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Le G20 du 2 avril 2009, la crise mondiale et l'Afrique
Publié dans Le Maghreb le 02 - 04 - 2009


Docteur Abderrahmane Mebtoul Expert International Il est prouvé mondialement ces dernières années dans les différents rapports de l'ONU, l'UNESCO, du Conseil Mondial de l'eau, que les ressources en eau vont poser un grave problème à l'humanité, deux tiers de la planète dont l'Afrique , risquant de souffrir d'un manque d'eau grave . Mais face à la crise mondiale, il y a lieu de préciser qu'il n'y a pas une Afrique mais des Afriques. La crise affectera au cas par cas en Afrique. Les pays de l'Afrique australe et du Maghreb, sont économiquement plus prospères que l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. Des pays ayant des réserves de change importantes notamment les économies pétrolières africaines ou des pays grands exportateurs de matières premières que les pays les plus pauvres ou vivant uniquement du tourisme qui risquent de connaitre une récession, sont moins touchés à court terme dans la mesure où l'effondrement des cours avec la mentalité rentière du passé qui a privilégié la dépense monétaire sans se préoccuper d'une bonne gestion, risquent d'avoir des effets néfastes à moyen terme. II- . Les effets de la crise mondiale sur l'Afrique Premier impact, la crise devrait se manifester au niveau de l'aide et l'investissement au développement qui pourrait en souffrir. Après avoir promis d'accroître fortement le montant de l'aide au développement, les pays riches ont réduit leur soutien financier à l'Afrique et n'ont rien fait pour améliorer les termes des échanges commerciaux avec ce continent, selon une étude d' African Monitor, une organisation indépendante créée en 2005 pour surveiller l'application des promesses faites par le G8. La Commission pour l'Afrique , créée par l' ex Premier ministre britannique Tony Blair, a réclamé aux pays riches qu'ils accordent, jusqu'en 2008 ou 2010, une aide supplémentaire de 25 milliards de dollars au continent noir. En 2007 et 2008, l'aide a décru encore un peu plus. Hors allègement de la dette, l'aide à ce continent des 22 pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) est passée de 106 milliards de dollars en 2005 à 103 milliards de dollars en 2006, d'après African Monitor. En outre, l'aide de l'OCDE est passée en moyenne de 0,33% de son revenu national brut en 2005 à 0,3% en 2006, malgré la promesse du G8 de porter d'ici 2015 à 0,7% du PNB de chaque pays les fonds alloués à l'aide au développement. Enfin, 55% de l'aide totale n'a profité qu'à dix pays qui obtiennent souvent l'aide de pays occidentaux pour des raisons plus stratégiques qu'humanitaires. Si déjà en période normale, ils ont du mal à tenir ces promesses, sans doute qu'en temps de crise, ils auront encore plus de mal. . Comme, il est utile de rappeler que ces montants promis sont une somme dérisoire comparés à l'injection de plusieurs centaines de milliards de dollars de liquidités sur les marchés par les banques centrales. Deuxième impact à terme sur le système et flux financiers et l'équilibre macro-économique. L'incertitude étant considérable à l'échelle mondiale, la croissance risque encore d'être revue à la baisse. Pour 2009, le FMI prévoit une détérioration sensible des comptes budgétaires et extérieurs des pays d'Afrique sub-saharienne. Il table sur une dégradation du solde budgétaire global de non moins de 6 points de pourcentage, avec un déficit voisin de 4 % du PIB en 2009 Quant au taux d'inflation, il devrait passer à 12,7% en 2007 et 12,9% en 2008 alors qu'il n'était que de 7,5% en 2005. La dette extérieure totale est de 255 milliards de dollars en 2007. Les accords d'allègement de la dette ont ramené la dette publique de 205,7 milliards en 1999 à 114,5 milliards. La dette privée est quant à elle passée de 92,4 à 110,2 milliards. Qu'en est-il des places boursières ? Parmi les effets indirects de la crise, on peut citer : la contagion de notoriété, la mauvaise réputation des autres marchés, la psychose et le besoin de liquidités de certains acteurs économiques non résidents peuvent les amener à vendre leurs titres investis. Les pays pionniers et les pays émergents d'Afrique sont particulièrement touchés du fait de leurs liens financiers plus étroits avec le reste du monde, notamment par le biais des marchés d'obligations et