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ESS : Benchadi «A l'Entente, la concurrence n'est pas toujours loyale»
Publié dans Le Buteur le 19 - 01 - 2011


Serrar a déniché un bon attaquant africain !
Tout d'abord, quel est votre point de vue sur la trêve actuelle ?
A mon avis, c'est une bonne chose, notamment pour les joueurs de l'Entente, car cela fait quatre ou cinq ans que nous n'avons jamais eu l'occasion de rester un bon moment avec nos familles. C'est pour cela que nous sommes en train de profiter à fond de cette occasion pour nous ressourcer auprès de nos proches.
Comment jugez-vous le parcours réalisé par l'équipe depuis le début de saison ?
En tout sincérité, nous avons passé de bons moments et d'autres nettement moins, vu l'inconstance des résultats en passant par des phases d'euphorie mais aussi par quelques périodes creuses.
A quoi sont dus ces résultats en dents de scie ?
A plusieurs paramètres, parmi eux notre mauvaise préparation d'intersaison, ainsi que le départ de l'entraîneur, sans oublier le problème financier qui n'a pas permis au club d'appliquer le programme tracé en début de saison.
Vous avez émis le vœu de partir l'été dernier et durant le mercato hivernal. Peut-on connaître les raisons ?
C'est vrai que j'étais tout près de quitter le club après avoir reçu quelques offres intéressantes, car j'étais déçu d'entendre à maintes reprises mon nom cité parmi les libérés. Je ne vous cache pas que le mot libéré me blesse vraiment, car cela nuit beaucoup à mon image. J'ai l'impression d'être un joueur quelconque qui n'a rien donné au club.
Qu'est-ce qui a changé au juste pour que vous restiez à Sétif ?
Après avoir pris la décision de quitter l'Entente, j'ai rencontré le président Serrar qui m'a avoué son désir de me préserver dans l'effectif, ce que j'ai accepté, en reprenant le plus normalement du monde les entraînements avec le reste du groupe, tout en laissant le soin aux entraîneurs et aux observateurs de trancher par la suite.
Mais vous n'avez joué que rarement depuis le début de saison, ce qui n'est pas réjouissant pour un joueur…
Je vous jure que si j'étais persuadé que je ne pouvais rien apporter au club, je ne serais nullement déçu de ma situation, sauf que ce n'est pas le cas, et j'ai du mal à accepter ce statut d'éternel remplaçant.
Est-ce que les choses ont changé à l'Entente, alors que vous étiez parmi les cadres du club par le passé ?
Sincèrement, l'ESS mérite nettement mieux, il doit être à la hauteur des grandes formations africaines, telles que Al Ahly ou l'EST, après avoir construit une base très solide qui aurait pu mener le club très loin, en méritant même de jouer la Coupe du monde des clubs champions. Sauf que cela n'a pas été bien pris en charge.
Pensez-vous que votre début de saison est le plus mauvais depuis votre arrivée à l'Entente ?
Je ne veux pas utiliser ce genre de prétexte. Malgré ma situation difficile, je dois m'armer de patience, surtout que j'ai l'honneur de faire partie de l'effectif du meilleur club en Algérie.
Comment prévoyez-vous dorénavant votre avenir ?
Je garde toujours le même esprit, en m'appuyant uniquement sur le travail qui me permettra de reprendre ma place de titulaire, tout en espérant que le nouvel entraîneur sera à la hauteur d'un grand club comme l'Entente, mais surtout juste dans ses choix, en donnant la chance aux meilleurs.
Justement, un mot sur l'arrivée de l'entraîneur italien Dellecasa ?
Je ne peux rien dire à ce juste. A l'instar des autres joueurs, je n'ai aucune idée sur ce technicien et ce serait injuste de parler de lui sans avoir eu l'occasion de travailler avec lui.
On imagine que vous êtes déçu d'apprendre l'arrivée de Zaâboub, un latéral gauche en plus, alors que le club possède aussi d'autres concurrents, à l'instar de Benmoussa, Metref et Yekhlef ?
Pas du tout, car je peux évoluer sur le côté gauche, mais aussi dans l'axe de la défense. Et puis, la concurrence est bénéfique pour le groupe, sauf que le coach doit être neutre dans ses choix, et non comme ce fut le cas par le passé où des joueurs étaient alignés régulièrement quelle que soit leur forme, au détriment des autres.
Songez-vous à quitter le club l'été prochain ?
C'est du 50/50. Personne ne peut sait ce que nous réserve l'avenir, surtout que beaucoup de choses peuvent changer. La vie est ainsi faite !
