Des opérateurs de la chambre de commerce et d'industrie sicilienne de Raguse (Italie) effectue, actuellement, une visite à Constantine. Durant son séjour à Constantine, la délégation italienne s'enquerra des capacités économiques que recèle la wilaya de Constantine en se rendant sur les sites de plusieurs unités industrielles. Cette visite permettra en particulier à la délégation hôte de découvrir le gisement de marbre de Ain Smara, un matériau mondialement connu et apprécié pour sa qualité, comme l'a indiqué le président de la CCIR. Les opérateurs italiens ont d'ailleurs manifesté, samedi, leur intention d'exploiter le gisement de marbre de Ain Smara, dans les environs immédiats de la ville de Constantine. La production de ce gisement se fera sur place et son exportation sera effectuée tout d'abord vers l'Italie, a déclaré à l'APS le porte-parole de la délégation d'hommes d'affaires affiliés à cette chambre sicilienne, arrivée samedi à Constantine pour une visite de trois jours. le président de la CCIR a affirmé que ce marbre a été utilisé pour la construction de la Maison Blanche, à Washington DC (USA), après l'avoir également été dans l'antiquité, pour l'édification des monuments de Rome, il y a plus de deux mille ans. Au cours d'une rencontre qui a regroupé, au palais de la culture Malek Haddad, les représentants de la chambre italienne, liée depuis juillet 2008 par un protocole de partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie ''Rhumel'' de Constantine (CCIR), les opérateurs économiques des deux parties ont convenu de donner une "impulsion nouvelle" à leur coopération. Cette relance appelée à toucher tous les secteurs d'activité doit particulièrement être orientée vers le bâtiment, l'agroalimentaire, l'industrie et le tourisme, a notamment souligné le président de la chambre de Raguse, M. Giuseppe Cascone. De son côté, M. Larbi Souissi, président de la CCIR a émis le vœu que cette coopération puisse englober également d'autres créneaux d'investissement, comme le secteur pharmaceutique, l'artisanat et les matériaux de construction. A ce propos, les hommes d'affaires locaux affiliés à la CCIR, représentant notamment les bureaux de wilaya du Club des Investisseurs, de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) ont présenté des suggestions à même de dynamiser les échanges et le partenariat entre les deux chambres. L'assouplissement des procédures liées à l'investissement, le développement des infrastructures de base locales, la forte pénétration en gaz et en électricité "constituent autant d'atouts propices à l'encouragement du partenariat et de l'investissement direct étranger", a souligné M. Souissi. Les travaux se sont ensuite poursuivis sous forme de quatre ateliers consacrés aux domaines de l'industrie, du bâtiment et travaux publics, du commerce et des services.
