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Discours convergents mais pas les actions
Publié dans Le Maghreb le 23 - 02 - 2010


Normalement, au vu des discours développés par les pouvoirs en place au Maghreb, au sein de l'Afrique, dans le monde arabe, ceci pour nous intéresser qu'en ce qui nous concerne directement, autant les intégrations économiques que politiques sont des objectifs poursuivis. Mais, au regard de ce qui est réalisé sur le terrain, ce n'est pas du tout dans cette direction qu'ils oeuvrent. L'intégration économique serait-elle une contrainte ou un atout ? Si c'est une contrainte, pourquoi les pays la rechercheraient-ils pour constituer des ensembles régionaux alors qu'il ont toute latitude de continuer à s'ignorer, ou, du moins, à se comporter les uns avec les autres en partenaires non soumis à des obligations supranationales ? Des pays qui ne sont pas intégrés, comme les pays maghrébins par exemple, ou africains, ne peuvent pas s'entendre sur un pacte de stabilité entre Etats qui s'engagent sur des objectifs. Il n'y a pas de pacte de stabilité qui encadre les finances publiques. Il n'y a pas par exemple d'échéance commune sur laquelle s'engager pour parvenir à un équilibre budgétaire. Il n'y a pas de structure supranationale qui voudrait ou pourrait imposer ou du moins recommander que des démarches contraignantes (un pacte de stabilité contraignant) soient acceptées et mises en œuvre à l'effet de parvenir à échéance fixée à des budgets structurellement équilibrés. Auront-ils peur de la rigidité d'un pacte ou de risquer de ne prendre en compte que les aléas de la conjoncture ? L'objectif d'avoir des finances publiques est fixé sur une hypothèse donnée de croissance, mais celle-ci ne peut pas être le fait de tous les pays intégrés. Ne serait-ce pas parce qu'il serait irréaliste d'escompter que tous les pays liés au pacte de stabilité progressent ensemble, avec la même vitesse, avec les mêmes résultats qualitatifs et quantitatifs qu'il apparaîtrait alors que l'intégration économique serait un non sens ? Imaginons à titre d'exemple qu'un gouvernement lié au pacte annoncerait que l'objectif d'un équilibre budgétaire ne serait atteint par son pays que bien plus tard que l'échéance fixée par la structure supranationale, faisant ainsi revenir la structure en question à la réalité. Comment alors le pacte pourrait-il être conçu de façon à ce qu'il fasse dépasser aux pays contractants les aléas de la conjoncture ? Comment pouvoir maintenir le cap sur l'équilibre financier à une échéance donnée et ne pas risquer de dépasser la barre du taux fixé en déficits publics par rapport au produit intérieur brut (PIB) ? Comment ne pas dépasser ce seuil dans le cas d'un déficit en recettes fiscales ?

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