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L'adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est pas pour demain
Tensions entre l'Europe et l'Algérie concernant l'Accord d'association
Publié dans Le Maghreb le 11 - 07 - 2009


Les tensions actuelles entre l'Europe et l'Algérie relatives à l'Accord d'association dépassent le cadre restreint Algérie/Europe et posent fondamentalement l'urgence d'un renouveau des relations économiques internationales comme le montre la très grave crise actuelle qui est une crise systémique, estime l'expert économiste le docteur Abderrahmane Mebtoul dans sa dernière contribution. Selon cet expert, les Etats-Unis d'Amérique et l'Europe principaux partenaires commerciaux de l'Algérie font obstacles à son adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce sous prétexte fondamentalement qu'elle reste encore une économie administrée. C'est également dans cet esprit suite aux décisions du gouvernement algérien courant 2009 de donner 51 % du capital aux algériens dans tout projet d'investissement et 30 % dans les sociétés d'import étrangères avec un effet rétroactif , ce qui serait contraire au droit international , qui explique la réaction européenne de Catherine Ashton, commissaire européenne au commerce extérieur qui a demandé l'annulation de ces directives récemment dans une correspondance officielle adressée au gouvernement algérien , invoquant que l'Algérie aurait violé les articles 32, 37, 39 et 54 de cet Accord. D'ailleurs auparavant, les ambassadeurs des Etats-Unis d'Amérique et d'Allemagne à Alger abordaient dans le même sens, soulignant l'instabilité juridique et le manque de clarté dans les nouvelles dispositions du gouvernement algérien. Par ailleurs , dira Mebtoul, aucun pays n'a obligé l'Algérie à signer cet Accord, comme personne ne l'oblige à adhérer à l'OMC, Accord signé en toute souveraineté par le gouvernement et ayant des implications fondamentales. " Et si l'Europe ouvre son marché à l'Algérie, qu'exportera l'Algérie en dehors des hydrocarbures à l'état brut ou semi brut du fait du dépérissement de son tissu industriel ? " s'interroge-t-il. Certes, les inquiétudes étant légitimes car les baisses tarifaires sont un manque à gagner variant entre 1,1 et 1,5 milliard de dollars annuellement pour l'Algérie. Mais invoquer la situation mono exportatrice de l'Algérie, ne tient pas la route, la majorité des pays de l'OPEP étant membres de l'OMC dont le dernier en date étant l'Arabie Saoudite. Aussi, " il n'y aura de spécificité pour l'Algérie et selon nos informations auprès de la CEE, pas de renégociations des clauses fondamentales avec l'Europe, ni de spécificité également pour l'adhésion à l'OMC, peut être, une prolongation de délais selon le même Accord contrairement à ce qui a été avancé par certains officiels algériens " a-t-il fait remarquer. Alors pourquoi ce blocage à l'investissement utile en Algérie ? se demande-t-il encore. Après analyse, M. Mebtoul, estime fermement que pour bénéficier des effets positifs de l'Accord avec l'Europe que d'une éventuelle adhésion à l'OMC,( sinon les effets pervers l'emporteront) qu'il faille faire d'abord le ménage au sein de l'économie algérienne et que ce sont les freins à la réforme globale du fait de déplacement des segments de pouvoir (les gagnants de demain n'étant pas ceux d'aujourd'hui) qui explique le dépérissement du tissu productif. M. Mebtoul explique que toute analyse opérationnelle devra relier l'avancée ou le frein aux réformes en analysant les stratégies des différentes forces sociales en présence, la politique gouvernementale se trouvant ballottée entre deux forces sociales antagoniques, la logique rentière épaulé, par les tenants de l'import (13.000 mais en réalité seulement 100 contrôlant plus de 80% du total) et de la sphère informelle malheureusement dominante, et la logique entrepreneuriale minoritaire. Cela explique, selon l'expert, que l'Algérie est dans cette interminable transition depuis 1986, ni économie de marché, ni économie administrée, expliquant les difficultés de la régulation, l'avancée des réformes étant inversement proportionnelle au cours du pétrole et du cours du dollar, les réformes depuis 1986 étant bloquées ou timidement faites avec incohérence lorsque que le cours s'élève. M. Mebtoul met l'accent sur l'aspect sécuritaire qui, s'étant nettement amélioré, l' Algérie doit créer suggère -t-il des conditions favorables au développement en levant les contraintes d'environnement devant favoriser l'épanouissement de l'entreprise seule source de création de richesses permanentes, et son fondement la valorisation du savoir renvoyant à l'urgence d'une gouvernance rénovée donc à la refonte de l'Etat dont les fonctions nouvelles tenant compte d'une économie ouverte ne peuvent être celles d'un Etat jacobin ( centralisation bureaucratique), impliquant une participation plus citoyenne au sein d'un Etat de droit. De toute manière conclut M. Mebtoul, avec ces conflits, l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce pour l'Algérie n'est pas pour demain. Synthèse S.H. Mebtoul

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