La mesure annoncée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans son discours à la nation, portant sur la révision de la Constitution, est un «bon signe», a estimé dimanche à Alger le rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, M. Frank La Rue. «Le discours prononcé par le président Bouteflika et comprenant des changements dans la Constitution, est un bon signe», a indiqué M. La Rue dans une conférence de presse qu'il a animée au siège du bureau de l'ONU à Alger à l'issue d'une visite en Algérie du 10 au 17 avril sur invitation du gouvernement algérien. Au cours de cette visite, le rapporteur onusien a rencontré des représentants du gouvernement, du pouvoir judiciaire, des parlementaires, des médias, de la société civile et des organisations internationales basées en Algérie. M. La Rue a, par la même occasion, considéré que cette révision constitutionnelle répond à la fois aux attentes de la classe politique et aux préoccupations des citoyens. Frank La Rue, a salué dimanche à Alger les réformes constitutionnelles annoncées récemment dans le discours du président de la République qui exprimaient à la fois les préoccupations de la classe politique et des citoyens. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de du Bureau de l'ONU à Alger, au terme de sa visite en Algérie, le responsable onusien a souligné qu'»il prendra en considération, lors de l'élaboration du rapport final sur cette visite, la période durant laquelle l'Algérie faisait face au phénomène du terrorisme». Il a, d'autre part, ajouté que cette visite intervenait au moment «opportun», au vu, a-t-il dit, que «le gouvernement algérien envisage d'engager davantage de réformes politiques». M. La Rue a, par ailleurs, exprimé ses remerciements aux autorités algériennes pour l'avoir invité et pour les «facilités» qu'elles lui avaient accordées. «J'étais libre de contacter les personnes que je voulais rencontrer, aussi bien les hauts responsables de l'Etat que les acteurs de la société civile», a-t-il ajouté.