d'actions, selon le FMI. Un autre élément, le tarissement des flux financiers opérés par les émigrés africains par l'intermédiaire d'institutions financières très présentes et actives en Afrique. Largement financé par ces fonds, fruit du labeur de nombreux émigrés le bâtiment en Afrique connaît une crise parallèle à celle du niveau de vie des diasporas. D'une manière générale, du fait que des fonds occidentaux en quête de diversification de leurs investissements ont injecté beaucoup d'argent sur des marchés africains, le risque est de voir des banques africaines touchées par la crise. Si les banques occidentales, pour des raisons de solvabilité, refusent de se prêter de l'argent entre elles, il y a de fortes chances qu'elles ne veuillent pas financer les banques africaines. Et si ces dernières ne peuvent pas bénéficier de ces crédits, elles se retrouveront dans l'incapacité de prêter à leurs clients (particuliers ou entreprises). Par railleurs il faut être attentif aux fluctuations monétaires,dont le dollar (la plupart des exportations africaines étant libellés en cette monnaie et sa dépréciation aurait des répercussions néfastes) sur l'évolution des cours boursiers du fait d'éventuelles spéculations ou encore leur évolution en raison d'une évolution des fondamentaux Troisième impact sur le cours des matières premières exportées. La crise financière devrait modifier la position de l'Afrique sur le marché mondial c'est-à-dire à l'achat et à la vente de certains produit, donc la demande en matières premières, essentiellement en provenance d'Afrique. Cette baisse des cours, des volumes et des revenus affectera les investissements. Selon le magazine " The African exécutive ", les marchés de matières premières sont essentiellement des marchés à terme. Ils organisent le marché des produits dérivés. Les produits dérivés constituent un contrat dont la valeur dérive de la valeur anticipée d'un actif ou d'un taux d'intérêt. Ils représentent une promesse de vendre ou d'acheter à terme une action, une obligation, une marchandise ou une devise. Avec la crise financière, on pourrait assister à un revirement des investisseurs des marchés occidentaux vers les marchés des matières premières comme New York, Chicago ou Londres. Si, on admet que les marchés à terme sont à 80% des marchés de spéculation, on pourrait alors penser qu'il y ait une corrélation dans le sens où il y aurait un report des investisseurs. Les produits industriels sont les plus touchés par la crise financière venue des Etats-Unis (cuivre, or, aluminium diamant, pétrole, fer...). Les importations des pays d'Asie et les exportations des pays occidentaux vers cette partie du monde connaîtront une baisse qui se traduirait inéluctablement par une réduction de la demande mondiale des matières premières. III- Face à la crise - Les quinze ( 15) actions politiques, macro- sociales et macro-économiques 1.- Créer un comité de crise au plus haut niveau de chaque Etat africain avec une structure de coordination régionale , composé d'experts indépendants africains , loin de toute injonction politique, pour l'étudier l'évolution de la crise mondiale afin d'être prêt à agir promptement si nécessaire. La crise actuelle peut être une occasion d'encourager un consensus national en faveur de réformes dont le continent a cruellement besoin ( conférence nationale à laquelle seraient conviés tous les partis politiques y compris l'opposition , syndicats,le patronat ,des organisations économico- sociales,les chercheurs universitaires). L'injustice au niveau mondial est due à une répartition inéquitable des richesses mais aussi à la gouvernance, des plus discutable, qu'exercent les élites politiques des pays du tiers-monde et particulièrement africaines. 2- Etablir des conditions favorables au développement en assurant la paix et la sécurité, la démocratie, l'Etat de droit, par une lutte efficace contre la corruption (bonne gouvernance), la promotion des droits de l'homme, de la condition féminine, la protection de l'enfance, en fait, la bonne gouvernance politique, économique et d'entreprise, avec un accent sur la gestion financière publique, la coopération et l'intégration sous-régionales. (1) Interview de A. Mebtoul à radio Algérie internationale 27 mars 2009 le G20 de Londres du 02 avril 2009 et les défis du Tiers monde. A suivre..

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