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Communiqué de la Fondation Boudiaf
Publié dans Le Maghreb le 29 - 06 - 2008

Il y a seize années, tombait sous les balles assassines Mohamed Boudiaf, un 29 juin 1992, dans la ville de Annaba où il animait un meeting. Cela faisait à peine six mois depuis son retour de son long exil à Kenitra au Maroc, où il s'était établi trois ans après le recouvrement de l'indépendance de notre pays. Au plus fort de ses moments d'incertitude l'Algérie avait rappelé son enfant prodige à qui elle confia la dure tâche de remettre de l'ordre dans la maison Algérie menacée alors par la montée en puissance de l'islamisme.Le 14 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, Mohamed Boudiaf accepta de diriger le Haut comité d'État. Ce qu'il fit avec une loyauté et une responsabilité si rares que le peuple algérien voyait en lui l'homme de la providence.Répondant spontanément à l'appel de son pays pour lequel il a passé la moitié de sa vie dans la lutte et la seconde en exil, sans demander de reconnaissance aucune, estimant qu'il n'avait fait que son devoir, Mohamed Boudiaf est revenu en Algérie le 16 janvier 1992. Sa droiture, sa franchise sa loyauté étaient, pour ceux qui l'ont sollicité, ce qu'il fallait à l'Algérie pour retrouver le chemin qu'elle venait de perdre, la lumière qui allait la guider pour éviter l'obscurantisme qui voulait l'envelopper de ses ténèbres.Dès son arrivée, oreille et main tendues, il a tout de suite senti le pouls de ce peuple dont il portait, lui aussi, les aspirations. Les temps avaient changé, mais ces aspirations étaient éternelles et ancrées dans l'âme du peuple algérien qui voulait les faire parvenir à maturité : liberté, démocratie, justice, égalité. Le peuple, sachant reconnaître la sincérité à vue d'œil, l'a tout de suite adopté, surtout les jeunes qui le découvraient pour la première fois.Né le 23 juin 1919, à Ouled Madi (dans la wilaya de M'Sila), Mohamed Boudiaf a très tôt rejoint le PPA. Il est membre de l'OS, du CRUA, du groupe des 22 et membre fondateur du FLN. Cela dénote en lui cette constance à mener la lutte pour l'indépendance de son pays et son implication immédiate et totale dans toutes les initiatives qui ont contribué à faire éclater la lutte armée et la faire aboutir. Le 22 octobre 1956, il est capturé par l'armée française suite au détournement de l'avion qui le menait du Maroc vers la Tunisie. En 1979, après la mort de Houari Boumediène, il dissout son parti, le PRS.En 1992, il a accepté de relever un défi très difficile. Il s'y est attelé dès sa descente d'avion : il a entrepris de dynamiser tous les chantiers en souffrance en Algérie, à commencer par l'établissement d'une démocratie réelle, l'entame de réformes économiques importantes et la lutte contre la corruption qui gangrenait le pays. A la tête du Haut comité d'Etat, il voulut rétablir l'équilibre brisé de son pays et redonner l'espoir à une jeunesse perdue et presque sans repères.Le 29 juin 1992, il parlait encore de construction, d'avenir, d'espoir, quand une rafale arrêta net le souffle de la vie dans le corps de ce grand homme si humble, mais peut-elle arrêter le souffle de l'espoir qu'il avait soulevé ou faire oublier le souvenir de la lueur qui brillait dans ses yeux quand il parlait de l'Algérie ?A l'occasion de la commémoraison du 16e anniversaire du décès du révolutionnaire chevronné que fut Mohamed Boudiaf, la fondation éponyme organise, du 29 juin au 3 juillet à la Bibliothèque nationale, des journées commémoratives consacrées à l'engagement et au parcours de Si Tayeb El Watani. Une grande exposition photos retraçant l'itinéraire de l'homme politique est prévue à partir du 29 juin en présence de nombreux proches et amis du défunt. La fondation Boudiaf, qui s'est engagée à œuvrer depuis sa création pour la paix et l'éducation pour tous, invite tous ceux qui sont épris de démocratie et de justice de prendre part à ce rendez-vous commémoratif.
Madame Fatiha Boudiaf
Présidente de la Fondation Boudiaf


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