Une affaire avec beaucoup de zones d'ombre Trois semaines après le début du championnat, Boualem Charef n'a toujours pas signé son contrat avec l'USMH. Raison pour laquelle la FAF ne lui a pas encore délivré la licence d'entraîneur qui lui permet de faire partie de la liste des cinq membres autorisés à rester sur la main courante lors des matches de championnat pour diriger librement son équipe. La licence provisoire qui lui a été établie par la ligue a expiré le 22 août dernier. En prévision de la rencontre de ce week-end, Charef et les dirigeants de l'USMH se doivent de trouver une solution à ce problème qui permettra au coach de prendre place sur le banc. La direction du club l'a pourtant payé Le plus incompréhensible dans cette histoire, c'est que Charef a bel et bien perçu sa première tranche de signature. Cela fait, en effet, plus d'une semaine que le coach harrachi a empoché ses 300 millions de centimes représentant sa première tranche de la prime de signature, sans pour autant signer son contrat. Du moins, c'est ce qu'on apprend d'une source sûre. Cela paraît absurde qu'un entraîneur, qui a perçu la totalité de sa première tranche qu'il attendait, ne signe pas son contrat, chose qui le privera de diriger son équipe à partir du banc, pour défaut de licence. Certains sont allés jusqu'à dire qu'il s'agit là de négligence. Mais cette version ne tient pas la route, parce qu'il y a risque de voir l'entraîneur en chef se faire refuser l'accès sur la main courante ce week-end à l'occasion du match contre le WAT. Une affaire avec beaucoup de zones d'ombre En tout cas, rien n'est clair dans cette affaire où, vraisemblablement, il y a des zones d'ombre que seuls Laïb et Charef en connaissent les dessous. Selon les responsables de l'USMH, on apprend que Charef a plusieurs fois été invité à passer au bureau pour parapher son contrat, mais il ne l'a pas encore fait. Ainsi donc, si l'on tient compte du fait que ce technicien a empoché son argent, l'on se demande alors pourquoi il temporise pour parapher son contrat. Cette question a tendance à devenir le sujet privilégié des supporters de l'USMH. Inquiets et surtout curieux de connaître les dessous de cette histoire, ces derniers s'interrogent sur les raisons réelles qui empêchent Charef de signer son contrat. Si ce dernier justifiait son refus de signer le contrat à cause du fait qu'il n'avait pas perçu son argent, aujourd'hui rien ne l'empêche de le faire. A moins qu'il y ait d'autres raisons qu'on ignore qui seraient à l'origine de cette situation qui pénalise en premier lieu le club. N. R. Laïb déçu par certaines nouvelles recrues «Pour certains, nous sommes conscients du retard» Mohamed Laïb, le président de l'USMH, n'a pas admis que certaines nouvelles recrues aillent se plaindre aux journalistes pour n'avoir pas encore reçu leur première tranche. Le président de l'USMH était d'ailleurs dans tous ses états au moment où nous l'avons joint pour avoir des précisions sur la situation financière des joueurs et, surtout, celle des nouvelles recrues. «Pour certains, nous sommes conscients de leur situation. Je fais allusion aux joueurs titulaires pour lesquels nous sommes en train de courir jour et nuit pour nous procurer l'argent nécessaire pour les payer.» * «Les autres doivent encore attendre» «Concernant les autres joueurs qui n'arrivent toujours pas à s'accrocher et pour lesquels nous avons déboursé beaucoup d'argent pour racheter leur libération, ils doivent savoir qu'ils sont en période de formation et d'adaptation, pour espérer pouvoir atteindre le niveau requis qui leur permettra de s'imposer en première division. Ils ne doivent pas se comparer aux anciens qui ont plus d'expérience et qui sont considérés comme étant des cadres de l'équipe. Aussi, ils ne doivent pas oublier que nous avons déboursé pour eux, il y a à peine quelques semaines, près de 300 millions de centimes pour leur libération. Je sais que les 5 millions de centimes que nous leur avons octroyés sont presque un salaire. Mais