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Une rentrée laborieuse pour le gouvernement
Agriculture, investissements, front social
Publié dans Le Maghreb le 27 - 08 - 2008

La tâche du gouvernement de M. Ahmed Ouyahia à la veille de la rentrée sociale s'annonce ardue mais possible. L'ouverture de l'action gouvernementale par la tenue, lundi, du conseil des ministres, qui a traité différents dossiers, annonce, pour des raisons évidentes, une tendance à l'œuvre d'amélioration de la situation économique, seule voie pour rééquilibrer la donne. La couleur a été donnée par l'examen et l'approbation de l'avant-projet de la loi de finances 2009. Un avant-projet destiné à mettre en place les crédits nécessaires à la poursuite de la réalisation des programmes d'équipements et au financement du programme neuf de réalisations publiques. Si la situation d'ensemble est marquée par une nette amélioration des équilibres fondamentaux, des notes et des indicateurs positifs, il appartient au gouvernement de mieux redresser la barre, particulièrement dans les secteurs clés de l'économie nationale ; l'agriculture par un renouveau à hauteur des potentialités et des opportunités qu'offre la terre. Les investissements dans ce secteur pour sa modernisation sont encouragés par l'Etat ; l'agriculture, non seulement parce qu'elle permet de faire vivre, non qu'elle permette des exportations, mais aussi parce que c'est un secteur qui crée beaucoup d'emplois. Toutes les conditions paraissent réunies pour redynamiser l'agriculture. Les moyens sont là. Le nouvel instrument de crédit mis à la disposition des fellahs et des éleveurs permet à l'agriculture de prendre vraiment son essor.Donc, il s'agit de renverser la tendance dans un pays exceptionnellement fertile, l'essentiel des besoins alimentaires est couvert par les importations. L'autosuffisance peut être atteinte, et l'Etat s'y emploie. Le pays offre de grandes possibilités. Autant d'atouts que bon nombre de pays peuvent envier, et dont le ministère de l'Agriculture et du Développement rural veut tirer partie en persuadant les fellahs à prendre les initiatives locales. Leur dynamisme et leur expansion peuvent permettre à l'Algérie de surmonter, dans un délai plus ou moins long, les déficits et les difficultés que nous connaissons actuellement dans ce domaine. L'amélioration des conditions de vie dépend des résultats concrets obtenus par le pays, donc des efforts communs doivent être déployés dans la production de la sphère matérielle. Si d'aucuns perdent de vue cet impératif majeur, toute approche de problèmes aussi importants que ceux du niveau de vie risque de s'enfermer dans une impasse. Le rôle du secteur agricole dans l'accumulation de richesses nouvelles pour la reconquête et la rénovation du sol, est déterminant pour le développement de la production agricole, la transformation qualitative du monde rural. Ne l'oubliant pas, la question de l'autosuffisance alimentaire est capitale puisqu'elle touche à notre existence à la fois en tant que nation libre et en tant qu'individus sains.
Stagnation de la valeur ajoutée globale
Le gouvernement, selon nos propres sources, planchera, dans les prochains jours, sur la redynamisation des investissements. La remise en question du rôle négatif de ce secteur soulevée par le chef de l'Etat le 26 juillet dernier devant les élus locaux, résulte d'un constat présent sur le terrain. En effet, si l'ouverture du marché ne peut pas se réduire à un recul de l'étatisation de l'économie, il n'est pas non plus imaginable de l'édifier dans une économie dépourvue d'un puissant secteur économique privé florissant. Celui-ci, au contraire, doit se développer et se diversifier, mais sur des bases saines. Jusqu'à présent, les investisseurs se cantonnent dans des créneaux déjà saturés, ce, qui laisse peu de place à l'industrialisation et à l'investissement productif, compétitif et créateur d'emplois. Il a été constaté qu'en dépit de gros efforts consentis par l'Etat, les résultats obtenus dans le cadre de la promotion des investissements privés restent en-deçà de l'espoir et de l'attente de la croissance. L'analyse en question fait ressortir que les principaux indicateurs permettent de relever une baisse du chiffre d'affaires et une stagnation de la valeur ajoutée globale. On a même noté dans beaucoup de cas des valeurs ajoutées négatives. Effectivement, le gouvernement à travers les orientations du président de la République, avec peut-être un petit remodelage de la "nouvelle stratégie industrielle", compte faire des petites et moyennes entreprises