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Les grands moments économiques de l'Algérie pour année 2010
Publié dans Le Financier le 29 - 12 - 2010


2eme partie
Je me propose d'analyser le bilan de l'année 2010 en sept parties interdépendantes comme suite : I- L'année 2010 a vu les ondes de chocs de la crise mondiale d'octobre 2008, qu'en est-il pour l'Algérie ? -II- L'année 2010 a vu des scandales de corruption à répétition - III- L'année 2010 a vu la généralisation du CREDOC et un nouveau code des marchés publics-IV – L'année 2010, a vu l'encadrement de l' investissement étranger-V- L'année 2010 a vu continuer le feuilleton DJEEZY- VI- En 2010, l'Algérie demande la révision de l'Accord d'Association avec l'Union Européenne et enfin VII- En conclusion, l'année 2010 a vu l'intensification de la dépense publique, mais une instabilité juridique et le manque de visibilité dans la politique socio-économique
III- L'année 2010 a vu la généralisation du CREDOC et un nouveau code des marchés publics
Le gouvernement entend faire du CREDOC le seul moyen de paiement selon la loi des finances complémentaire 2010. Le crédit documentaire CREDOC est tout engagement pris par une banque pour le compte d'un tiers (donneur d'ordre) ou pour son propre compte de payer à un bénéficiaire (prestataire de service, vendeur, fournisseur...) un montant déterminé sur présentation, dans un délai fixé, des documents conformes aux termes et conditions fixés dans le contrat. Or le passage sans transition du Remdopc au Credoc du fait à la fois de l'importance de la sphère informelle, a fortement pénalisé la majorité du tissu productif constitué de PMI/PME (la structuration des entreprise y compris publiques étant la suivante : - 49,90 % personnel -32,14 % SNC -13,32 % SARL -4,64 % SPA dont Sonatrach et Sonelgaz).n'ayant pas les fonds de roulement. Et surtout que le système financier est bureaucratisé dont les réformes sont souvent annoncées mais différées car lieu de redistribution de la rente, enjeu énorme de pouvoir, (le Crédoc étant une pratique normale dans une économie structurée mais coûtant plus cher que le Remdoc) ce qui fait que ces mesures non adaptées n'ont pas eu les effets escomptés comme la baisse de la valeur des importations , ces dernières étant liée à l'importance de la dépense publique et surtout à sa mauvaise gestion. Cela devrait inciter à une réorientation de l'actuelle politique économique pour la période 2010/2014, la valeur des importations n'ayant baissé que de 1% en valeur entre 2008/2009 (somme dérisoire), l'essence, autant que l'inflation de retour, étant l'envolée de la dépense publique de 200 milliards de dollars entre 2004/2009 ( aucun bilan est ce l'intégralité a été dépensée ?) , avec une injection projetée de 286 milliards de dollars dont 130 de restes à réaliser du programme 2004/2009 avec d'importantes réévaluations et donc des surcoûts exorbitants.
Quant au nouveau code des marchés publics, la loi de finances complémentaire 2010 a introduit plusieurs mesures au titre du soutien au développement de l'investissement et des entreprises locales en adoptant les mesures suivantes : exonération de la production locale des médicaments de la taxe sur les activités professionnelles ; octroi de la garantie de l'Etat aux crédits bancaires alloués aux entreprises publiques stratégiques dans le cadre de leurs investissements de modernisation, et prise en charge par l'Etat ; instauration d'une taxe sur les véhicules de touristes, de transport de voyageurs fonction du cylindre et des véhicules lourds, les engins de travaux importés, pour encourager la production industrielle nationale, l'autorisation de l'importation de chaînes de production rénovées, en vue d'encourager l'investissement local et la délocalisation d'activités par les investisseurs étrangers. Concernant la nouvelle mouture du code des marchés publics elle privilégie les opérateurs locaux qu'ils soient publics ou privées « la préférence nationale » dans l'attribution des marchés publics a été relevé de 15% à 25%. Cela concerne la marge maximale de préférence reconnue à l'entreprise locale dont le capital est majoritairement national, ainsi qu'aux produits et services locaux lors des soumissions aux marchés publics. Cette profonde révision du code des marchés publics, selon le communiqué du conseil des Ministres aurait pour objectif de faciliter la transparence dans la gestion des deniers publics, de consolider les instruments de prévention et de lutte contre la corruption, grâce à de nouvelles dispositions dont, notamment, l'élargissement, de deux à trois du nombre des commissions nationales des marchés, dont l'une sera chargée des travaux, l'autre des études et la troisième des fournitures et services, de sorte à réduire les délais d'examen des dossiers des marchés publics.
