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CAB : Bouarata s'en va, le capitaine quitte le navire
Publié dans Le Buteur le 11 - 10 - 2012


Le discours vieillot du coach ne passe plus
Il n'y aura plus d'entraînements sous la houlette de Rachid Bouarata, cette saison. Le bouillonnant coach du CAB a jeté l'éponge, comme dans un combat de boxe qui n'arrivera jamais à son terme. Le capitaine a décidé de quitter le navire. On se doutait, mais pas de manière aussi brusque et rapide. Nezar avait déclaré à qui voulait l'entendre que cette saison, il ne changera pas de coach. On est bien obligé de dire le contraire. Il semble que le numéro un des Rouge et Bleu n'a pas trop insisté pour le dissuader de quitter son poste. Le bateau CAB vague à va-l'eau depuis quelques semaines, et la barre technique va dans tous les sens. Pour revenir à cette séparation entre Bouarata et le CAB, cette saison, on peut dire qu'elle est différente de celle du dernier passage du coach chez les Rouge et Bleu du CAB. On n'a pas senti de la pression du président envers son entraîneur. Les supporters n'ont jamais décidé au CAB. Personne n'a demandé aux joueurs de voter pour ou contre le maintien du coach, comme ce fut le cas dans un passé récent.
Le discours vieillot du coach ne passe plus
Rares sont les joueurs qui ont pris la défense de leur coach, dans notre quête de la vérité. Aucun d'entre eux ne voulait pas faire de déclaration. En aparté, on avait entendu des anecdotes les plus biscornues, comme par exemple ce but de l'USMA inscrit par Seguer et que le coach croyait être l'œuvre de Gasmi. Trois gardiens testés en quatre matchs, après quatre journées seulement. Babouche quittait Batna sans se retourner et Sahraoui était mis au frigo. Methazem malgré toute sa bonne volonté manquant d'expérience, vient d'encaisser cinq buts en deux matchs. Bitam a pété un plomb. Fezzani est soupçonné de tricheries après plusieurs saisons de bons et loyaux services. A-t-on oublié un ou deux joueurs dans cette liste ? Sans doute, puisque Boutria et Charmat rongeaient leur frein avant d'être enfin mis dans le bain. Les joueurs racontent qu'à la mi-temps, dans un match où leur équipe était menée, qu'ils n'entendaient que des reproches. Pas un mot conciliant, une tape dans le dos, en signe d'encouragement. Même Hadi Adel qui défend son coach et dit qu'il s'entendait bien, semble-t-il, avec Bouarata est devenu une pâle figure sur le terrain. Mani Sapol a perdu son football. On laisse entendre, aussi, dans l'entourage des joueurs, que le fait de ne pas être convoqué est devenu comme un soulagement. Mais aucun joueur ne l'avouait ouvertement, parce qu'il risquait de provoquer le courroux du staff technique et des dirigeants.
Boulediab pète un plomb et s'accroche avec son président
Boulediab, qui restait jusque-là un élément sans problème, aurait pété un plomb à la suite de la défaite de son équipe contre l'USMH. Défenseur central de formation, Boulediab avait été aligné samedi dernier sur le flanc gauche de la défense. Un rôle qu'il n'avait pas pour habitude de tenir. On lui reproche d'être passé à côté de son sujet. Le staff technique l'avait remplacé par Abdelmalek Bitam après 20 minutes de jeu seulement. Le défenseur aurait eu une prise de bec avec son président.
Tant que Bouarata était à la barre technique, Babouche n'avait pas l'intention de revenir
Cette affirmation, le gardien du CAB n'a pas cessé de la répéter, depuis son départ. Il s'est senti lésé. Il estimait qu'il n'avait pas fait d'erreur pour être écarté, après le match nul contre le CABBA. Parti à Collo, auprès sa famille, le portier du CAB ne répondait pas aux questions des journalistes. Babouche aurait clairement expliqué aux responsables du CAB et aux supporters qui n'ont pas cessé de l'appeler au téléphone : «Tant que Bouarata est à la barre technique, je ne reviendrai pas.» Babouche nous a même confié qu'il était sur le point de mettre un terme à sa carrière. Pourtant, à 34 ans, Babouche reste une valeur au CAB. Et ce qui vient de lui arriver et ce qui est arrive au CAB aurait pu être épargné. Tout le monde s'accorde à dire que le coach qui est en exercice sur les terrains de football depuis plus de 20 ans, n'a pas changé de comportement avec ses joueurs et n'a pas évolué d'un iota. Il n'est pas dans nos intentions de parler de ses compétences, les techniciens le feront à notre place. Mais force est de reconnaître que le coach champion d'Algérie avec le MOC de feu Dhiabi en 91, et qui avait quelques années plus tard mené l'USMAB à la place de leader, à la fin de la phase aller, avant de céder sa place à Ouardi qui a continué le travail de Bouarata, que le discours sévère et autoritaire ne prend plus. Il est révolu le temps où des joueurs interpelés par le coach durant un match arrivaient en courant la peur au ventre vers la ligne de touche les mains derrière, la tête baissée écoutant les remontrances de l'entraîneur.


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