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Le réalisateur veut reprendre la série version 2010
Deux décennies après "Aâssab Oua Awtar "de Hazourli
Publié dans Le Maghreb le 14 - 03 - 2010

Il l'a annoncé l'an dernier, cette année, il relance. Mohamed Hazourli, le réalisateur de la télévision dans la région de l'Est, Constantine, veut absolument ressortir des tiroirs sa fameuse série télévisuelle relativement plaisante, " Aâssab Oua Awtar ". La série diffusée il y a vingt ans, pendant le Ramadhan après le ftour, comme un sketch chorba, l'a fait connaître et lui a même collée à la peau, lui qui a pourtant réalisé autre chose comme "El Bedra " ou encore "Ali Oua Ali Oua Ali", un long métrage exécrable tourné en vidéo à l'occasion de " Alger capitale de la culture arabe ". Présent à Mila à l'occasion de la semaine du film algérien où il a été honoré, Mohamed Hazourli a soutenu exactement les mêmes propos que l'an dernier : il attend le feu vert de la Direction de production de la Télévision algérienne pour la reprise du tournage de nouveaux épisodes de la célèbre série télévisuelle humoristique "Aâssab Oua Awtar Oua Afkar". De plus, le cinéaste de la télévision a affirmé avoir déposé récemment le projet de cette nouvelle production auprès des parties concernées en vue d'une approbation officielle pour la reprise du tournage en prévision de Ramadhan prochain. Il affirme également que les prochains épisodes traiteront des préoccupations quotidiennes du citoyen selon la réalité et la logique de l'an 2010. Du moment que Hazourli relance sa demande à la direction de la télévision, l'unique boite capable de financer un projet vieillot, rien n'est donc sûr si ce n'est l'envie mordante du cinéaste de revenir au devant de la scène, lui qui n'a rien fait de pathétique depuis. Pas plus loin que l'an dernier, Mohamed Hazourli a annoncé pour le mois de février le retour de cette série. Depuis rien ! Le cinéaste de la station régionale de Constantine, a paraphé plusieurs longs-métrages dont le dernier, " Ali Oua Ali Oua Ali", où l'on retrouve son ami et acteur fétiche , Mohamed Adjaïmi qui a endossé le premier rôle.
Le récit est tiré d'un conte populaire comme il a eu à mettre sur écran, "Hizia" qui manque de réalisme au point où on en sort complètement désarticulé parce que l'œuvre n'est ni consistante, ni convaincante. Le feuilleton à l'eau de rose, " El Bedra " (seconde version) qui est passé de la main de Amar Tribéche à celle de Hazourli est un magma moraliste truffé de sornettes, qui plaisent certainement à ceux à qui l'Unique n'offre pas grand choix. Selon le réalisateur, la reprise de cette série culte qui a marqué le paysage audiovisuel portera désormais le titre de " Aâssab Oua Awtar Oua Afkar ", et donnera lieu à la production de dix nouveaux épisodes de 25 minutes chacun, a précisé Hazourli, ajoutant que cette série "revisitée" sera diffusée durant huit semaines. Après son feuilleton en 20 épisodes " El Bedra 2 ", diffusé sur le petit écran le mois de Ramadhan 2008, le cinéaste entamera dans plus d'un mois cet " ancien nouveau " projet qui aura pour décor principal la ville de Constantine et sa région pour sillonner ensuite l'Algérois, l' Oranie et le Sud du pays avait-il clamé l'an dernier. Mais à Mila où il se trouvait la semaine dernière, il a promis de tourner dans cette ancienne Milev. Selon toujours ses propos en 2009, la partie artistique de chaque épisode verra la participation, a-t-il expliqué, d'une " star de la chanson " qui aura à interpréter un air épousant le thème de cette émission destinée à " distraire le public en relatant le quotidien du citoyen, ses préoccupations, son comportement et ses réactions vis-à-vis de certaines situations spécifiques et souvent comiques de son vécu ".La distribution des rôles pour ce projet de série télévisuelle sera " élargie à des comédiens connus ou moins connus ", a également indiqué le réalisateur, citant en vrac Antar Hellal, Hassan Benzerari, Allaoua Zermani, Rachid Zeghouni, Bachir Benmohamed, Fatima Soltane ou encore Nawal Zaâter, a indiqué Hazourli toujours en 2009. . Précisant que ce feuilleton prévoit, pour les téléspectateurs, des " surprises de taille qui ne peuvent être révélées pour l'instant ", Mohamed Hazourli a néanmoins confié que le premier épisode de cette série, intitulé " Le retour de Hadj Ahmed Bey ", aura pour cadre le palais du Bey de Constantine.
Qui est Mohamed Hazourli ?
Mohamed Hazourli est né à Tébessa le 08 janvier 1948. Il poursuit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, pour passer ensuite au lycée Hihi El Mekki. En 1968, il rejoint l'Ecole nationale des arts dramatiques et chorégraphiques (INADC) de Bordj El Kiffan. Entre 1968 et 1969, il effectue une session de formation dans le cinéma, en France, avant de rejoindre en 1970 la Télévision algérienne en tant qu'assistant réalisateur. Sa première œuvre est intitulée " Ramadhan Wa Ness " (Ramadhan et les gens), qui sera suivie par " Moghamarates Djeha " (Les aventures de Djeha), en 1971. Une année plus tard, il réalisera sept épisodes de la série " Ramadhan Wa Ness ". A la même année, il réalise son premier long-métrage intitulé " Essekhab ", qui a été présenté au festival de Prague, en 1975. Par la suite, les portes du succès s'ouvrirent devant Mohamed Hazourli. C'est ainsi qu'il signera plusieurs de ses œuvres, dont "El Qitar " (Le train), et une œuvre dramatique " Echahada " (Le témoignage), en 1974. Son deuxième long-métrage, il le réalisera en 1975. Ce film, intitulé " El Alam " (La douleur), porte sur la guerre de Libération nationale et les évènements du 8 mai 1945. Il ne se consacre pas seulement au cinéma, mais aussi aux variétés. Il réalisera, dans ce sens, l'émission "Minkoum wa ilaykoum " (Par vous et pour vous) et " Sawt El Ouadi " (La voix de l'oued) avec l'artiste Abdellah Menaî. Il a également réalisé, en 1980, l'émission " El'liqua el kebir " (La grande rencontre), et puis l'émission " Sanawat min baâd " (Quelques années plus tard) et " Michaâl El Houriya " (Le flambeau de la liberté) tournée à Skikda en 1982. Suivra ensuite " El Jisr El Kebir " (Le grand pont) durant les années 1988, 1989, 1990. Il s'agit là en effet d'une émission de variétés regroupant l'Algérie, la Tunisie, la Mauritanie et la Libye. Quoiqu'il en soit, le nom de Mohamed Hazourli est étroitement attaché à l'émission " Aâssab wa aoutar " (Des nerfs et des cordes), qui a été diffusée, pendant 20 ans, au mois de Ramadhan, de 1978 à 1998. Pour ne pas changer, il veut encore servir cette série comme si des idées, il n'en y a plus.


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