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Les choses vont dans le bon sens
Selon Réda Hamiani président du FCE
Publié dans Le Maghreb le 04 - 03 - 2009


La batterie de mesures annoncées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui ont pour objectif de booster la production nationale, suscite l'engouement de toute part, notamment chez les associations patronales. En effet, tout a commencé à basculer depuis le fameux discours du chef de l'Etat devant les présidents d'APC, en juillet de l'année écoulée. Désormais, l'Algérie prône le patriotisme économique après l'échec de la politique du "laisser faire, laisser aller". Dans cette logique, les premières décisions prises par les pouvoirs publics consistent en la possession par l'Etat de la majorité du capital dans les investissements stratégiques, et le contrôle du transfert des dividendes des sociétés. Par ailleurs, et s'agissant du problème du financement des projets, notamment les projets d'envergure, l'Etat a procédé à la création d'un fonds national d'investissement, qui aura pour mission principale le financement des grands projets, chose qui permettra, selon Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), aux banques publiques et privées de se consacrer au financement des PME/ PMI. "Jusqu'à présent, le secteur bancaire n'a pas de ressources nécessaires pour prêter sur une période de longue durée qui dépasse 5 ans, voire 7 ans" a affirmé hier M. Hamiani, en marge du colloque international sur "l'entrepreneuriat et la PME algérienne face au défi de la mondialisation". Sur la question de l'échec des banques à financer les porteurs de projets et le financement des projets étatiques (usine d'ammoniaque, aluminium…), le président du FCE a affirmé que dans "le contexte de concurrence et de crise internationale, il est plus difficile aux banques de prendre des risques et les projets d'investissement ne peuvent plus être amortis sur une durée de 5 ans" , il faut une durée plus longue, voire 15 à 20 ans, ce que les banques ne peuvent pas faire. Par ailleurs, le Fonds national d'investissement a pour mission de prêter pour une durée plus longue ; il va pouvoir également prêter des montants plus importants. Par ailleurs, l'instrument créé va pouvoir, avec sa dotation de 150 milliards de dinars, financer les grands projets et les financements accordés seront pour des durées plus longues. Quant au prochain quinquennat, il est prévu le redémarrage de certaines entreprises publiques. Il est prévu aussi la mise sur pied de grands projets, ainsi qu'un programme d'assistance et de soutien à la PME. A propos de la mise à niveau des PME, Hamiani a estimé que pour la mise en œuvre de structures de proximité à travers toutes les régions du pays, et qui auront pour mission l'accompagnement des porteurs de projets, "le Président a fait mention, lors de son discours du 24 février à Oran, de la création prochaine d'une structure attachée aux walis, et qui sera présente dans les 48 wilayas du pays, pour assurer le caoching des PME". Cette structure devra aussi assurer pendant au moins 2 à 3 ans l'assistance, en étant à côté des nouveaux porteurs de projets et les aider quand il rencontrent des difficultés. Donc, il y aura des conseillers d'entreprises qui devront siéger dans cette structure et qui seront là pour répondre aux problèmes des porteurs de projets, le temps que l'entreprise trouve ses marques. Par ailleurs, le premier responsable du FCE a regretté la situation déplorable de l'industrie nationale. Pour lui, on ne peut pas miser uniquement sur la distribution et le commerce, parce qu'il y aura une situation où les gens n'auraient plus de salaire pour acheter les produits qui sont importés. De ce fait, la richesse d'un pays ce n'est pas uniquement l'administration et la distribution des salaires, mais c'est celle qui est créée par l'entreprise, de sorte qu'une partie de cette richesse doit provenir des usines. "Il est très dangereux de voir un tissu industriel disparaître de cette façon. Le mot est très fort ; le drame actuel c'est qu'on assiste à une désindustrialisation", a-t-il affirmé. Il faudrait tout mettre en œuvre pour que les capacités productives dans ce pays reviennent à un taux normal. La production actuelle est à moins de 7 %, or l'Algérie était à 18 % en 2003. Il est à noter, aussi, que les moyennes en Tunisie et au Maroc de la part de l'industriel dans la création de richesse est de 15 à 16%. Il y a un grand déficit à combler. Par ailleurs, et s'agissant de l'annonce faite par le président de la République d'augmenter le SNMG lors de la prochaine tripartite, prévue après l'élection présidentielle, Hamiani a laissé entendre que dans les conditions actuelles l'augmentation des salaires est risquée. En outre, l'augmentations des salaires doit, selon lui, "correspondre à des gains de productivité, sinon ils seront inflationnistes ; donc quand on augmente les salaires, quelquefois six mois après les prix augmentent ; en conséquence, c'est comme si on n'a rien fait. Du côté des entreprises c'est le coût de fabrication qui va augmenter". D'autre part, Hamiani estime que peut-être l'augmentation sera pour des motifs sociaux, pour des motifs de relance immédiate, parce que la relance par la consommation c'est immédiat par rapport aux investissements qui demandent du temps. Dans ce cas, c'est au ministère des Finances de retenir si l'économie algérienne peut supporter la hausse des salaires ou non. Hamid Si Salem

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