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Le Buteur chez les Makhloufi à Souk Ahras
Publié dans Le Buteur le 09 - 08 - 2012

Makhloufi : «Le ministre m'a appelé pour me féliciter» Khalti Chahla (sa mère) :«Son père ne voulait pas de l'athlétisme, mais j'ai toujours soutenu Taoufik»
Taoufik Makhloufi a offert à l'Algérie, mardi, sa première médaille d'or aux Jeux olympiques de Londres 2012. L'enfant de Souk Ahras a vite fait de mettre fin à la polémique en survolant la finale du 1500 m, s'inscrivant ainsi dans la lignée de ses illustres aînés, Noureddine Morceli (1996, Atlanta), Hassiba Boulmerka (1992, Barcelone) et Nouria Benida-Merrah (2000, Sydney). Cette victoire vient ainsi laver l'affront subi par l'athlétisme algérien qui a multiplié les échecs depuis le début des Jeux. Il était attendu, il n'a pas déçu. En dépit d'une possible suspension vite levée, Taoufik Makhloufi ne s'est pas laissé gagner par le doute. Il a couru vite, très vite et il a gagné. «Je n'y ai pas pensé du tout pendant la course. J'ai toujours voulu cette médaille d'or et j'espère que cela va ouvrir une nouvelle ère pour le 1500 m en Algérie. Je tiens à dédier cette médaille à tous les Algériens en ce mois de Ramadhan», a-t-il dit à chaud. Au même moment, des cris de joie, des youyous ont retenti un peu partout dans le pays. A plus forte raison à Souk Ahras, d'où Makhloufi est originaire. Là-bas, on a tenu à fêter l'enfant prodigue comme il se doit.
La cité Ahmed Draia en liesse
C'est à croire que Sedrata est le cœur de Londres. La ville qui a enfanté un autre héros, Anthar Yahia s'il vous plaît, ne cachait pas sa joie. Des youyous, des scènes de liesse, la cité Ahmed Draia où réside le champion olympique, habituellement calme, a fait la fête jusqu'au s'hour. Les jeunes du quartier qui ont suivi la course en groupe, ont fêté leur champion comme il se doit.
Un drapeau algérien orne la maison familiale
La cité Ahmed Draia est retombée dans sa monotonie ramadhanesque en cette chaude journée de mercredi. Les traits sont moins crispés que d'habitude, mais tous ont vaqué à leur train-train habituel après une nuit de liesse. On s'invite chez les Makhloufi. Impossible de rater la maison familiale dont l'entrée est ornée par un drapeau national. Le père était à l'accueil. Il a dû répéter les mêmes gestes, les mêmes paroles, raconter ses émotions inlassablement des dizaines de fois aux très nombreux journalistes qui défilaient chez lui dès le matin. Les Makhloufi sont ouverts et accueillants. Le père et l'oncle, le frère et deux amis étaient là pour recevoir leurs hôtes. Ceux-là ont suivi ensemble la course sur le petit écran. Ils racontent...
Sa maman n'a pas vu la course
On le disait, le papa, l'oncle, le frère, les sœurs et les deux amis se sont donné rendez-vous au salon familial pour suivre la course en direct. La maman, elle, leur a faussé compagnie. Ce n'est pas qu'elle n'a pas voulu voir son fils écraser cette course du 1500 m, mais émotive et sensible qu'elle est, elle a préféré vaquer à ses tâches domestiques dans l'espoir de chasser un tant soit peu ses angoisses. Son fils champion olympique, elle laisse éclater sa joie. Youyou... youyou ! La course, elle la verra le lendemain à 11h. Elle n'aura rien raté finalement. Alors là, pas question de louper la remise de la médaille !
Le frangin est resté sans voix
Tahar Makhloufi, le frère aîné, portait encore les séquelles de la soirée de la veille. Il a dû crier haut et fort sa joie pour qu'il perde ainsi la voix. Lui aussi aurait pu rêver d'une telle course, d'une telle gloire, car il partageait la même passion avec son frère. Mais le destin a voulu qu'il termine la course avant de l'avoir commencé, sa carrière n'ayant jamais réussi à décoller.
