L'attaquant algérien de Montpellier a expliqué, une nouvelle fois, avoir fait le bon choix en choisissant de porter le maillot de l'EN. « Il y a juste à constater : je suis champion d'Afrique. Ça fait fermer la bouche à tout le monde. Et c'est ce qui me plaît le plus, que ces gens-là soient déçus. Certains parlent au début mais à la fin, les faits m'ont donné raison. J'ai pris la bonne décision », a-t-il déclaré au média français, Le Parisien. «Belmadi est extraordinaire, j'adore son mode de fonctionnement» Andy Delort n'a pas tari d'éloges sur le sélectionneur national, Djamel Belmadi : « Il (Belmadi) est extraordinaire. J'adore son mode de fonctionnement. Il sait être proche des joueurs tout en se montrant, entre guillemets, un peu sévère mais toujours juste. Il a su faire la part des choses et bien nous prendre. Les résultats valident ses choix et sa méthode ». «Neymar ? Zlatan au moins était hyper-respectueux» Aujourd'hui, et à l'occasion de la 22e journée de la Ligue 1 Conforama, le club héraultais de Montpellier se rendra au Parc des Princes pour affronter l'ogre parisien. La fin du match aller, disputé le 7 décembre dernier, avait été électrique, avec notamment cet accrochage entre Andy Delort et la star brésilienne du PSG, Neymar. Dans l'entretien accordé au média français, Le Parisien, l'attaquant algérien de Montpellier en a rajouté une couche avant les retrouvailles de ce samedi : « Pas vraiment (s'il lui est arrivé de repenser à son accrochage avec Neymar). Il s'est passé un truc en regagnant le vestiaire. Et ça a fait le buzz car c'était lui. Que ce soit Neymar ou un autre, peu m'importe. Il reste un homme et un joueur extraordinaire. Mais il n'a pas besoin de chambrer ses adversaires. Il gagne 3-1 à la Mosson avec un coup franc pleine lucarne. C'est bien. Je lui ai reproché son attitude un peu hautaine. Il me tenait à cœur de le lui dire en face. Zlatan (Ibrahimovic) pouvait faire des déclarations dans les médias, mais sur un terrain, lui au moins était hyper-respectueux ». «Le pire à Paris, c'est Paredes» A la question de savoir comment appréhende-t-il ses retrouvailles avec Neymar, Andy Delort a ajouté : « On verra comment il me regarde. Je n'ai peur de personne. Mais le pire à Paris c'est Paredes. C'est incroyable comment il parle. Il insulte tout le monde sur un terrain. Et pourtant, il s'appelle Paredes. Pas Neymar… ». Concernant le déplacement de son team au Parc ce samedi pour affronter le PSG : « Personnellement, je m'en fiche un peu. Tu as juste la certitude d'affronter de grands joueurs dans un stade plein. Ça s'arrête là ». «J'ai peut-être cette image de mauvais garçon auprès de ceux qui ne me connaissent pas» Delort n'a pas souhaité donner la signification de sa petite larme tatouée sous sa paupière : « C'est entre moi et ma famille. Ça rappelle mes joies et mes peines. Bien sûr, les hommes peuvent pleurer. Ce n'est pas une marque de faiblesse. J'ai été touché par la vie. Aujourd'hui, j'ai la chance de faire le plus beau métier du monde. Je ne manque de rien. Beaucoup ne m'imaginaient pas arriver à ce niveau. J'y ai fait ma place et j'en suis fier. C'est ma manière d'être. S'il faut dire quelque chose, je le dis. Peu importe mon interlocuteur. C'est ça le football à mes yeux. À la mi-temps ou à la fin d'un match, par exemple, on sait par avance ce que la plupart des joueurs vont dire. Des phrases comme ‘'l'important c'est les trois points'' reviennent chaque semaine ou presque. Ça me gêne. C'est trop robotisé (…) Les supporters apprécient mon côté guerrier. Si je n'avais pas été habité par cette hargne, peut-être que je n'en serais pas là. J'ai peut-être cette image de mauvais garçon auprès de ceux qui ne me connaissent pas. Je ne leur en veux pas. Je ne prétends pas être un ange, mais je prouve sur le terrain, et en dehors, que je suis un bon gars. Vous savez, il m'arrive même, quand je suis seul, de pleurer devant un film. J'ai récemment été particulièrement ému par la ‘'Rage au ventre'' (Ndlr : l'histoire d'un boxeur champion du monde dont le monde s'écroule lorsque sa femme est tuée). »
