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Zidane : «L'Algérie a une petite chance de se qualifier»
Publié dans Le Buteur le 23 - 06 - 2010


«Je croise les doigts pour l'Algérie.»
Même s'il a arrêté le football il y a 4 ans, Zinédine Zidane reste un phénomène médiatique dans le monde du football. Chacun veut connaître son avis sur le football actuel, en particulier en ces temps difficiles que traverse l'équipe de France. Au fil d'une carrière aussi éblouissante que victorieuse, l'ancien numéro 10 des Bleus a tout connu en Coupe du monde de la FIFA : de la joie d'avoir brandi le trophée à domicile en 1998, au fiasco de 2002 en passant par l'ubuesque carton rouge de 2006, Zizou a marqué l'histoire de l'événement footballistique majeur. En exclusivité pour FIFA.com, « ZZ » replonge dans ses souvenirs, parle des Bleus et évoque aussi Afrique du Sud 2010, la première Coupe du monde de la FIFA qu'il suit depuis les tribunes.
Comment avez-vous vécu les derniers jours tourmentés de l'équipe de France ?
Je trouve tous ces scandales un peu faciles. Les problèmes, vous les avez quand vous n'avez pas de résultat. Quand vous gagnez, tout est beau, tout est rose. Mais les vrais hommes, on les voit dans la difficulté. Des insultes, il y en a très souvent dans un groupe. Mais ça ne doit jamais filtrer. Quand vous êtes tous ensemble dans un bateau, vous ne devez pas penser que vous êtes le capitaine. On peut avoir une opinion différente de celle du coach, mais il reste le seul et unique capitaine. J'ai toujours pensé comme ça.
Yoann Gourcuff est considéré par beaucoup comme votre digne successeur avec les Bleus. Comment avez-vous vécu ses derniers mois un peu mouvementés ?
Je suis incapable de vous dire s'il connaît des problèmes dans le groupe, je ne suis pas à l'intérieur. J'espère juste qu'il va vite retrouver son jeu. Il en a la possibilité avec l'arrivée d'un coach qui le connaît bien et qui sait le mettre dans les meilleures dispositions (Laurent Blanc). Pour moi, Yoann représente l'avenir de l'équipe de France.
Vous avez disputé trois Coupes du monde de la FIFA, toutes différentes les unes des autres. Quel sentiment vous habite quand vous pensez à cette compétition ?
C'est vrai que j'ai gagné en 1998, perdu une finale en 2006 et vécu une élimination au premier tour en 2002. Bref, je suis passé par tous les sentiments… Mais au final, je retiens que j'en ai joué trois et qu'elles ont toutes été, en un sens, magnifiques. Même dans les échecs, j'essaie toujours de retirer quelque chose de positif.
En parlant de négatif… Est-ce que cette finale perdue il y a quatre ans reste encore au fond de vous ?
Elle l'est un peu moins, elle s'efface. Mais elle sera quand même toujours dans un coin de ma tête. Pas pour ce qui s'est passé à la fin. Mais plus pour la déception de ne pas l'avoir remportée. Cela aurait été beau d'accrocher une deuxième étoile au maillot de l'équipe de France.
Est-ce que cette finale ne symbolise pas parfaitement votre parcours en Coupe du monde avec les Bleus ?
C'est même le résumé de ma carrière : avec du très haut et du très bas. C'est d'ailleurs comme la vie en général. Il y a des moments où tout va bien, d'autres où ce n'est pas le cas. Je ne suis pas fier de certaines choses, mais j'ai toujours accepté ce qui m'est arrivé.
Selon vous, quelle équipe est la mieux armée pour l'emporter cette année ?
A priori, comme ça, j'ai envie de dire l'Argentine. Pas seulement pour son potentiel offensif, mais surtout parce que c'est une équipe qui ne lâche rien. Elle est parfaitement bien organisée défensivement et ne prend pas beaucoup de buts. Mais il y a d'autres formations redoutables et il peut y avoir des surprises.
Vous êtes parfaitement placé pour répondre à cette question : que faut-il pour gagner une Coupe du monde ?
Beaucoup de choses ! Il faut surtout de l'envie, de la détermination. Et puis, il faut un joueur-clef, un élément qui fait la différence à lui seul.
On a dit que le début de la compétition avait été très défensif. Quel a été votre sentiment ?
C'est vrai et je ne peux pas dire que je suis content de cette tendance. En Coupe du monde, on a envie de voir du jeu, des beaux matchs et pour l'instant cela n'a pas trop été le cas. Comment l'expliquer ? On sait que pendant les premiers matchs de poules, les équipes ne veulent pas encaisser de buts et donc ne prennent aucun risque. Elles défendent plus qu'elles n'attaquent. Mais je pense que le spectacle sera au rendez-vous dès le deuxième tour.
Vous avez également suivi de près l'Algérie. Qu'avez-vous pensé de ses performances ?
Je suis un peu partagé parce que le premier match a vraiment été moyen (face à la Slovénie, 0-1). Quand on voit le deuxième face à l'Angleterre (0-0), on se dit que cette équipe aurait pu avoir quatre ou deux points au lieu de un aujourd'hui. Mais il reste encore une petite chance de passer. On croise les doigts !
On a toujours eu le sentiment que vous preniez beaucoup de plaisir sur le terrain. N'est-ce pas finalement la recette du succès dans le football ?
De ma réussite à moi, c'est une certitude. Il faut toujours prendre du plaisir dans ce que l'on fait. Maintenant, je suis en dehors des terrains mais c'est toujours un bonheur de voir un match de football. Bien sûr cela me fait parfois mal de ne plus être sur la pelouse. Mais je prends vraiment beaucoup de plaisir à suivre cette Coupe du monde depuis les tribunes.


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