Le gré à gré devrait être exceptionnel et avoir l'aval du conseil des Ministres pour les gros montants. Pourtant, la pertinence de ces mesures reste sujette à caution au regard du mode de fonctionnement du système, l'impact de l'informel ainsi que la faiblesse de l'efficacité des institutions. Se pose cette question : les entreprises nationales, pourront-elles répondre aux défis liés à la réalisation du programme de développement national à l'horizon 2014 doté d'un financement faramineux de 286 milliards de dollars ? La question se pose dans la mesure où les entreprises nationales, publiques ou privées, réellement capables de participer à ce programme, ne sont pas très nombreuses et que le recours à l'expertise et à l'ingénierie étrangère s'avère encore incontournable, la capacité d'absorption par l'outil national de production étant incertaine.
Aussi convient-il de se demander si ces mesures sont opérantes? Les contraintes internationales sont toujours là : l'innovation interne est faible, SNVI et la plupart des entreprises publiques et privées fonctionnent avec des inputs importés la dispense de l'obligation de recours au crédit documentaire pour les petites et moyennes entreprises (PME) important des pièces détachées ou des intrants, dans la limite de 02 millions DA par an, ne concernant pas l'importation des matières premières ce qui est essentiel pour les entreprises publiques et privées dans leur majorité, l'informel produit de la bureaucratie risquant de s'étendre avec des réseaux informels.
C'est que l'Algérie semble avoir du chemin à faire pour pénétrer dans les arcanes de cette nouvelle économie.
Dans la pratique des affaires tant locales et surtout internationales et les différentes réévaluations des projets dans tous les secteurs avec les partenaires montrent clairement qu'il ne suffit pas de signer un contrat sans maturation mais de bien suivre son cheminement ,impliquant un management stratégique et une moralité sans faille des négociateurs. Le problème posé après toutes ces mesures est donc le suivant : l'Algérie est –elle caractérisée par une bonne gouvernance, un bon management stratégique des entreprises et une amélioration du climat des affaires loin de la vision de l'unique dépense monétaire? Les entreprises locales profiteront –elles de cette situation de rente pour pousser à une meilleure intégration et combien d'entreprises publiques et privées locales ont –elles des laboratoires de recherche appliquée digne de ce nom y compris Sonatrach ? Et cette innovation ne suppose t- elle pas à un environnement assaini et un renversement des échelles de valeurs récompensant le travail et l'intelligence, loin de simples mesures monétaires et d'une distribution passive de la rente? Doit t- on continuer toujours d'assainir ces entreprises publiques qui ont coûté au trésor public plus de 40 milliards de dollars entre 2001/2009, (sans compter le montant inscrit dans la loi de fiances 2010), plus de 70% étant revenus à la case de départ, ou n'est-il pas préférable de projeter des investissements nouveaux qu'ils soient publics ou privés pouvant tenir tête à la concurrence internationale ?
C'est que la majorité des observateurs nationaux et internationaux convergent vers ce constat : la réforme globale source de croissance durable est en panne.
Et se pose cette question stratégique : cette faiblesse du dépérissement du tissu productif en Algérie n'explique t- elle pas que le taux de croissance n'est pas proportionnel à la dépense publique et pourra-t-on créer entre 2010/2014, 200.000 PME/PME et trois (3) millions d'emplois ? Doit-on continuer dans cette trajectoire où les dépenses ne sont pas propositionnelles aux impacts ?
NB-Abderrahmane MEBTOUL ancien émigré ayant effectué des études primaires, secondaires, une fraction du supérieur à Lille ( France) est Docteur d'Etat en Sciences Economiques ( 1974) diplômé d'expertise comptable de l'Institut supérieur de Gestion de Lille ( 1971) enseignant à l'université d'Oran depuis 1974 auteur de plus de 15 ouvrages et de plus de 500 conférences nationales et internationales est Expert International et professeur d' Université( management stratégique ) en titre . Il a occupé les fonctions supérieures suivantes en dirigeants plusieurs audits d'intérêts nationaux : Président du Conseil Algérien des Privatisations(1996/2000) avec rang de Ministre délégué, directeur central des Etudes Economiques , Premier Conseiller à la Cour des Comptes –Algérie- (1980/1983), conseiller des Ministères de l'Energie et des Industries ( 1974/1979- 1990/1995- 2000/2005), consultant à la présidence de la république 2006/2007, Expert au Conseil Economique et Social algérien entre 1996/2005 et avril 2007/2008 . Membre fondateur de l'Association Algérienne de l'Economie de Marché ADEM regroupant à l'échelle nationale universitaires, cadres, opérateurs économiques dont il est président depuis 1992


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