le fer de lance du développement industriel du pays. Cette volonté de redresser l'industrie à travers les investissements nationaux et étrangers et d'assainir le foncier industriel en vue de rétablir et de maintenir les équilibres résulte d'un choix délibéré qu'il importe de faire aboutir. Ce choix est indiqué pour plusieurs raisons. D'abord parce que c'est par les petites et moyennes entreprises qu'il est permis de densifier le tissu industriel du pays. Ensuite, les PME et les PMI sont des structures qui créent beaucoup d'emplois. Or, l'une des préoccupations du programme du président de la République est de créer des emplois pour les Algériens, pour les jeunes notamment. L'Etat n'a ménagé aucun effort pour encourager les PME et PMI, parce que c'est un secteur qui devrait être productif et par conséquent il faut que les Algériens soient productifs car la plupart cherchent à se concentrer sur des filières qui, au fond, sont utiles, mais spéculatives, l'Etat n'en fait pas un parasite, mais c'est une activité seconde par rapport à l'activité de production génératrice d'emplois, de croissance et de développement. C'est la raison pour laquelle, le gouvernement encourage les PME PMI en mettant sur pied depuis plusieurs années le FGAR dans le cadre du processus de mise à niveau. Ce fonds est là pour accompagner les entreprises dans leur parcours. Alors, si les petites et moyennes entreprises, certaines pas toutes heureusement, se sont orientées vers des domaines déjà saturés, cela a été une sorte de mimétisme, peut-être de routine, susceptible d'être redressé dans le sens de multiplier les PME et PMI, et permettre aux investisseurs de s'épanouir dans ce domaine. Mais ce processus ne peut trouver son achèvement que par une éducation, une conversion des mentalités économiques. Il faut également que les Algériens retroussent tous leurs manches et qu'ils travaillent avec effort, parce que les temps sont durs. Pour parvenir à cette finalité et à cet objectif commun, il faut d'abord éliminer les vieux réflexes et les malentendus et que chacun admette progressivement, qu'avant d'envisager l'établissement d'un investissement correct et de valeur répondant aux grands défis de la mondialisation, il faut manifester une volonté "commune".Les enjeux de la globalisation (lutte contre la pauvreté, le développement durable, la sécurité, les finances publiques, la démographie, le développement des régions, les échanges commerciaux, l'innovation, le développement de nouvelles technologies), exigent de nous tous une plus grande innovation soutenue par la créativité et l'intelligence pour faire développer notre économie nationale. Nous devons penser également à l'effort supplémentaire pour pouvoir rejoindre les grandes nations développées. Lorsqu'on décline tous ces défis, on découvre rapidement l'importance de l'enjeu à concrétiser ensemble. A l'intérieur d'une vision globale qui fait appel à l'intérêt commun. Une occasion pour tout le monde de construire une société plus juste, plus prospère, plus épanouie de manière à répondre aux besoins du siècle. C'est aussi un impératif absolu. Tout laxisme, tout dilettantisme, toute irresponsabilité doivent être combattus. Le relèvement des capacités de l'économie nationale doit être considéré désormais comme un objectif majeur, une des tâches principales de tous les responsables, de tous les acteurs et de tous les partenaires. Cette interpellation lancée par le président Abdelaziz Bouteflika rejoint les soucis du citoyen, lui-même très critique à l'endroit du secteur privé dont on déplore l'absence de service de qualité.S'il fallait faire un bilan des grandes et petites réalisations accomplies depuis 1999, notre propos serait trop long. Les résultats sont là pour nous dire quel a été l'impact économique et social du programme du président de la République, M Abdelaziz Bouteflika sur le développement et la stabilité du pays. Ces résultats montrent que l'Algérie jouit de sa pleine souveraineté et décide de son destin loin de toute pression extérieure, que ce programme a donné à l'indépendance politique du pays son contenu économique et social. L'Algérie possède maintenant ses propres moyens pour surmonter et faire face aux conséquences de la crise économique mondiale. Grâce au concours de tous, grâce à un civisme beaucoup plus engagé, à une gestion plus rigoureuse, le pays pourra traverser ce " tunnel " et voir s'ouvrir une aube nouvelle et plus réjouissante ayant pour but la réalisation sur le front économique du projet social.


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