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Qu'est-ce que Khalida Toumi propose ?
Projet de loi sur le cinéma soumis au vote dimanche prochain
Publié dans Le Maghreb le 25 - 11 - 2010

Important : La ministre de la Culture, Khalida Toumi a, comme attendu, proposé en début de semaine pour débat à l'APN le projet de loi sur le cinéma, fortement discuté en séance plénière. Tout porte à croire que ce projet qui sera soumis au vote ce dimanche passera comme une lettre à poste. Qui y a- t'il dans ce projet et qu'apporte t-il de plus dans un secteur qui a depuis les années 90 connu un incroyable déclin notamment avec la vague de suppressions des entreprises publiques comme l'ANAF, le CAAIC ou encore l'ENPA ? Khalida Toumi a présenté l'article 5 pour débat à l'Assemblé populaire lequel, selon ses dires viserait à assainir le secteur pour lui donner un nouveau souffle, lui injecter du sang neuf pour ainsi dire. Pour cela il faut de l'argent et énormément, car un petit film coûte en moyenne 5 milliards de centimes et les réalisateurs rechignent de plus en plus à recevoir des " miettes " des départements d'états pour monter leur projet. D'où va t-on ramener l'argent ? Khalida Toumi a son idée là-dessus : elle propose que les prélèvements sur les recettes publicitaires passeront de 1 à 5% . Ces prélèvements selon ce projet iront directement pour l'aide aux projets cinématographiques en général et au secteur en particulier. Point important : il serait absurde de faire des films dans un pays qui ne compte qu'une vingtaine de salles de cinéma reparties sur le territoire national qui avant l'indépendance en comptait quelque 400 salles sombres. La ministre de la Culture rappellera pour défendre son projet que plus de 300 salles sont ou fermées ou détournées de leur vocation première. Il va falloir donc les récupérer, " non pas pour les gérer " comme elle l'a souligné mais pour les réhabiliter, c'est-à-dire leur redonner la mission qui originellement leur est dévolue. Pour cela, elle propose de mettre en place un cahier des charges et en amont former des jeunes pour la gestion professionnel de ces espaces. La plupart de ces salles appartiennent aux collectivités locales qui ont toujours soutenu qu'elles, n'avaient pas assez de moyens pour les remettre sur rail. Khalida Toumi, leur propose mieux, des gestionnaires professionnels avec à la clef les bénéfices de ses salles qui,
si elles se remettront à tourner et que le public retrouve leur chemin perdu, engrangeront énormément de sous qui iront dans les cagnottes des collectivités.
Khalida Toumi qui ambitionne même de créer des studios de tournage qui profiteront à ces jeunes formés, en mettant de l'ordre dans un secteur en désordre. Pour leur part l'ensemble des députés ont par leurs réactions été favorables pour le projet puisque selon eux "la prise en charge du secteur cinématographique, victime d'une léthargie qui n'a que trop duré est importante ". En gros ça veut dire oui. Revenant aux articles 5 et 9 qui concernent la production de films sur la révolution, un rappel d'abord. Le président de la république Abdelaziz Bouteflika a donné le feu vert pour que toutes les productions cinématographiques qui concernent la révolution doivent être soutenues et même financés par l'état. Dans ces deux articles il s'agit justement de soumettre tout projet filmique parlant de la révolution et de ses symboles à l'accord préalable du gouvernement. Là aussi, les députés MSP, FNA et FLN ont été d'accord sauf qu(ils voulaient tous en savoir plus. En revanche la discordance était venue des députés du FFS , du RCD et du PT qui ont vu en ces articles "une nouvelle forme de censure et d'ingérence de l'Etat dans la création artistique qui doit être synonyme de liberté, et donc libérée de toutes les entraves."L'article 9 ayant trait notamment aux conditions de délivrance de la carte professionnelle a suscité moult remous au sein de l'hémicycle, dont la plupart des élus demanderont davantage d'explications sur les conditions et les critères de délivrance de cette carte. Ce qu'il faut retenir, c'est que dans ce projet de loi à aucun moment il est fait référence à la création d'une entreprise publique comme tant souhaité par les acteurs du 7ème art, ou des écoles qui permettront à la fois d'engranger de l'emploi et de créer une relève dans le secteur. Récupérer les salles c'est très bien, mais cette entreprise n'aura pas d'impact si la production cinématographique se réduit à quelques aides concernant des films révolutionnaires. Ca coûte très chèr et ce n'est pas sûr que les jeunes ou les moins jeunes assisteront à quelque chose de meilleur que l'indétrônable, " Bataille d'Alger " de feu Ponte Corvo.
Ce qu'a dit le président sur les aides publiques
Le décret de loi sur le cinéma proposé récemment par le président de la république énonce une aide publique aux sociétés locales de production, de distribution, d'exploitation et de diffusion cinématographiques. Cela veut dire qu'un producteur de film autant qu'un exploitant de salles et distributeur peut bénéficier d'une enveloppe. Par ailleurs, ce décret qui ne fait pas référence au projet d'une école de cinéma comme voulu par les cinéastes prévoit en revanche un soutien à la formation aux métiers du cinéma, y compris l'octroi d'encouragements publics au profit des stagiaires. Cela va se faire à travers les cycles de formation ou encore pendant les festivals cinématographiques largement institutionnalisés à travers le pays. De plus, le président Abdelaziz Bouteflika a souligné que la régulation des activités liées au cinéma, participe de la volonté de I'Etat de concourir à la relance de cette industrie, dans le cadre des efforts publics pour la renaissance de la Culture nationale en général, et que de ce fait, cette nouvelle législation devra être suivie dès la promulgation de ses textes d'application. Le président de la République a encore une fois réitéré son engament pour aider toute œuvre cinématographique qui met en avant la lutte de libération nationale. Cette volonté a été d'ailleurs concrétisée par les films " Benboulaid ", "Zabana " dont l'un est déjà en bobine et l'autre en chantier, alors que le colossal projet de "L'Emir Abdelkader " nécessitant un enveloppe de 5 milliards de DA cherche toujours preneur. "La réalisation des films liés à la lutte de Libération nationale, fera quant à elle, l'objet d'un soutien du budget de l'Etat. " a promis le Président.


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