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Commémoration / «Je tends la main»
Publié dans Le Maghreb le 16 - 01 - 2007


Il y a exactement seize ans, le président Boudiaf revenait au pays après un long exil. Qui était Boudiaf ? L'Algérie pourtant avait une dette envers lui ainsi que les générations nées après l'indépendance, pour qui Boudiaf était sûrement un inconnu. En ce début de l'année 1992, l'Algérie traversait une période difficile, la plus difficile connue depuis l'indépendance car le pays, selon le communiqué officiel d'alors, vivait une période de vacation de pouvoir consécutive à la démission du président et à la dissolution de l'Assemblée nationale, rendant impossible la poursuite du processus électoral. Le pays était dans l'impasse. Il fallait, pour tenter d'en sortir, une personnalité emblématique capable de s'imposer et possédant les atouts, pour donner aux institutions une légitimité. Il fallait donc faire appel à une personnalité qui serait respectée, vu le rôle historique que celle-ci avait joué dans le rassemblement et la mobilisation du peuple pour mener la tâche grandiose de la libération du pays du colonialisme. Boudiaf avait répondu oui. Il avait été convaincu que le pays était dans l'impasse. Il avait alors présidé ce qu'on a appelé le Haut Comité d'Etat, instance collégiale qui remplaçait le président Chadli démissionnaire ce pour la durée du mandat qui restait. Boudiaf avait une stature imposante, qui en avait fait un vrai chef d'Etat. Venu pour redonner à l'Etat la stabilité qui risquait de lui faire défaut, il eut à prendre des mesures assez répressives : l'Etat étant en situation de légitime défense contre une menace qui existait bien avant l'arrivée de Boudiaf. Cet homme surprit l'opinion publique, quand il annonça qu'il renonçait au salaire de président, car il était venu en volontaire, tout comme il le fut durant les années de la Révolution, dont il fut un des précurseurs. Boudiaf, en revenant en Algérie, n'était pas porteur d'idées de guerre. Il était venu rassembler et non monter une partie du peuple contre une autre. Quand elle sera écrite, loin des passions et des intérêts de conjoncture, l'Histoire dira que " feu " le président Boudiaf a été le précurseur d'un long processus qui a commencé par le fameux " je tends la main ". Evoquer Boudiaf, c'est avoir en mémoire : qu'il s'était engagé à rappeler les cadres marginalisés pour les mettre au service actif du pays, qu'il allait faire établir un fichier national des cadres, qu'il avait montré un intérêt particulier aux hommes d'affaires Algériens résidant à l'étranger en leur promettant que les conditions seront rendues favorables à leur participation au développement du pays. Evoquer Boudiaf, c'est d'abord mettre en évidence que malgré son retrait de la vie politique, et ce, depuis des décennies, son sens patriotique ne s'était guère émoussé et peut-être même qu'il s'était renforcé avec l'âge et le regard sur l'Algérie porté de loin, visuellement, mais certainement de très près, émotionnellement. Evoquer Boudiaf, c'est avoir la conviction qu'il est venu s'offrir en sacrifice pour tous les Algériens.

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