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Un roman difficile à digérer
"Le Rapt" d'Anouar Benmalek chez Sedia
Publié dans Le Maghreb le 23 - 01 - 2010

A peine était-il sorti chez Fayard que le dernier né de Anouar Benmalek, " Le Rapt " est dans nos librairies grâce aux éditions Sedia. Le roman, un récit fleuve dans lequel l'écrivain qui ne vit pas ici reprend à travers une histoire ordinaire quelques évènements bouleversants de la décennie noire. L'écriture de Anouar Benmalek n'est ni poétique ni originale. Le livre se lit comme n'importe quel fascicule, sans susciter chez le lecteur le moindre étonnement. Un couple dans une Algérie tourmentée assiste de façon impuissante au kindnaping de leur fille, Chahrazade, 15 ans, un nom qui rappelle l'épouse orientale du roi qui repoussait sa mort en fabulant. Anouar Benmalek ne semble pas trop aimer cette femme qui fabule à longueur de nuit, mais ne nous dit pas pourquoi. Un bon roman doit être avant toute chose cohérent. " Le Rapt" ne l'est pas, en ce sens que l'auteur perd le fil de son récit quand il dit aux premières pages que son personnage principal, Aziz utilise la voiture familiale une fois tous les deux jours de façon alternée entre lui et son épouse, Meriem et, quand il ne la prend pas il se déplace en bus. Il est employé au zoo de Ben Aknoun à Alger. En insinuant dans le récit le nœud de l'histoire, l'auteur s'était malencontreusement gouré, contredit en racontant que " la veille son portable était tombé dans le bus et qu'aujourd'hui il était arrivé en bus." Deux fois de suite dans le bus donc ,alors qu'il était censé le faire une fois tous les deux jours. En face d'un texte comme ça
on est d'avance indisposé. Anouar Benmalek décrit son personnage parlementant à l'intérieur du zoo avec des primates qu'il ne nous fait pas découvrir de façon nouvelle. Son discours sur le sexe est souvent gratuit voir malaisé. Sa description du faux barrage nous laisse froids, nous qui avons vécu l'enfer des bombes, des attentats collectifs et ciblés. La peur de son personnage est tout à fait banale. Dans " Le Rapt " on voit clairement la hantise de l'auteur vis à vis des cultes religieux, la réputation de l'imam n'est pas brillante. Son fils a flirté avec les égorgeurs.
La façon de le dire sans petite preuve est si sommaire qu'on n'y croit pas, on n' y adhère pas. L'écrivain dit des choses sans nous les montrer.
Au Kindnaping succèdent les menaces les plus folles du ravisseur. Des menaces qui rappellent un peu l'impuissance des gens dans les années 90, au moment où celui qui n'adhérait pas aux thèses des terroristes devenait une cible privilégiée.
Faut rien dire à la police, faut suivre à la lettre les recommandations inhumaines et bizarroïdes du ravisseur que l'on image toujours, un couteau à la main, posé rageusement sur la gorge de Chahrazade.
Pour retrouver sa fille, Aziz va connaître une véritable descente aux enfers et devoir ne compter que sur lui-même. Et sur Mathieu, le beau-père de sa femme, un militaire français demeuré en Algérie après 1962. Les traces de l'Algérie colonisée se voit à travers le prisme de ce personnage, pas trop sympathique. Et d'ailleurs pourquoi ?
L'auteur nous prend par la main et fait vaguer dans sa mémoire qui semble avoir encore retenu quelques flashs des moments les plus bouleversants que l'Algérie ait connus. Mais dans le " Rapt ", le ton n'est pas donné, le style est des plus banals.Roman reminiscent que drape de façon prééminente une fiction , " Le rapt " peut, semble t-il servir de document pour l'histoire de la littérature algérienne très récente et à qui il faudra encore beaucoup de temps pour chercher ses marques.


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