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Ouyahia est chargé de rattraper le retard et de préparer 2009
à une année de la fin du second mandat de Bouteflika
Publié dans La Tribune le 25 - 06 - 2008


Photo : Archives
Par Abdelkrim Ghezali
La tâche qui attend Ouyahia est loin d'être une sinécure. L'ancien–nouveau locataire du palais du gouvernement est appelé à la rescousse d'une machine économique qui n'arrive pas à décoller, faisant du surplace depuis quelques années.
Entre 2004 et 2006, Ouyahia, reconduit à la tête du gouvernement, s'est retrouvé face à une APN disloquée, incohérente à la suite de la crise qui a secoué et le système et le FLN lors de la présidentielle d'avril 2004.
La contestation faisait rage aussi bien à l'intérieur de l'hémicycle que dans la rue et au sein des entreprises publiques.
Si ces derniers revendiquaient l'augmentation du pouvoir d'achat, l'emploi et l'amélioration des conditions de vie, les députés du FLN n'avaient alors qu'un seul souci politique, à savoir prendre la tête du gouvernement parce que leur parti était majoritaire à l'APN. La fronde des députés du FLN s'explique aussi par l'échéance des législatives de 2007 et la manne financière dont la distribution, dans le cadre du programme social, pourrait
bénéficier au parti qui dirige l'Exécutif. A ce titre, le onctionnement du gouvernement était pratiquement paralysé par la fronde de l'APN, ce qui a poussé Bouteflika à débloquer la situation en nommant Belkhadem Premier ministre.
Si Belkhadem a eu à son actif l'augmentation des salaires et la révision des différents statuts particuliers de la fonction publique, il n'en demeure pas moins que le mécontentement social a pris de l'ampleur, ce qui veut dire que l'augmentation des salaires n'a pas profité à la majorité qui demeure dans l'attente d'une relance économique réelle et la concrétisation des promesses de Bouteflika lors de sa campagne électorale de 2004. A l'exception des chantiers des infrastructures routières qui avancent à vue d'œil, la relance de l'économie reste tributaire de la mise en œuvre effective de la nouvelle stratégie industrielle qui peine à prendre forme, de la réforme du système financier et bancaire qui traîne, de la relance de l'agriculture qui semble davantage sinistrée et dont les différents plans ont échoué, de la lutte contre le marché informel qui semble parasiter sérieusement tout effort de structuration du marché. Ce sont là les dossiers urgents dont Ouyahia hérite et auxquels il est appelé à s'atteler dans des délais aussi courts que serrés. Il s'agit en fait de parachever un programme quinquennal en moins d'une année non seulement pour préparer l'échéance de la présidentielle de 2009 mais surtout, et c'est là que réside le défi d'Ouyahia, de redonner espoir à une population lassée d'attendre et dont certaines pans, notamment les jeunes, n'hésitent pas à exprimer violemment leur mécontentement ou à travers une traversée à risque vers d'autres horizons, d'autant plus que les moyens financiers sont disponibles. Si Ouyahia a la réputation d'être l'homme des politiques impopulaires dans un contexte mondial où la globalisation impose une marche forcée aux économies émergentes et en difficulté, il n'en demeure pas moins un meneur d'hommes et un gestionnaire de qualité. Cependant, il s'agit de l'exécution du programme présidentiel qui vise dans sa philosophie globale à concilier une real politik incontournable et une politique sociale nécessaire en faveur d'une société qui a trop supporté l'austérité. Au-delà de ces dossiers domestiques déjà lourds, Ouyahia est appelé à manager avec doigté les relations avec le Mali et le Niger notamment sur la question des Touareg rebelles qui menacent la stabilité des frontières nord des deux pays voisins, ainsi que sur le dossier de l'UPM où l'Algérie doit faire preuve d'autant de prudence dans la défense de ses intérêts que de diplomatie pour préserver la cordialité de ses relations avec la France et les pays arabes.
A. G.
Ouyahia : «Nous allons poursuivre l'application du programme du Président»
M. Ahmed Ouyahia, nommé, lundi dernier, chef du gouvernement par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a exprimé sa volonté de poursuivre l'application du programme du chef de l'Etat. «Nous allons poursuivre, dans la même voie, l'application du programme du président de la République», a-t-il dit à la presse à l'occasion de sa prise de fonctions. M. Ouyahia a exprimé ses remerciements au chef de l'Etat pour lui avoir réitéré sa confiance dans ses nouvelles fonctions. Il a également salué les efforts entrepris par l'ancien chef de gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, dans la gestion de l'équipe gouvernementale.
De son côté, M. Belkhadem, qui a été nommé ministre d'Etat, représentant personnel du chef de l'Etat, a indiqué que les passations de pouvoirs ont porté sur les dossiers en suspens, notamment ceux liés au conseil de gouvernement, au Conseil des participations de l'Etat (CPE) et aux commissions mixtes pour les questions ayant trait à la situation économique et sociale du pays. Il a aussi exprimé sa disponibilité à soutenir son successeur, M. Ahmed Ouyahia, dans ses nouvelles fonctions à la tête du gouvernement.


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