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CAB : Ameur Djamil «Après mon passage au Mouloudia, je me suis considéré à la retraite»
Publié dans Le Buteur le 14 - 01 - 2012

«Il est inconcevable de pendre un homme le jour de l'Aïd»
Dans cet entretien, Ameur Djamil revient sur ses 40 ans de carrière et sur le fameux derby contre le MSPB de la saison 2008-2009. Il parle aussi de politique et de la pendaison de l'ex-dictateur irakien le jour de l'Aïd.
Après 40 ans dans le métier, quelles conclusions tirez-vous ?
J'ai choisi ce métier par amour, je n'ai pas pensé exercer un autre métier. J'ai fait des études dans ce domaine en Irak, mais aujourd'hui, il m'arrive de me demander comment j'ai pu y rester 40 ans. Il n'est pas facile de faire avec les nouvelles mentalités des jeunes d'aujourd'hui.
N'avez-vous jamais regretté d'avoir choisi le métier d'entraîneur ?
Je n'ai jamais eu de regrets dans ma vie. Dès mon jeune age, j'ai toujours fait les choses avec conviction. Seulement, après avoir drivé le MCA, j'avais pris la décision de mettre fin à ma carrière d'entraîneur.
Mais vous aviez repris en acceptant de reprendre le CAB…
Après avoir quitté le MCA, je me considérais en fin de carrière. Je ne pensais pas revenir sur les terrains. Pour preuve, des clubs algériens m'avaient contacté. A l'image du CABBA, du WAT. Et si vous vous demandez pourquoi j'ai repris le CAB, je vous dirai que c'est à cause de Halim (Bouarara). Il y a été pour beaucoup dans ma décision de revenir. Et laissez-moi dire que je déplore que les joueurs sont devenus ingérables et très pénibles. Auparavant, un signe des yeux suffisait pour se faire comprendre. Les mentalités des joueurs ont beaucoup changé et pas nécessairement dans le bon sens.
Pensez-vous toujours à prendre votre retraite ?
Bien sûr, il y a des choses que je n'ai pas encore accomplies dans ma vie et si je continue à entraîner, je n'arriverai jamais à les faire. A mon âge, je veux effectuer un pèlerinage à La Mecque. Je dois terminer mon rôle de père, même si mes enfants sont maintenant âgés.
Le ballon rond vous a éloigné par moment de votre famille…
Absolument, ma femme a joué les deux rôles du papa et de la maman. Et si je me suis attaché au foot, c'est pour mes enfants qui ont réussi leur vie et je m'en félicite.
Aviez-vous joué au foot dans un club avant d'opter pour le métier d'entraîneur ?
Bien sûr, sinon je n'aurai pu faire une carrière d'entraîneur. Mais je n'étais pas un joueur assez connu. Tout juste moyen. J'ai évolué en deuxième division. Mais au cours de mes études, j'ai drivé un club de la 4e division, c'était en 69. En 71, j'étais consacré meilleur entraîneur au point de vue éducatif. J'ai drivé la sélection nationale scolaire. J'ai entraîné le 1er club de la division1 en 86. C'était le Nadi Tayaran. Et j'étais le seul coach à y rester durant 4 ans et ce, grâce au président de ce club qui s'appelait Mezahem Saab.
Est-il vrai que votre venue au CAB s'était faite dans le cadre d'alléger l'embargo contre l'Irak, comme l'avait laissé entendre l'ancien président du CAB, Rachid Bouabdallah ?
Oui, Rachid avait engagé deux joueurs irakiens au sein de son équipe. Ils avaient pour noms Sharar Haider et Saad Kais. Bouabdallah leur avait demandé s'ils pouvaient lui proposer un coach irakien. Ils lui avaient conseillé de me contacter
Est-il vrai aussi que c'est Sadam Hussein qui vous a facilité votre sortie d'Irak pour travailler en Algérie ?
Non, ce n'était le Président, mais un de ses fils. Ma sortie d'Irak s'est faite avec une facilité déconcertante. C'est à partir de ce jour que commença mon histoire avec le CAB.
On a laissé entendre que le président du Comité olympique d'Irak, qui était un des fils de Saddam, vous a demandé de ne pas réclamer une prime de signature au CAB…
Un entraîneur qui exerçait à l'étranger devait remettre 40% de sa prime au Comité olympique. Les 60% restants lui revenait. J'ai reçu des directives du fils de Saddam de ne pas être trop exigeant.
Avez-vous rencontré Saddam Hussein dans votre carrière ?
J'ai rencontré l'ancien Président à l'école qui m'avait formé et où j'étais par la suite membre de ses cadres enseignants. Il nous avait remis 1 000 dinars irakiens. Cette somme était très importante à l'époque.
Quelle a été votre réaction au moment de sa pendaison ?
Que voulez-vous que je vous dise, pendre un homme en terre d'Islam le jour de l'Aïd n'est pas en conformité avec cette religion. C'est de la rancune très ancienne. Si Saddam devait être pendu, il ne fallait pas le faire je jour de l'Aïd. Et même si je ne fais pas partie des gens qui soutiennent Saddam, je dirai que le jour de la pendaison j'étais du côté du Président.
Quel est votre plus beau souvenir avec le CAB ?
Un beau souvenir, mais je suis resté sur ma faim, la finale de 96 contre le MCA en Coupe de la Ligue (Coupe du 1er Novembre, ndlr). Je rêvais d'offrir le premier trophée de la Coupe de la Ligue à la ville qui a connu le premier coup de feu en 1954. Mes paroles sont arrivées jusqu'à la présidence et j'ai reçu une lettre de félicitations. J'ai remis cette lettre à la présidence de l'Irak. Elle existe jusqu'à ce jour.
Et le plus mauvais ?
C'est lorsqu'un dirigeant du CAB est entré dans le vestiaire à mon insu pour haranguer un de mes joueurs l'accusant de tricherie, avant le début du match contre le MSPB. A la mi-temps, je ne reconnaissais pas mon équipe, j'ai fait cette remarque à mes joueurs. On a réussi à revenir à la marque. A la fin du match, Nezar, tremblant d'émotion, est venu me serrer dans ses bras


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