Les Bénaissa : «Nous sommes démissionnaires» La chaine tunisienne Nessma TV a réalisé, avant-hier, un reportage sur l'USMBA. Lors de son aliéna, ladite chaîne a consacré une grande partie à la situation de la formation bel-abbésienne ce dont profitèrent dirigeants, joueurs et supporters pour exprimer leur point de vue sur le vécu de l'USMBA. Les Bénaissa : «Nous sommes démissionnaires» Le président Baghdad Bénaissa et son frère le manager général Noré ont saisi l'occasion pour affirmer ce que, déjà, la veille a été annoncé. S'estimant exaspérés à la suite des événements qui ont suivi le nul contre Saoura, et que leur honneur a été bafoué et leur dignité touchée, les BB ont réitéré leur décision de démissionner des «affaires du club». Il est vrai que depuis les incidents qui ont émaillé la fin de rencontre contre Saoura, les Bénaissa se sentent en déperdition et en déficit de crédibilité. L'étau se resserre sur eux et se sentent, plus que jamais, rejetés par toute une ville. Les prochains jours nous informeront, à coup sûr, sur l'intention des deux hommes même si, du côté de l'opinion, l'on ne donne pas de crédit à une telle « information». Les joueurs sont contre Interrogés sur ce sujet, les joueurs interviewés par la chaîne Nessma, et qui sont Benabdelkader, Hamzaoui et Labiad ont été catégoriques et ont exprimé leur niet tranchant sur la démission des Bénaissa. Les trois joueurs abondent tous dans le même sens : «Nous sommes pour la stabilité, et par ricochet, contre la démission du président et de son frère», ont-ils lâché. Cela nous renseigne, si besoin est, sur le sentiment de solidarité des joueurs envers les Bénaissa. Une perception qui coule de source. Les supporters affligés par le huis clos Lors de son reportage, Nessma a fait une virée du côté des supporters. Ceux qu'elle a apostrophés ont manifesté leur mécontentement quant au huis clos requis par la commission de discipline de la LNF. Les supporters se disent scandalisés par une telle décision jugée injuste et sectariste. Les joueurs bravent la psychose Comme tout un chacun sait, les joueurs ont dû fuir Bel-Abbès pour préparer leur match face à Marouna à Ain Türk de crainte qu'ils soient la cible de violences de la part d'une frange de fanatiques frénétiques lesquels n'ont pas admis le faux pas contre Saoura. Malgré d'éventuelles bravades, les joueurs ont décidé de retourner aux entraînements mais cette fois-ci au stade du 24-Février-56. Ainsi, les hommes de Benyellès refusent de se faire gagner par la frayeur et l'hallucination. C'est peut-être là une autre source de remobilisation pour les Vert et Rouge.