Il courait aux côtés de son frère, avant que la blessure ne le stoppe
Tahar Makhloufi nous confiait qu'il pratiquait la même discipline que son frère, avant qu'une blessure à la jambe ne mette fin à ses espoirs. Il faisait partie de l'équipe de la Protection civile, avant d'opter pour le Groupement des pétroliers, anciennement MCA, en 2009
Tahar Makhoufi : «J'étais convaincu que mon frère remporterait la médaille d'or»
«J'étais convaincu que mon frère remporterait la médaille d'or. Et aucun des candidats en lice ne pouvait contrecarrer le destin de Taoufik», dixit Tahar le frère du nouveau maître du 1 500 mètres. Malgré tout ce qui s'est dit au sujet d'une éventuelle absence en finale, le «Bolide» avait réussi, durant la course, images à l'appui, à se frayer un chemin en toute légalité entre ses adversaires kenyans qui voulaient retarder le sprint final, pour jouer un mauvais tour à notre héros national. Makhloufi finit par mettre tout le monde d'accord en remportant une médaille d'or à laquelle peu d'Algériens croyaient.
«Avant la finale, il m'a assuré qu'il sera sur le podium»
C'est toujours Tahar Makhloufi qui parle : «La veille de la finale, j'ai discuté un peu avec Taoufik. Il m'avait assuré qu'il sera sur le podium. Il était très confiant. J'ai compris que le drapeau algérien flottera dans le ciel londonien. Il m'avait dit que l'Algérie aura une médaille. Elle est en or, il la dédie au peuple arabe et à l'Algérie en particulier.»
Redjaimi refuse qu'on compare le geste de la victoire de Makhloufi à celui d'Usain Bolt
Il y a ressemblance entre le geste victorieux de Taoufik Makhloufi et celui dont nous a habitués Usain Bolt, le sprinter Jamaïcain champion olympique du 100 mètres, le geste du lanceur de javelot. Mais Redjaimi, l'ancien coach du nouveau champion olympique, dit que cela n'a rien à voir. Peu importe, les deux sont beaux et champions et Makhloufi nous a donné goût à la victoire dans une discipline qui est une spécialité nord-africaine, maghrébine.
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Tahar Makhlouhi (frère de Taoufik) :
«Je lui ai parlé juste avant la finale et il était sûr de gagner»
Après avoir passé la nuit à sillonner les rues de Souk Ahras aux cris de «One, two, three, viva l'Algérie !», Tahar Makhloufi, le frère du champion olympique, avait la voix enrouée au moment où il nous a fait ces déclarations. Il était l'un des rares à croire en son frère : «Je l'ai eu au téléphone avant la grande finale et il m'a dit qu'il était certain de gagner la course. Pour ma part, je savais que la médaille d'or n'allait pas lui échapper depuis la première course des séries, je n'avais pas le moindre doute.» Lorsqu'il nous a fait ces déclarations, Tahar n'avait pas encore parlé avec son frère : «Je n'en avais même le temps car après la course, je suis sorti dans la rue manifester ma joie avec les gens de la ville.»
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Khalti Chahla (sa mère) :
«Son père ne voulait pas de l'athlétisme, mais j'ai toujours soutenu Taoufik»
Khalti Chahla, la mère de Taoufik, était submergée par le bonheur au lendemain de la victoire de son fils : «Je n'ai jamais cessé de prier Dieu pour qu'il réalise tous ses rêves et le sport en faisait partie. Malgré l'opposition de son père qui ne croyait pas qu'il y avait de l'avenir dans le sport et qui avait peur que Taoufik échoue dans ses études à cause de la course à pied, j'ai toujours soutenu mon fils et essayant à chaque fois de convaincre mon époux à le laisser faire la chose qu'il aime le plus. Finalement, mon fils m'a donné raison en représentant dignement l'Algérie.»
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Younès Makhloufi (son père) :
«Personne ne l'a aidé, il s'est formé seul»
«Après sa victoire, Taoufik m'a appelé et m'a demandé si on avait bien mangé car il savait qu'on était stressés et il n'avait pas tort car personne n'a pu réellement manger avant la course. Je ne suis pas un spécialiste de la course à pied, mais je savais que mon fils allait gagner, je me disais qu'après tous ces efforts et sacrifices, il ne pouvait pas passer à côté. Je me rappelais souvent le jour de sa naissance lorsque son grand-père l'a pris dans bras et lui a chuchoté : Toi tu seras un grand !»