pour l'instant, on ne peut leur donner plus que des salaires, en attendant qu'ils se perfectionnent et qu'ils puissent concurrencer véritablement les autres titulaires. C'est une question de temps, on verra plus tard ce qu'ils pourront apporter à l'équipe. Je compte beaucoup sur l'apport financier des dirigeants, surtout ceux qui n'ont pas encore payé leur part. On attend également la subvention de l'APC d'El Harrach qui ne saurait tarder.» Boutrig : «Faut faire attention à cette équipe de Tlemcen» Le gardien de but harrachi Boutrig, que nous avons interrogé la veille du match contre l'équipe du WAT, s'est montré quelque peu méfiant vis-à-vis de cet adversaire dont il semble connaître la valeur. «On ne doit pas croire que la victoire est déjà en poche, juste parce que la rencontre se déroulera sur notre terrain. Je connais cette équipe qui est capable de nous poser de sérieux problèmes, sachant que ses attaquants jouent parfaitement bien le contre. Il faudra donc faire attention.» A deux jours du match contre le WAT Mebarakou : «On ne leur cèdera aucun point» * Vous allez accueillir le WAT ; comment se présente pour vous ce match ? Pour une rencontre à domicile, on aimerait bien offrir une autre victoire à nos supporters, après celles contre l'ASO et le CABBA. Il faut reconnaître que l'équipe de Tlemcen est redoutable en déplacement. Elle l'a d'ailleurs prouvé contre l'USMA. Mais bon, comme on n'a pas le choix, on fera tout pour réaliser le meilleur résultat possible. * On comprend par là que vous craignez cette rencontre ? Non, pas du tout, mais je dirai que ç'aurait pu être plus facile pour nous, s'il s'agissait d'une équipe du milieu du tableau. Tlemcen, en tant que leader, viendra pour défendre son statut. * Quelles sont vos intentions, à quelques heures seulement du coup d'envoi de la rencontre ? Nos intentions sont claires : la victoire et rien que la victoire. Le groupe est animé d'une très grande volonté pour s'assurer les trois points. Personnellement, je reste très confiant quant à la réalisation d'un résultat positif. Entretien réalisé par Nacereddine RATNI Charef met en garde les joueurs La séance d'entraînement d'avant-hier a été précédée d'une petite réunion provoquée par l'entraîneur en chef. En fait, c'était une réunion ordinaire où Charef, toujours aussi méfiant, a voulu mettre en garde ses joueurs contre un quelconque excès de confiance, à quelque deux jours du match contre le WAT. N'ayant pas admis le relâchement de son équipe qui a permis au CABBA de réduire par deux fois le score, Charef est revenu sur le dernier match pour mettre en garde ses joueurs sur ce genre de renversement de situation. Il est vrai qu'après avoir mené au score par 3 à 0, l'USMH a failli se faire rejoindre au tableau d'affichage. L'entraîneur a également profité de la présence de tous les joueurs pour corriger certaines erreurs qu'il a constatées face au CABBA. Bouchemal et Hanitser rejoignent le groupe Bouchemal et Hanitser, qui ont brillé par leur absence lors de la séance de reprise, ont finalement rejoint le groupe mardi après-midi. Dès leur arrivée au stade, ils se sont dirigés directement à l'entraînement non sans justifier leur absence la veille. En fait, ces deux joueurs, profitant des deux jours de repos que leur a accordé Charef, étaient rentrés chez eux : le premier avait pris la direction de Ouargla où résident ses parents, alors que le second a pris la route d'Oran. En fait, ils ont justifié leur retard à cause d'un problème de transport. Bouchemal et Aïssaoui d'attaque contre le WAT Les joueurs Bouchemal et Aïssaoui, dont la participation au match contre le WAT était incertaine, seront finalement alignés d'entrée. Pour le premier cité, sa blessure au genou contractée face à la JSK n'est plus qu'un mauvais souvenir. Il a d'ailleurs pris part aux dernières séances d'entraînement sans problème aucun. Quant à Aïssaoui, après avoir purgé sa suspension et en tant que joueur titulaire indiscutable, il devra reprendre sa place dans l'entre jeu.
