Maghnes Akliouche, milieu offensif de l'AS Monaco, a été appelé pour la première fois en équipe de France A en août 2025 pour les qualifications de la Coupe du monde 2026. Son choix, bien qu'annoncé, met fin à un long suspense, puisque la Fédération algérienne de football (FAF) avait manifesté un réel intérêt pour le joueur. Du côté de la FAF, la réaction est mesurée : un cadre de l'instance explique avoir approché la famille et l'entourage d'Akliouche, sans exercer de pression médiatique ou institutionnelle. Il confirme que le joueur "était au courant de l'intérêt", mais qu'aucune volonté manifeste de rejoindre l'équipe d'Algérie n'a été exprimée. Akliouche lui-même s'est justifié, soulignant son profond respect pour l'Algérie, pays d'origine de ses parents, tout en soulignant qu'il avait suivi toute sa formation en France et exprimait le souhait de poursuivre sa carrière internationale avec les Bleus. La décision apparaît donc assumée, d'un côté comme de l'autre, avec une FAF désormais plus pragmatique face aux cas de binationaux. Un discours répété : "Celui qui hésite sort de notre cœur, il faut venir avec envie." Ce dossier illustre une évolution dans la gestion des talents binationaux, où la priorité semble désormais donnée à l'engagement et à la motivation réelle du joueur plutôt qu'à la simple potentialité sportive.
