L'expulsion de Medjahed, le gâchis. Le RCK a été tenu en échec vendredi dernier à l'occasion de son déplacement à Constantine face à une équipe du MOC qui demeurait prenable. En réalité, les Constantinois n'ont pas réussi à imposer leur jeu face aux poulains de Nabil Medjahed qui n'ont pas trop osé en première période. Ils n'ont surtout pas cru en leurs capacités. D'ailleurs, cela était prévisible dans la mesure où les joueurs étaient atteints moralement. Le décès du père du gardien Seddik Mokrani, à la veille de la rencontre, a beaucoup touché les joueurs. Comme prévu, le Raed s'est présené au coup d'envoi dans une configuration ultra offensive. Hanifi, Brinis, Benyahia et Brinis ont été incorporés en attaque et ont fait de leur mieux même s'ils pouvaient aisément détrôner la défense adverse. Chouiéb était seul dans la récupération et assurait ainsi le travail défensif de son équipe. Le RCK s'est ainsi donné les moyens de gagner la bataille offensive et c'était quasi fondamental face à l'équipe locale qui voulait à tout prix continuer sur sa lancée et faire plaisir à ses supporters. D'ailleurs, les attaquants étaient au-dessus de tout reproche, ils ont réussi une excellente prestation, à l'image de tous les autres éléments. Le plan de Medjahed, qui consistait à prendre de vitesse son adversaire et attaquer constamment pour assurer ses gardes, s'est écroulé dans les 2 dernières minutes du match. Selon tous ceux qui ont suivi la rencontre, les deux réalisations du MOC ont été entachées de deux erreurs de marquage de Madour et Bouikni. Quant au compartiment offensif, les quatre attaquants incorporés n'ont fait que confirmer tout le bien que l'on pense d'eux. Brinis vient de réussir son premier doublé et consolide ainsi son compteur, Bencherifa, quant à lui, pourrait être utile devant. Même si le résultat technique aurait pu être meilleur, il n'en reste pas moins que cette formation koubéenne a montré qu'elle a beaucoup gagné en cohésion et surtout en maturité. En somme, ce nul « amer » du RCK est de ceux qui sont utiles et surtout prometteur. Il y avait certes des lacunes et certains déchets, mais nul ne doute que le staff technique va s'atteler à y remédier. Un bon résultat qui tombe au point nommé et qui incitera les joueurs à travailler encore plus et mettre les pieds sur terre. Au fait, qu'on le veuille ou pas, Medjahed demeure l'un des meilleurs entraîneurs qui sont passés au RCK et il a réussi une époustouflante phase aller avec l'une des plus faibles formations du championnat. Le bilan le démontre si bien… L'expulsion de Medjahed, le gâchis Expulsé injustement par l'arbitre de la rencontre M. Saadi, l'entraîneur koubéen a eu toutes les peines du monde pour diriger son équipe à partir des gradins. Medjahed, qui a contesté une agression sur Khedis devant le regard de l'arbitre assistant, n'a pas pu prodiguer des consignes à ses joueurs. Ainsi, son expulsion a été un véritable gâchis pour le Raed et sa présence sur le banc aurait été salvatrice. Seddik Mokrani perd son père Le gardien Seddik Mokrani a perdu son père à la veille du match contre le MOC des suite d'une maladie. En cette douloureuse circonstance, le Buteur se joint à la famille sportive koubéenne, à sa tête le président du conseil d'administration, Bouzid Negache, pour présenter ses condoléances à la famille du défunt. A Allah nous appartenons, à Lui nous retournons.