A vous le soin de conclure…
Malgré ma situation actuelle, je n'oublierai jamais que j'ai passé mes meilleurs moments en endossant le maillot noir et blanc et que j'ai apporté ma pierre à l'édifice qui a permis à l'Entente de retrouver sa véritable place dans la hiérarchie du football arabe et africain. Je me suis toujours comporté en véritable homme, contrairement à certains qui placent leurs intérêts personnels au détriment de celui du club. Mais il viendra le jour où tout le monde raccrochera les crampons et mettra fin à sa carrière de footballeur.
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Il veut refaire le coup de l'entraîneur
Serrar a déniché un bon attaquant africain !
Il aime apparemment les surprises ! Après avoir tout conclu avec l'entraîneur italien Giovanni Dellecasa, sans pour autant aviser les membres de la direction sétifienne, le président Serrar veut refaire le même coup en recrutant un attaquant africain, en brouillant les pistes, sauf qu'il a en tête l'identité du fameux buteur, tant attendu par le président sétifien, même s'il ne devra pas être qualifié en Ligue des champions, avant le mois de juin prochain, et le début des choses sérieuses avec la fameuse phase des poules….
Serrar refuse de dévoiler son identité
Comme c'était le cas avant la nomination de l'entraîneur Dellecasa, à la grande surprise générale, vu que c'est Hadj Mansour qui était le plus pressenti pour assumer ce poste, le président Serrar veut rééditer cette expérience même en matière de recrutement, en refusant de dévoiler l'identité de l'attaquant africain.
Il devra venir en début de semaine prochaine
Malgré de nombreux contacts avec des joueurs africains, la direction sétifienne s'est contentée au final de garder le milieu de terrain offensif, Francis Ambane, tout en misant sur l'arrivée de ce fameux Africain, qui est attendu en début de semaine prochaine, après avoir tout réglé en matière de réservation.
Il signera sans passer le moindre test
Conscient du réel niveau du joueur, Serrar et par manque de temps aussi, ne devra pas faire passer le moindre test au joueur, mais une simple visite médicale, pour éviter toute mauvaise surprise de dernière minute, avant de lui faire signer un contrat de longue durée.
On parle d'un Camerounais qui prendra part au CHAN
Malgré le refus du président Serrar d'évoquer le moindre détail sur l'identité de cet attaquant africain, nous avons multiplié nos contacts pour apprendre qu'il s'agit probablement d'un jeune attaquant camerounais, qui devra signer son contrat en faveur de l'Entente, avant de revenir directement à son pays, où il est concerné par le prochain CHAN, ce qui confirme encore plus les qualités du joueur.
Il ne sera pas qualifié en Ligue des champions
Si la signature du joueur à l'Entente devra logiquement le bloquer pour prendre part au CHAN, vu qu'il devient à ce moment là un joueur professionnel évoluant à l'étranger et non un joueur local, il pourra se contenter de disputer le reste du championnat ainsi que la Coupe d'Algérie, vu qu'il ne sera pas qualifié en Ligue des champions, après la fin du délai de dépôt des dossiers.
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L'USMAn a tenté le coup pour Benchergui et Benchadi
En voulant renforcer les rangs de son équipe, qui lutte pour sauver sa place parmi l'élite, après une phase aller très décevante, le président Menadi a voulu récupérer les services de deux défenseurs de l'Entente, à savoir Benchergui et Benchadi. Si le premier à rejoint le CABBA, le second, qui n'a pratiquement pas joué depuis le début de saison, devra rester malgré tout à l'Entente, jusqu'à la fin de saison.
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Mansour Hadj a débuté son travail de DTS
En attendant l'arrivée du nouvel entraîneur sétifien, l'Italien Giovanni Dellecasa, pour entamer son travail à la tête de l'équipe première, le Palestinien Mansour Hadj a, quant à lui, entamé ses fonctions de directeur technique, en remettant à la direction un programme détaillé à partir du 22 janvier jusqu'à la date de reprise de la compétition officielle, que ce soit pour les catégories jeunes ou les seniors. Il a pris en compte toutes les éventualités, entre autres le retour précoce ou non des onze joueurs sétifiens retenus en EN locale pour disputer le CHAN au Soudan.
Benchergui cédé au CABBA contre un chèque de garantie
Comme prévu entre le président Serrar et son homologue bordjien, le président du CABBA était présent hier à Sétif, pour récupérer la lettre de libération du défenseur Benchergui. Estimée à 300 millions, les dirigeants bordjiens n'ont pas pu ramener le montant de la fameuse lettre de libération, en se contentant d'un simple chèque de garantie, ce qui n'a pas empêché le président de section Hammar de l'accepter au final, en tenant ainsi à privilégier la réconciliation entre les deux clubs, même si l'Entente a besoin aussi d'argent liquide à l'heure actuelle.


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