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Rapport de la CNUCED sur l'investissement : Entre libéralisation et réglementation
Publié dans Le Financier le 07 - 08 - 2010

Bien que la tendance générale soit à la libéralisation, 31 des nouvelles mesures de politiques nationales visaient à réglementer plus rigoureusement l'IED.
C'est ce que relève la CNUCED, (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement), dans son dernier rapport sur l'investissement. «Ces mesures répondent en partie au souci accru de protéger les industries stratégiques, les ressources nationales et la sécurité nationale», explique la CNUCED. Les crises récentes - crise des marchés financiers et conséquences des hausses des prix des denrées alimentaires, notamment - ont aussi renforcé la volonté de réglementer des secteurs spécifiques. Ainsi, de nouvelles dispositions limitant la participation étrangère ont été introduites dans certains secteurs, ou bien les procédures de sélection et d'approbation des investissements, ont été rendues plus strictes, parfois pour des raisons de sécurité nationale. «dans l'ensemble, les pays continuent à libéraliser et à promouvoir l'investissement étranger, même s'il y a aussi davantage de mesures nouvelles, visant à réglementer l'investissement étranger. Les pays restent réceptifs à l'IED, qu'ils considèrent comme une importante source extérieure de financement pour le développement» souligne le document. En termes de chiffres la CNUCED enregistre un fort déclin des IDE au niveau mondial en 2009 : 1114 milliards de dollars contre 1771 milliards en 2008, soit une baisse de 37%, après la contraction de 16% en 2008. Les flux ont toutefois cessé de diminuer au cours du second semestre 2009, et un timide redressement a été enregistré au premier semestre 2010. Les années 2011 et 2012 s'annoncent de bons augures. La CNUCED prévoit une hausse des flux d'IDE plus vigoureuse. Les pays MED ont pour leur part, attiré des flux totaux de 42,1 milliards de dollars en 2009, contre 64,2 en 2008, c'est-à-dire une baisse de 32%. La part des pays MED dans les IDE mondiaux repasse en dessous de la barre des 3%. En termes de tendances géographiques, la CNUCED enregistre un fait marquant en 2009 : les pays en développement et en transition, absorbent près de la moitié de l'IDE, et en émettent le quart. Leur poids en tant que source d'IDE devrait continuer de croitre. La CNUCED évoque ainsi de nouvelles sources d'IDE pour le continent africain : les multinationales des pays en développement essentiellement, mais également les IDE intra-régionaux, qui sont en hausse. Le Maroc et la Tunisie ont orienté respectivement 55 et 84% de leurs IDE vers l'Afrique du Nord en 2009. Les données de l'Observatoire Anima –MIPO sur les annonces d'IDE dans les pays MED, sont ainsi bien corrélées à celles de la CNUCED, qui enregistre les flux réels d'IDE. Pour rappel Anima, une plate-forme multi pays de développement économique de la Méditerranée, un réseau qui réunit plus de 70 Agences gouvernementales et Réseaux internationaux du pourtour méditerranéen, évoque, dans son dernier rapport sur les Investissements Directs Etrangers et partenariats vers les pays MED en 2009, “une heureuse surprise” en termes de volume d'Investissement Direct Etranger, reçu par l'Algérie en 2009. L'adoption en 2008 de mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers pouvait laisser présager un ralentissement des IDE vers l'Algérie. Ces mesures prévoient notamment la généralisation du partenariat avec l'obligation pour un investisseur étranger de s'associer à un partenaire algérien à hauteur de 51% du capital social au minimum, la création de nouvelles démarches administratives (déclaration auprès de l'Agence nationale pour le développement de l'investissement), le recours obligatoire au marché local, etc. “Or, malgré ces contraintes, la progression des Investissements Directs Etrangers en Algérie est l'une des plus fortes de la région pour l'année 2009”, souligne Anima. Le nombre de projets se maintient et les montants nets annoncés passent de 1,5 à 2,5 milliards d'euros d'après l'Observatoire Anima-Mipo. Ces bons chiffres sont, cependant, imputables quasi exclusivement au secteur de l'énergie, qui représente à lui seul, 9 des 10 projets de l'année. les autres secteurs de l'économie algérienne attirent peu de capitaux étrangers, hormis celui de la banque, boosté par le règlement adopté en 2008, qui exige que le capital minimum des banques et les succursales de banques soit quadruplé pour passer de 2,5 milliards de dinars à 10 milliards de dinars. Le bilan 2009 est donc mitigé : si l'on peut se réjouir de ne pas enregistrer d'impact évident des mesures prises, la diversification industrielle qui préparera l'Algérie à l'après-pétrole, n'avance guère. Même le secteur de l'énergie risque de pâtir, cette année de la quasi-paralysie de Sonatrach. Aucun partenariat n'a été conclu depuis la mise en cause d'une dizaine de hauts responsables de Sonatrach, dans une affaire de passation irrégulière de marchés en janvier 2010. Il faut, peut être, compter, sur le secteur des assurances qui commence à drainer des capitaux étrangers, avec l'entrée en lice des assureurs français, la Macif en partenariat avec la SAA et d'AXA.

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