Si les temps présents sont encore difficiles, la conjoncture nouvelle créée par l'exercice budgétaire pour 2010 permet d'envisager la suite avec beaucoup d'optimisme. Dans ces conditions, le premier souci de l'Etat est avant tout d'élargir les objectifs économiques et sociaux, puis de définir une ligne d'action qui puisse permettre à tous les responsables, gestionnaires et acteurs de ce développement d'assumer pleinement le rôle qui leur est confié. Un programme graduel d'investissements publics, dont on peut aujourd'hui déjà apprécier les résultats et qui se traduisent en particulier par l'augmentation des dépenses publics destinées à couvrir les préoccupations des populations, la réalisation d'objectifs économiques et sociaux indépendants du pays, le remodelage de l'agriculture et du monde rural en fonction de leurs besoins réels. Le contraste entre divers quotidiens des citoyens permet d'observer qu'on a toujours fait appel à la mesure extrême consistant à répandre des mesures persuasives qui proposent les possibilités pour résoudre les problèmes. Une série d'actions qui favorise le traitement des sujets économiques et sociaux. Le renforcement de ce changement est assuré grâce à l'engagement de l'Etat dans le processus de transformation de la société, qui établit progressivement un rapprochement des genres de vie et de leur qualité entre les habitants des villes et ceux des campagnes. C'est un nouveau modèle de société qui préfigure dans le programme présidentiel et qui permet actuellement aux différentes régions urbaines et rurales de se développer de façon harmonieuse. Par delà les bouleversements socioéconomiques, c'est l'homme et la société qui sont visés dans ce changement afin de "modifier" les mentalités, les comportements et détruire les égoïsmes de pensée et d'action. En effet, la force d'une société dépend davantage de ce qu'elle utilise les moyens qui lui sont accordés que du volume de ces moyens. Grâce à la stabilité retrouvée et au développement impulsé par les divers programmes, l'Algérie a récupéré toute sa force productive et économique. La restauration et la consolidation du travail en tant que valeur qui garantit l'avenir, la prospérité et la sécurité de l'économie nationale, sont considérées comme une qualité morale qui participe à la personnalité et à la dignité de l'homme. La restauration de la vertu de l'effort, les Algériens auront consolidé la valeur la plus sûre et la plus durable qui garantit la prospérité et la sécurité de l'économie, un soubassement puissant sur lequel peut s'élancer la prospérité, le progrès et sur lesquels se fond l'ensemble du développement.