«La venue d'un nouveau coach à Hull City a précipité mon départ» «Si Reims monte, j'aimerais rester» Le journal français Ouest-France a consacré, dans son édition d'hier, un portait sur l'actuel meilleur buteur de Reims, l'attaquant algérien, Kamel Fethi Ghilas. Ce dernier, qui semble avoir retrouvé toutes ses sensations cette saison, après près de deux ans de galère, fait les beaux jours du club rémois, qui paraît plus proche que jamais d'un retour en Ligue 1. Privé de la dernière Coupe du monde dont il avait réalisé la totalité de la campagne qualificative avec les Verts, le Marseillais, traumatisé, s'est forgé un mental de plomb. «Depuis ça, j'accepte les choses comme elles sont. Je ne me prends plus la tête», a-t-il assuré au dit quotidien français, avant de poursuivre : «La sélection me manque ! A moi de bosser encore plus pour lui donner mal à la tête, au moment de faire ses choix. Mais je respecterai chacune des décisions.» En attendant 2014 où il aspire naturellement «faire partie de l'aventure». «La venue d'un nouveau coach à Hull City a précipité mon départ» Comme tout le monde le sait, Kamel Ghilas demeure toujours la priorité de Hull City, club qu'il a rejoint à l'été 2009. Après un début prometteur avec le club anglais, l'attaquant des Verts a connu une période délicate qui l'a poussé à demander un départ. Le joueur explique cette période : «J'ai vécu six bons premiers mois, mais après, il y a eu changement d'entraîneur (Nick Barmby à remplacé Phil Brown). Je n'entrais pas dans les plans du nouveau coach. Même les supporters ne comprenaient pas.» «Si Reims monte, j'aimerais rester» Comme cela était le cas la saison dernière avec Arles-Avignon, cette saison encore, le joueur évolue sous forme de prêt à Reims. Très à l'aise au sein de ce dernier, le joueur n'envisage pas forcément un nouveau départ. Pour lui, si le club accède en Ligue 1, sa préférence sera de rester.«Dès mes premiers jours ici, je me suis senti à l'aise. Le coach (Hubert Fournier) me fait totalement confiance. Franchement, si on monte, j'aimerais pouvoir rejouer en Ligue 1. Mais je ne suis pas maître de ma situation (prêt sans option d'achat). Il faudra discuter.» «J'avais hâte de refaire parler de moi» Prêté à Arles-Avignon, la malchance a poursuivi l'Algérien. Une fracture de la malléole plus tard, il a quand même conclu l'exercice 2010-2011 parmi l'élite (19 matchs, 2 buts). A la clé, un retour expéditif en L2 pour le club du Vaucluse. Puis un nouveau prêt. «J'avais hâte de refaire parler de moi, En France ou ailleurs», explique l'intéressé. «J'ai souvent bougé depuis que je suis pro. Ça m'a toujours réussi. Je suis parti deux ans au Portugal au club de Vitoria Guimarães (53 matchs, 18 buts entre 2006 et 2008). J'ai connu la montée en Superliga et jouer le tour préliminaire de la Ligue des Champions (éliminé par le FC Bâle en 2008). Ensuite, au Celta Vigo (D2 espagnole, 29 matchs, 16 buts entre 2008 et 2009), ça a bien marché aussi.» «Je ne perds pas l'espoir de porter un jour le maillot de l'OM» Fan attitré de l'Olympique de Marseille, Kamel Ghilas aurait certainement souhaité jouer au moins une saison pour son club de cœur. Une possibilité qui demeure toujours dans ses cordes, assure-t-il. «Je ne perds pas tout espoir de porter un jour ce maillot... Quoiqu'il arrive, je garderai le cœur marseillais». Reste à savoir maintenant si son appel sera entendu par Didier Deschamps.
