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Une étude est en cours pour réhabiliter une partie de la plaine d'Abadla
Agriculture saharienne
Publié dans Le Maghreb le 04 - 08 - 2008


Une étude agro-pédologique sera lancée, prochainement dans la wilaya de Béchar, dans la perspective de concrétiser un programme de réhabilitation d'une partie de la plaine d'Abadla d'une superficie de 1 000 hectares, a appris l'APS auprès de la direction des services agricoles (DSA) de Béchar.Cette étude a été rendue possible suite à une dangereuse remontée des sels, à l'origine de la dégradation du sol au niveau de cet espace agricole de la wilaya de Béchar, souligne la même source. Le programme de réhabilitation, qui sera élaboré sur la base de cette étude réalisée par un bureau spécialisé, contribuera certainement à la modernisation et la correction du système de drainage, indique-t-on à la DSA.Il faut savoir que la plaine d'abadla est couverte d'une végétation verte très dense qui joue un rôle important dans la lutte contre l'érosion du sol et la réduction de l'aridité de la zone ; l'arbre est une source de bois de feu, et offre du fourrage et un abri aux animaux aussi bien sauvages que domestiques. Cependant, le couvert végétal a subit une réduction sensible, eu égard à l'avancée de la désertification, la pratique de l'élevage extensif, le surpâturage, l'élagage des ligneux, aux effets desquels viennent s'ajouter le climat et les longues années de sècheresse. Par ailleurs, en un demi-siècle plus de 60 % des forêts alluviales ont disparu du fait de la sécheresse et des aménagements agricoles.Les pratiques agricoles de la plaine d'Abadla sont passées d'un système d'agroforesterie traditionnel à un système moderne intensif durant un temps relativement moyen. Cette intensification a permis d'obtenir des résultats agronomiques et économiques incontestables. La plaine d'Abadla est traversée sur toute sa longueur par l'oued Guir, l'un des plus importants fleuves du pays, qui le partage en deux parties hydrauliquement indépendantes les zones de la rive gauche et celles de la rive droite. De toute évidence, la mise en valeur de cette plaine ne pouvait être rationnellement envisagée que dans la mesure où serait assurée la maîtrise hydraulique de l'oued Guir. Ce cours d'eau torrentiel, alimenté par un immense "bassin versant" de plus de 20 000 km⊃2;, donne lieu à des crues hivernales soudaines et destructrices permettant à elles seuls et jusqu'à ce jour, la pratique de cultures de décrue (céréales) sur les zones d'épandage (1 500 ha) et le pacage sur de maigres pâturages (10 000 ovins notamment).Cette maîtrise sera désormais assurée par le barrage de Djorf Torba d'une capacité de 360 millions m3. Les contraintes à surmonter sont donc celles du climat, des sols et du milieu humain. Les deux premières nécessitent le recours à l'irrigation, qui doit " intégrer " le choix des sols et des cultures. La dernière concerne les possibilités d'évaluation d'une population dédiée jusqu'au ce jour à une exploitation très extensive du sol, qu'il s'agisse d'agriculture ou d'élevage, et sur qui repose en définitive, la fois la mise en œuvre des dispositifs techniques prévus pour assurer l'irrigation et la prise en charge d'une exploitation nettement plus intensive.C'est bien ce facteur social qui pèse le plus dans le choix du projet.

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