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Forlán: «La hargne uruguayenne,ce n'est pas une légende»
Publié dans Le Buteur le 17 - 02 - 2010

Au fil des années, il est devenu l'un des symboles d'une formation uruguayenne qui a péniblement décroché son billet pour Afrique du Sud 2010.
Diego Forlán est l'un des piliers de l'équipe d'Uruguay et l'un des référents du football sud-américain. Attaquant extraordinaire, cet homme a porté plusieurs maillots prestigieux, notamment ceux d'Independiente de Avellaneda, Manchester United, Villarreal et l'Atlético de Madrid. Au fil des années, il est devenu l'un des symboles d'une formation uruguayenne qui a péniblement décroché son billet pour Afrique du Sud 2010. Mais le numéro 9 colchonero n'est pas seulement extraverti sur le terrain. Au micro de FIFA.com, son amabilité et son sens de l'humour lui ont permis de répondre en toute sérénité aux questions sur l'actualité de l'Atletico, les chances de son pays à la Coupe du Monde et son autre sport favori : le tennis.
* Diego, pourriez-vous nous faire un bilan des qualifications uruguayennes ?
Ç'a été très dur, comme toujours les qualifications en Amérique du Sud. Par moments, nous avons bien joué et pris des points importants. Et parfois nous avons bien cru que nous n'irions pas à la Coupe du Monde. On a été très irréguliers, mais à la fin on a atteint notre objectif et c'est ça le plus important.
* Quel est, pour vous, l'instant charnière de votre parcours ?
C'est contre l'Equateur que tout s'est décidé. A Quito, face à une équipe qui était en course pour la qualification, nous avons sorti notre meilleur match. C'est grâce à ça que nous nous sommes qualifiés, même si ensuite on a eu du mal contre l'Argentine et le Costa Rica.
* Ensuite il y a eu le tirage au sort. Comment avez-vous pris connaissance de la composition de votre poule et que pensez-vous de vos adversaires ?
J'étais dans un avion avec mes coéquipiers de l'Atlético. C'était vendredi et on était sur le point de partir en déplacement. Du coup, tous ceux qui allaient à la Coupe du Monde ont commencé à recevoir des SMS. C'est Maxi Rodríguez qui a reçu le premier message et il m'a averti. C'est une poule difficile, mais c'est normal de tomber sur des équipes difficiles quand on se trouve dans le troisième chapeau. Nous savons que nous ne sommes pas favoris, mais nous allons jouer notre chance à fond.
* Que pouvez-vous nous dire du sélectionneur uruguayen, Óscar Tabárez, et du travail qu'il a réalisé ?
Il est tout simplement excellent. Tout le staff a réalisé un excellent travail depuis sa désignation. Ils ont mis en place une série de matches amicaux très intéressants depuis avant la Coupe du Monde 2006. Leur travail nous a beaucoup servi et aujourd'hui ça rejaillit sur nos performances. Cela en dit long sur les qualités de Tabárez, qui a déjà pris part à une Coupe du Monde, lors Italie 1990. Je pense que cela sera d'une grande aide en Afrique du Sud.
* On parle souvent de la hargne uruguayenne pour décrire votre football. Est-ce encore d'actualité ou bien cela relève-t-il de la légende ?
Ce n'est pas une légende, non ! Nous aimons mettre la jambe parce que nous l'avons toujours fait. C'est intrinsèque à notre jeu et on ne va pas le changer comme ça. Sur un plan footballistique, nous avons cependant des joueurs aux profils très différents, dont certains jeunes extrêmement doués. Nous pouvons produire du très bon football, comme nous l'avons démontré pendant les qualifications. Et nous pouvons encore le faire en Afrique du Sud.
* Parlez-nous des autres équipes sud-américaines, vous qui les avez affrontées. Comment les décririez-vous ?