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Il a failli mettre un terme à sa carrière en 2008
Ce que beaucoup de gens ignorent, c'est que le champion olympique des 1500 mètre a failli arrêter sa carrière. L'histoire nous a été racontée. Après avoir brillé dans les jeunes catégories sous la coupe de Redjimi, Taoufik Makhloufi a voulu franchir un pas. Dans une telle situation, il n'y avait mieux pour lui que de rejoindre le Mouloudia d'Alger, afin de progresser. Mais, le joueur n'a pas pu rejoindre le doyen des clubs algériens, au grand dame de l'athlète qui avait l'ambition de progresser encore. Il a ainsi décidé de mettre un terme à sa carrière. Son entraîneur a piqué une grosse colère contre lui, car après tous les sacrifices, il était inconcevable pour lui que Makhloufi baisse les bras. En quelques sortes, il voyait en lui un futur champion. Mais, Redjimi avait décidé de ne plus adressé la parole au jeune à ce moment-là, surtout qu'il était resté 48 jours sans entraînement. Le petit, encore junior à cette époque, va demander à plusieurs personnes une médiation avec son entraîneur qu'il estimait beaucoup (il était comme un frère pour lui). Finalement, Makhloufi a cédé aux caprices de son coach et a repris les entraînements avec une volonté de réussir. L'année suivante, soit en 2009, il a rejoint le Groupement sportif du pétrolier (ex-MCA) où il a tracé un nouvel élan à sa carrière, pour devenir champion olympique.
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Makhloufi : «Le ministre m'a appelé pour me féliciter»
Taoufik Makhloufi s'est exprimé sur les ondes de Radio algérienne internationale sur cette performance réalisée aux Jeux Olympiques de Londres. Interrogé sur les félicitations qu'il a reçues surtout si le Président de la république l'a appelé, le champion olympique dira : «Non, le Président de la république ne m'a pas appelé. Mais j'ai eu au téléphone le ministre (ndlr : ministre de la Jeunesse et des Sports) qui m'a félicité. Je sais que tous les Algériens sont heureux de cette consécration. Il est de nos traditions d'être solidaires. A chaque performance d'un Algérien, c'est l'ensemble du peuple qui est heureux.»
«A Souk Ahras, c'était comme une victoire de l'EN de football en Coupe du monde»
Concernant sa ville natale, Souk Ahras, Taoufik Makhloufi a raconté un peu cette joie indescriptible dans cette ville : «On m'a dit qu'à Souk Ahras, la joie était indescriptible. On dirait que l'Equipe nationale de football venait de remporter la Coupe du monde. C'est vraiment quelque chose d'extraordinaire. Ma joie est grande car j'ai procuré de la joie au peuple algérien.» Interrogé sur l'accueil qui lui sera réservé au retour de la délégation algérienne à Alger et qui sera sans doute digne d'un champion, il dira : «Je sais qu'à Alger, on m'attend avec une grande impatience.»
«Aujourd'hui, ma vie a vraiment changé»
Taoufik Makhloufi dira que sa vie a complètement changé depuis qu'il a remporté l'or aux JO : «Aujourd'hui, ma vie a complètement changé. Je suis devenu champion, très connu de tous les Algériens. Maintenant, il faut savoir gérer ça. Déjà après la course, je n'ai pas pu dormir.»
«La médaille remportée sur le 800 m au Bénin m'a mis plus en confiance»
Makhloufi a avoué que la médaille gagnée lors du Championnat d'Afrique au Bénin l"a mis plus en confiance. «La médaille d'or gagnée sur le 800 mètres lors du Championnat d'Afrique au Bénin m'a mis plus en confiance. Il y a aussi le temps réalisé durant cette course.»
«J'ai su gérer la période difficile»
Sa disqualification avant la finale du 1500 m a été aussi abordée. Notre champion a raconté comment il a géré cette période : «J'ai su gérer la période difficile comme il se doit. Je me suis mis dans la tête que j'allais prendre part à la course et Dieu merci, j'ai réussi mon pari. Je dédie cette médiale d'or à tous les Algériens et à tous les entraîneurs qui m'ont aidé dans ma réussite depuis que j'ai commencé à Souk Ahras
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Voilà comment Makhloufi est devenu un champion
Taoufik Makhloufi, le champion olympique du 1500 m, est sur les traces de Nouredinne Morceli, médaillé d'or des Jeux Olympiques d'Atlanta, et trois fois champion du monde, avant qu'il ne mette un terme à sa carrière, suite à son élimination lors de la demi-finale des JO de Sydney, en 2000. Voilà un aperçu sur la préparation du nouveau champion algérien.
Il a choisi, comme entraîneur, un spécialiste de demi-fond
Taoufik Makhloufi a choisi son entraîneur. C'est le Somalien Jama Aden Souleiymane qui l'a pris en main. Ce dernier a dirigé la préparation du champion olympique durant des mois, ce qui lui a permis de remporter l'or, la première pour les pays arabes durant cette compétition.
