Le procès-verbal de la 2e session de la commission algéro-égyptienne de coopération agricole a été signé au Caire, ainsi que le mémorandum d'entente entre l'Institut national de recherche agricole d'Alger et le Centre de recherches agricoles d'Egypte. La deuxième session de la haute commission algéro-égyptienne de coopération a été consacrée à l'évaluation des réalisations effectuées dans le cadre de la coopération agricole et l'examen des autres possibilités de coopération, notamment la recherche agricole, l'hydraulique, les orientations agricoles, la protection des plantes et des forêts, la lutte contre la désertification, la santé animale et la production animale. Harrag Abdelmalek, cadre au ministère de l'Agriculture et du Développement rural a indiqué, dans une déclaration à l'APS à l'issue de la cérémonie de signature, qu'il existait plusieurs domaines de recherche qui peuvent être exploités par les deux pays. L'Algérie, a-t-il souligné, a émis le vœu de bénéficier de l'expérience égyptienne en matière de banque de gènes végétaux et animaux, d'autant, a-t-il dit, que l'Algérie est en phase de créer une banque similaire en formant des experts. La coopération bilatérale, a-t-il précisé, peut également englober d'autres domaines tels le développement rural et la protection des ressources forestières, sachant que la partie égyptienne a souhaité bénéficier de l'expérience algérienne dans les domaines du développement rural et de l'intégration de la femme rurale. De son côté, Mohamed Mustapha El Djarhi, vice-président du centre égyptien de recherches agricoles, a affirmé qu'il existait de nombreux domaines de coopération entre les deux pays qui peuvent être exploités, notamment dans le cadre des défis de l'heure auxquels est exposée la région arabe, comme les changements climatiques, la rareté de l'eau et les coûts élevés des récoltes agricoles. Pour faire face à ces défis, M. El Djerhi a relevé la nécessité d'une utilisation efficace des biotechnologies pour un meilleur rendement afin de réduire les coûts de production et les prix. Pour M. El Djerhi, les deux pays peuvent bénéficier des leurs expériences respectives dans le domaine. Concernant l'eau, l'accent a été mis sur la nécessité de tirer profit des expériences des deux pays pour optimiser l'exploitation des eaux naturelles et les eaux traitées dans l'agriculture. La première session de la commission de coopération s'est tenue à Alger, en février 2004, rappelle-t-on.