Ce qu'on doit retenir du match d'hier, c'est que l'Entente s'est contentée de l'essentiel, tout en jouant avec le feu. Et ce qui va sauter aux yeux dès le coup d'envoi de la rencontre, c'est la très mauvaise organisation de la défense de l'Olympique de Médéa et de son milieu de terrain qui va faciliter la tâche aux Sétifiens qui ne vont pas se faire prier d'ailleurs pour saisir la première occasion et faire la différence avec l'ouverture du score dès la huitième minute par l'intermédiaire de Bouguelmouna qui, profitant d'un mauvais renvoi sur la ligne de la défense de l'OM suite à une tentative de Ghacha, reprend à bout portant et donne l'avantage aux siens (8'). Les occasions vont se succéder pour les Sétifiens l'une après l'autre au point où l'on se demandait si on n'était pas dans une séance d'entrainement. Trop d'espaces devant les joueurs sétifiens et aucune résistance de la part des Médéens qui laissent tout passer. 18', Djabou hérite dans la surface d'une passe en retrait de Ferhani qu'il reprend instantanément du plat du pied, mais sa balle passera à quelques centimètres du poteau gauche. 20', Djabou, encore lui, déborde à gauche, marque un temps d'arrêt et, d'une pichenette, trouve Bouguelmouna qui était étrangement seul au deuxième poteau. Très maladroit, l'attaquant sétifien contrôle mais dévisse son tire qui passe à côté. 22', un coup franc remarquablement exécuté par Aiboud qui allait se loger dans la lucarne, mais on ne sait trop comment Saïdi parvient à le dévier du bout des doigts, sauvant son équipe d'un deuxième but certain. 30', Djabou revient à la charge. Le capitaine sétifien est lancé en profondeur par l'excellent Aiboud et ne trouvera aucune peine à arriver jusqu'aux six mètres adverses en mettant dans le vent un de ses vis-à-vis, puis le gardien Saïdi, mais l'angle est fermé par des défenseurs médéens qui sont parvenus à revenir. Il remet en retrait au point de penalty vers Ferhani qui tire à bout portant à deux reprises, mais Saïdi parvient à repousser, sauvant encore son équipe d'un but certain. 43', Bouguelmouna déborde à gauche, dribbler Saïdi qui était sorti, mais il sera très vite rattrapé par les défenseurs de l'OM qui sont revenus pour la couverture. 45', un bolide de Djabou des 20 mètres rase la transversale. Zeghba évite la crise La deuxième période fut complètement différente de la première et on se demandait si l'Entente n'allait pas regretter toutes les occasions ratées en première mi-temps, car l'équipe de Rouabah s'est ressaisie et est revenue déterminée sur le terrain et avec de meilleures intentions. Du coup, le match est devenu plus difficile pour les Sétifiens qui ne bénéficient plus des mêmes espaces et qui ont eu à faire à une autre équipe de Médéa, plus présente sur le terrain. Les camarades de Boultouak vont essayer de refaire leur retard en prenant plus de risques en attaque, ils parviennent même à mettre la défense sétifienne en alerte durant tout le premier quart d'heure de la première mi-temps. A l'heure du jeu, Samer rate une très belle occasion d'égaliser en reprenant un corner de la tête que Zeghba repoussera difficilement sur la ligne. C'était une véritable occasion de but que Samer n'a finalement pas ratée, dans la mesure où il avait parfaitement repris le ballon au premier poteau. C'est plutôt Zeghba qui l'a arrêtée en sauvant son équipe de l'égalisation, d'un autre échec à domicile et très probablement d'une profonde crise.
Saïdi évite la correction Devant une défense passoire qui prenait l'eau de partout, un homme a pu limiter les dégâts pour les Médéens, c'est le gardien Saïdi qui a pu repousser plusieurs tentatives sétifiennes, laissant ainsi la chance aux siens de pouvoir revenir à la marque, en vain.
Les attaquants sétifiens tombent dans la facilité L'Entente a failli regretter les innombrables occasions ratées en première mi-temps, n'était son gardien qui a sauvé une balle d'égalisation en deuxième mi-temps. Car l'Entente avait l'occasion de se mettre définitivement à l'abri avant la pause, si elle avait su profiter des bourdes de la défense de l'OM, mais ses attaquants, tombant dans la facilité, ont manqué au moins cinq occasions de scorer.