40 jours dans les montagnes du Kenya
Sachant que c'est au Kenya que les grands spécialistes du fond et du demi-fond se préparent, Taoufik Makhloufi a demandé à la Fédération algérienne d'athlétisme de liui prendre en charge un stage de préparation au Kenya. Celle-ci avait donné son avis favorable, et notre athlète s'est dirigé vers les montagnes du Kenya en compagnie de son entraîneur pour se préparer pendant 40 jours, soit du 5 janvier au 15 février.
Un second stage à Oman pendant 35 jours
Un second stage de préparation a eu lieu par la suite à Oman, pendant un peu plus d'un mois. Il a duré 35 jours à Muscat, et l'entraîneur somalien, Jama Aden, était très content de la réussite de ce stage. Juste après, les deux hommes se sont envolés en Suède pour un autre stage de préparation, en prévision du championnat d'Afrique qui allait se dérouler au Bénin.
Un mois au Bénin avant l'entame du Championnat d'Afrique
Après un repos, Makhloufi a demandé à la Fédération la programmation d'un stage de préparation au Bénin, juste avant le coup d'envoi du Championnat d'Afrique. Il est resté, en effet, un mois dans ce pays, à l'issue duquel il a pris part à un tournoi où il a décroché la médaille d'or.
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Prince Albert : «Makhloufi m'a émerveillé»
Grand fan de sport et d'athlétisme notamment, le prince Albert de Monaco n'a pas raté l'occasion du déroulement des Jeux Olympiques à Londres pour faire le déplacement en Angleterre et vivre l'événement de l'intérieur. Interrogé par la chaîne qatarie Al Jazeera Sport, tout de suite après la consécration de Makhloufi sur 1500 mètres, le prince Albert dira : «J'ai bien apprécié la course du 100 mètres et l'exploit réalisé par Usain Bolt. J'ai été émerveillé par la belle course de Makhloufi qui a réussi à créer la surprise en dépassant avec une certaine facilité tous ses concurrents. Le coup qu'il a réalisé lors du dernier tour est magnifique et démontre que l'athlète a bien travaillé ces derniers mois.»
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Bougherra : «En le voyant à la 5e place, j'avais eu peur pour lui»
Madjid Bougherra, le défenseur central de l'Equipe nationale et capitaine, a suivi la finale du
1500 mètres avec beaucoup d'intérêt. Le sociétaire de Lekhwiya nous a déclaré : «J'ai suivi cette course au vestiaire du stade, car j'étais avec mon équipe. La veille, j'avais entendu dire qu'il était complètement éliminé et hier, j'étais avec mon équipe, je n'ai pas pu suivre sur Internet l'évolution des choses. Au moment de la course, j'ai eu peur pour lui, parce qu'il y avait des Kenyans qui ont essayé de lui barrer la route.»
«Il a prouvé qu'il est le meilleur au monde dans sa spécialité»
Le capitaine des Verts dira aussi que Taoufik Makhloufi a prouvé qu'il était le meilleur dans sa spécialité du 1500 m : «Vraiment, il m'a épaté. Au départ, il était enfermé par les Kenyans, mais par la suite, il a sorti le grand jeu en écrasant tout le monde. Sincèrement, il est à féliciter. Il a prouvé qu'il était le meilleur au monde dans sa spécialité.»
«En tant qu'Algérien, c'est un immense honneur pour moi»
Avant de conclure, Madjid Bougherra estime que c'est un grand honneur pour l'Algérie d'avoir un athlète médaillé d'or aux JO dans cette spécialité : «C'est un grand honneur pour moi et pour tous les Algériens. L'essentiel est qu'on a un médaillé d'or à Jeux Olympiques. J'étais vraiment fier lorsque mes amis de Lekhwiya sont venus me féliciter.»
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Ghezzal : «La Jamaïque a Bolt, l'Algérie a Makhloufi»
Toujours aussi actif dans son réseau social préféré, Twitter, l'international algérien Abdelkader Ghezzal n'a pas manqué l'occasion de faire part de son émotion, après la consécration en Or de Taoufik Makhloufi sur 1500 mètres. Le pensionnaire de Bari a écrit plusieurs tweets tout de suite après la victoire de l'athlète algérien, devenu héros national. «Félicitations à notre international Makhloufi. Je suis très fier de toi. Qassaman retentira à Londres, j'en ai des frissons. Bien joué champion.» Cela, avant de comparer le natif de Souk Ahras au recordman du 100 metres, Usain Bolt. «La Jamaïque a Bolt, désormais l'Algérie a Makhloufi.» Voilà qui va faire plaisir à notre nouveau médaillé olympique.


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