Il y a des styles très différents. L'Argentine, tout le monde la connaît. Même si les gens ont aujourd'hui des doutes sur son niveau, cela reste une puissance mondiale et il faudra compter avec elle. Le Brésil sera présent aussi, bien évidemment. Le Chili de Bielsa a fait un excellent travail. C'est une équipe jeune qui a bouclé un parcours très intéressant en qualifications. Quant au Paraguay, il a un style de jeu très marqué qui lui a encore donné de bons résultats.
* Que représenterait pour vous un succès à Afrique du Sud 2010 ?
Je n'y pense même pas. Déjà, il faudrait qu'on sorte de la poule et voir sur qui on tombe en huitièmes. Donc on va déjà jouer le premier match et ensuite on verra bien où on en est.
* Est-ce facile de se motiver pour jouer en club alors qu'Afrique du Sud 2010 se profile à l'horizon ?
Vous savez, l'horizon est encore loin, donc pour l'instant on arrive à bien se concentrer sur les objectifs du club. Il y a la Copa del Rey, la Liga et l'UEFA Europa League, qui sont des compétitions importantes pour lesquelles il faut être bien préparé. A la fin de la saison, il sera temps de penser à la Coupe du Monde, mais pour l'instant il faut se concentrer sur le club. Le point positif, c'est qu'on n'a plus besoin de penser aux qualifications.
* A ce propos, l'Atlético a connu un début de saison assez irrégulier. Quels étaient vos objectifs en début de saison ?
La Copa del Rey est devenue notre objectif prioritaire, mais il y a aussi l'Europa League, qui entre dans la phase la plus importante. Et puis il y a aussi la Liga, où il faut effectivement qu'on trouve une régularité qui nous a fait défaut pour l'instant. Il faut commencer à marquer des points et voir jusqu'où on peut arriver.
* Sur le plan individuel, quelles sont les différences entre le Diego Forlán actuel et celui que l'on découvrait à Corée/Japon 2002 ?
Depuis 2002, j'ai passé plusieurs saisons en Europe au cours desquelles j'ai acquis de l'expérience. A l'époque, j'étais un attaquant pur et dur, alors qu'aujourd'hui je participe un peu plus au jeu. De façon générale, je pense que ces années m'ont permis de devenir un joueur plus complet.
* Vous souvenez-vous encore de ce match contre le Sénégal qui vous a coûté la qualification pour le second tour ?
Bien sûr, oui. C'est vraiment rageant, ce match. Après une première mi-temps déplorable, nous avons réussi à remonter un 3:0 et nous avons eu une occasion très nette à la dernière minute. Mais nous n'avons pas su la saisir et ça nous a coûté très cher…
* Ces derniers mois, plusieurs grands joueurs latino-américains sont revenus au pays. Est-ce quelque chose qui fait partie de vos projets ?
J'aimerais bien rentrer en Argentine, à Independiente. Ce club me tient à cœur et j'aimerais bien pouvoir y revenir. Pour mon père, j'aimerais bien aussi aller à Sao Paulo, où il a évolué pendant quelque temps. Mais aujourd'hui je suis à l'Atlético et j'y suis bien. Mon contrat court jusqu'en 2013, donc à court terme je n'envisage pas un départ.
* Votre femme est Argentine et l'Uruguay pourrait retrouver les Albicelestes au second tour. Des scènes de ménage en perspective…
Non, non, pas de problèmes (rires). En revanche, il faudrait lui demander à elle quelle équipe elle compte soutenir.
* Pour conclure, nous savons que vous êtes passionné de tennis. S'il fallait vous comparer avec un joueur du circuit, lequel serait-il ?
Oulà, c'est compliqué ! Je suis gaucher, donc je m'identifie à Rafael Nadal. J'aime bien courir sur toutes les balles et ne jamais abdiquer, mais bon, mon niveau n'a rien à voir avec le sien ! En revanche, je suis très mauvais perdant ! Je proteste tout le temps (rires) !


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