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Les carences de l'UMA
Publié dans Le Maghreb le 23 - 02 - 2010


L'Union du Maghreb arabe (UMA), fondée en 1989, c'est à l'évidence une coquille vide. Aucune chance de succès n'est à mettre à son actif. Cela fait 31 ans que l'on en parle. Elle existe bien institutionnellement, mais sans aucune valeur ni aucun accord politique entre les cinq pays de la zone. Créée dans le but de construire une modèle théorique et pratique de la stratégie régionale, et d'abord de considérer une unité spécifique, un rapport au réel, une méthodologie de l'action historique et présente, l'UMA n'est en fait qu'un ensemble "paralysé", articulé autour de " champs " restreints où l'interprétation et la traduction économique sont complètement étouffée par un certain aspect politique qui dure. Le Maghreb est une des régions du monde où la coopération politique et économique est la moins développée. Les questions économiques sont mises en exergue par les instances de l'UMA et souvent par la société civile, mais l'action politique de haut niveau ne suit pas. La panne de l'UMA est le résultat du conflit du Sahara occidental opposant le Maroc au Polisario. L'analyse de ce blocage ne permet pas d'affirmer l'efficacité de l'UMA ni pour les cinq Etats ni pour les peuples. La réalité explique que les quatre chefs d'Etat et le Roi, s'évitent pour relancer les principes de leur "contrat". Les causes à ces absences à haut niveau sont malheureusement dominées sur le plan politique par la question du Sahara occidental. L'unité du Maghreb n'est possible qu'au prix de la solution de ce problème et à la seule condition du respect du droit international par les deux parties en conflit. La construction régionale tourbillonne. Les cinq membres de l'UMA voudraient-ils s'épuiser dans la recherche d'un compromis en vue de sauvegarder une unité de façade ? Ou bien opteraient-ils pour une autre voie ? Celle d'une région active, dynamique qui concentrerait ses efforts sur une formulation nouvelle dans l'intérêt d'un développement et d'une solidarité plus efficaces. L'adoption de ce consensus est franchement en accord avec le caractère de la création de l'UMA, notamment si l'on tient compte que les peuples de la région partagent ensemble la même langue, la même culture, la même religion et se sont forgés des liens puissants dans les combats contre le colonialisme. Tout en perdant beaucoup de terrain, ce regroupement régional est devenu presque "informel" par rapport à ce qui se passe ailleurs, où l'apparition de préoccupations nouvelles, est sérieusement en débat, d'ailleurs toutes liées à la mondialisation et à la situation économique et financière. Cette ouverture d'esprit qui se fait au niveau des différents regroupements à travers la planète, est ignoré au niveau du Maghreb tant au niveau politique qu'économique. Avec une telle situation internationale très tendue, les composantes de l'UMA sont incapables de transcender leurs différends et à cristalliser une politique commune. Toutes ces carences peuvent pourtant être surmontées et faire prendre corps et passer du stade du balbutiement à celui de la maturation de l'UMA, à moins que…

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