Haddou pointé du doigt Alors qu'on annonçait pompeusement que le CRT allait réussir une bonne saison 2012/2013 et même jouer pour une place d'honneur, surtout après le nul ramené de Saïda lors de le première journée, voilà que la réalité du terrain transforma le rêve des milliers d'inconditionnels des Rouge et Blanc en cauchemar. Les contre-performances se succèdent aux contre-performances, au point où dès la deuxième journée, l'équipe du CRT occupa la place de lanterne rouge jusqu'à à l'ultime journée de ce challenge, enregistrant le plus mauvais parcours de son histoire, avec 23 défaites en une saison sportive et essuyant des défaites humiliantes de 6, 7 voire 10 buts à 0, à tel point que l'équipe est devenue la risée de tout le monde et chaque équipe qui veut soigner son goal-average le fera sur le dos de cette équipe. La responsabilité est partagée Le triste sort de l'équipe chère au regretté Omar Sikki dans ce challenge 2012/2013 incombe à plusieurs parties influentes dans la maison témouchentoise, d'abord à l'ex-équipe dirigeante qui a préféré quitter le club sans même organiser une assemblée générale pour présenter son bilan ainsi que sa responsabilité dans la libération de plusieurs joueurs talentueux qui auraient pu apporter un plus à cette équipe du CRT. Nous citerons les noms de Hachem, Tlemçani, Beldjillali et bien d'autres. ----------------------- Haddou pointé du doigt La nouvelle direction conduite par Haddou Houari et le manager Larbi Abdelbaki est aussi responsable de la débâcle du CRT puisqu'elle n'a pas su ou pu réunir les conditions nécessaires permettant à une équipe de Ligue 2 de travailler normalement. La direction a tout le temps tergiversé pour régulariser les salaires des joueurs, au point où ces derniers, las de ne rien voir arriver, jouaient presque sans âme. Le motif de l'absence de liquidités a influé négativement sur le rendement des coéquipiers de Belaalem lors des premiers matchs puis sur leur parcours d'une saison à mettre aux oubliettes. Le silence des actionnaires Les huit membres actionnaires du club regardaient la direction du club agir, mais eux sont restés dans un silence de mort. Ils n'ont même pas osé contester la désignation de l'entraîneur Amrouche qui a enregistré une série de revers, sans même être inquiété par personne. Alors que les joueurs réclamaient leur dû, ils sont restés sans même réagir. Plusieurs de ces membres actionnaires n'assistaient même pas aux matchs du CRT et ne se souciaient guère des problèmes des joueurs. Ce qui a conduit à la détérioration de la situation interne du club. Les anciens joueurs doivent réagir Les anciens joueurs, eux aussi, sont responsables de ce qui est arrivé à leur équipe, du moment que plusieurs parmi eux ont vu le bateau du CRT couler sans réagir ou demander des comptes auprès des responsables. L'indifférence des autorités Les autorités locales ne sont pas en reste, du fait que le club étouffait sous une crise financière sans précédent et personne n'a bougé le petit doigt pour assister ce club. Pourtant, des formations bien nanties ont reçu des milliards de la part des autorités de leurs localités, mais celles de Aïn-Témouchent trouvaient de faux prétextes en affirmant que le club a un statut professionnel et que par conséquent, on ne pouvait l'aider. Je n'arrive pas à expliquer comment des clubs comme le MOB, le MCO, l'ASMO, le MOC, le WAT et l'USMB, des clubs profesionnels, ont pu bénéficier des subventions de leurs municipalités ou c'est uniquement le CRT qui a statut de club professionnel. Les pouvoirs publics sont aussi responsables Les instances sportives ont une grande part de responsabilité dans ce qui est arrivé au CRT et d'autres clubs dits professionnels, du fait qu'avec les promesses des pouvoirs publics de venir en aide aux clubs professionnels, il n'en est point, la quasi totalité des clubs attendent les 10 milliards promis par le ministère de la Jeunesse et des Sports, mais ces milliards tardent à renflouer les caisses des clubs. Comment des clubs démunis et sans sponsors, comme le CRT, peuvent gérer les charges relatives à la gestion d'un club sans le sou ? Voilà une question qui mérite une réponse par ceux qui ont décidé d'instaurer le professionnalisme.