Barbari officiellement à la JS Saoura Les fins de saison passent et se ressemblent au sein de la formation d'El Terradji El Moustaghanemi. Après la clôture du championnat, les jeunes se retrouvent dans l'expectative, ils n'ont d'autre choix que de patienter. Benali n'échappe pas à la règle, lui qui attend comme ses camarades un signe de l'administration concernant le règlement de ses salaires impayés. Il nous fait part des angoisses de ces attentes. Que fait Benali actuellement ? (Sourire), hormis le repos et les soins de ma cheville je patiente comme tous mes camarades. Soyez plus explicite. Cela fait trois semaines que le championnat est terminé. Depuis, on attend que l'administration nous appelle pour régulariser nos salaires impayés, donc on ne fait que patienter. Etes-vous prêt à prolonger votre contrat ? Je ne suis pas contre la prolongation si on trouve un terrain d'entente qui arrange les deux parties. Oui, je suis prêt à prolonger. L'administration, vous a-t-elle promis de vous payer ? Oui, elle a promis de nous payer, mais on ignore comment et quand. C'est une véritable angoisse. On nous doit huit mois de salaires de cette saison et quelques salaires de la saison dernière, on ignore quand on va nous les verser. J'espère qu'on nous accordera au moins quatre mois de salaires de la saison dernière. On a l'impression que cette affaire de salaire vous perturbe... C'est le cas de la dire. On ne veut pas vivre le même scénario de la saison dernière où on a terminé la saison avec dix mois de salaires impayés, ce qui nous a privé de passer des vacances et de subvenir à nos besoins quotidiens. Il est vrai que l'administration a fait de son mieux pour honorer ses engagements, mais la situation reste difficile pour elle avec les dettes antérieures des créanciers. C'est donc tout à fait normal qu'on soit perturbés car à chaque fois qu'on paye des dettes, ce sont les joueurs qui subissent les conséquences. Sincèrement, envisagez-vous de partir ? Je n'ai jamais songé à partir. Vous savez, dans ce métier de football, tout peut arriver. Comme on dit, on ne sait pas ce que nous réserve le destin. Les supporters n'arrivent toujours pas à digérer cet échec. Un commentaire ? Je les comprends parfaitement, mais je leur dirai que j'ai la conscience tranquille car j'ai fait de mon mieux pour leur redonner le sourire. Maintenant, il faut accepter sportivement cet échec. Le plus important est de tirer les enseignements nécessaires et de rectifier le tir afin de repartir du bon pied la saison prochaine. D'ailleurs, mon successeur ne trouvera pas de difficultés pour gérer l'équipe. On vous laisse conclure... J'espère que l'administration arrive à régulariser les joueurs dans les meilleurs délais pour leur permettre de prendre des vacances et de bien se refaire le moral pour la préparation de la nouvelle saison qui sera consacrée à l'accession en Ligue 1.
--------------------- Barbari officiellement à la JS Saoura Après que le buteur de l'ESM, en l'occurrence Belgherbi, qui vient d'opter pour la JSM Béjaïa, c'est autour du milieu de terrain récupérateur Barbari, de quitter officiellement son club pour rejoindre la JS Saoura. Dans ce contexte, l'Espérance de Mostaganem vient de perdre deux pièces maîtresses. La crise financière persiste toujours La crise financière à l'ESM a atteint son paroxysme et le club risque de ne pas débuter la préparation du championnat à l'image des autres formations. Les caisses du club sont entièrement vides et les joueurs s'impatientent pour leur dû. Une fin de saison au goût d'inachevé Les joueurs de l'Espérance de Mostaganem ont été critiqués, peut-être à tort, pour n'avoir pas réaliser leur objectif tracé depuis le début de la saison. Certains de ceux qui ont suivi le parcours d'El Terradji El Moustaghanemi sont allés vite en besogne en parlant d'un ratage pour la troisième fois consécutive. Un sentiment de regret se lisait sur les visages des Espérantistes de Mostaganem. Le président à la recherche de moyens financiers... Le boss d'El Terradji El Moustaghanemi n'arrive toujours pas à trouver des sources de financement. Depuis plusieurs mois, Zerrouki se débrouille comme il peut pour collecter les fonds et essayer de mettre son équipe dans les meilleures conditions possibles. Seulement, cette situation l'a incité à revoir ses calculs. La situation risque d'être critique Il est grand temps que toute la famille d'El Terradji El Moustaghanemi se mette derrière son équipe pour la faire sortir de cette situation qui aura de graves conséquences sur l'avenir de l'ESM si rien ne se fait dans les plus brefs délais.
