En perspective de leur match prévu ce mardi soir face au Sénégal au grand stade de Malabo, les joueurs de la sélection nationale ont rallié hier la capitale équato-guinéenne à bord d'un vol spécial affrété par le comité d'organisation de la CAN. Les Verts, qui ont quitté Mongomo aux alentours de 15h, ont eu droit à 50 minutes de vol avant d'atterrir à l'aéroport international de Malabo. Le départ de l'EN vers Malabo retardé La sélection nationale algérienne a quitté hier la ville de Mongomo à destination de Malabo, pour prendre part au match de mardi face au Sénégal. Les Verts devaient au départ décoller de Mongomo vers midi, avant que le vol ne soit décalé pour 14h. Seulement, le décollage de l'avion a connu un autre retard puisqu'il a été prévu enfin à 15h 30. Les Verts ont ainsi passé dix jours à Mongomo, à l'hôtel Akoakam. Désormais, ils joueront le dernier match face au Sénégal, à Malabo. En cas de qualification, les Verts ont plus de chances de rester à Malabo pour le quart de finale que de revenir à Mongomo, du fait qu'il y a plus de chances de voir l'EN se qualifier à la deuxième place et non pas à la première de ce groupe C. C'est à cause du retard du transport de la Guinée vers Mongomo Le changement de planning est intervenu hier dans la matinée. L'avion spécial mis à la disposition de la FAF par le comité d'organisation local, devait décoller tôt de Malabo pour transporter la sélection nationale de Guinée, qui affrontera, à Mongomo, les Aigles du Mali. C'est l'avion qui a transporté la sélection nationale vers Malabo. Du coup, avec le retard au décollage de Malabo, le voyage de l'équipe d'Algérie fût décalé de deux heures. Ce retard n'a pas influé négativement sur le groupe, puisque ça a permis aux joueurs de se reposer encore plus à Mongomo. Les joueurs ont déjeuné à l'hôtel avant de partir C'est aux alentours de 14h 10 que le bus qui transportera la sélection nationale a quitté l'hôtel Akoakam, à destination de l'aéroport de Mongomeyen. Cet aéroport est situé à presque une cinquantaine de kilomètres de la ville de Mongomo. Le bus de l'EN s'est donc dirigé vers l'aéroport sous escorte de la police locale et des militaires qui ont veillé à ce que la sécurité soit assurée à la délégation algérienne. Avant de quitter l'hôtel Akoakam, la délégation algérienne a pris son déjeuner dans son camp de base. Les bagages chargés dans les camions dès le matin C'est tout un matériel qui a été transporté à bord de l'avion spécial affrété par la FAF d'Alger jusqu'à Mongomo. Même le matériel de musculation et de cuisine a été transporté jusqu'en Guinée Equatoriale. C'est pour cette raison d'ailleurs que le comité d'organisation local a été obligé de mettre à la disposition de l'EN un avion privé et de ne pas effectuer le déplacement à Malabo en compagnie du Sénégal. Le matériel de l'EN a été chargé hier, tôt dans la matinée, dans des camions afin qu'il soit transporté directement vers Malabo avec l'équipe. Il aura fallu cinq camions de différents types pour pouvoir transporter tous les bagages. Les joueurs ont passé des tests anti-Ebola 10 minutes après l'atterrissage de l'avion, les joueurs ont quitté l'appareil pour prendre place dans le bus. Avant cela, ils ont été contraints de faire un petit détour afin de passer des tests contre la maladie Ebola. Des médecins ont été dépêchés sur place pour prendre leur température et veiller à ce qu'ils n'aient pas de problème. Notons que cette mesure s'applique à tous les voyageurs qui débarquent à l'aéroport de Malabo, y compris les officiels et les équipes participantes à cette 30e édition de la CAN. Direction l'hôtel Sofitel Sipopo Après en avoir terminé avec ces tests médicaux, les joueurs se sont dirigés directement vers le bus qui les attendait à la sortie du salon d'honneur de cet aéroport international. En seulement cinq petites minutes, tout le monde était à l'intérieur et le chauffeur pouvait dès lors démarrer, direction l'hôtel Sofitel Sipopo, à une vingtaine de kilomètres. Décontraction et sérénité au sein du groupe Certes, les coéquipiers de Sofiane Feghouli paraissaient fatigués par ce voyage effectué jusqu'à Malabo, mais il n'empêche qu'on les sentait assez décontractés et pas du tout stressés, à 48 heures de ce match décisif face au Sénégal. Les joueurs rigolaient et l'ambiance était bonne, contrairement à ce qui a été dit ici et là.
