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La réévaluation du yuan, solution aux soucis financiers mondiaux, selon Washington
La monnaie chInoise au menu de la rencontre entre Barack Obama et Hu Jintao
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2011

Les Etats-Unis maintiennent leur pression sur la Chine afin qu'elle réévalue sa monnaie, mais Pékin n'entend pas se laisser dicter de calendrier. Barack Obama a recu Hu Jintao pour une visite d'Etat mercredi 19 janvier et la Maison blanche met les petits plats dans les grands. Au menu, le yuan, dont Washington aimerait voir la flexibilité du taux de change augmenter. La question des monnaies est récurrente dans les relations entre les deux puissances. "Nous pensons qu'ils doivent en faire plus", déclarait encore Robert Gibbs, le porte-parole de la présidence américaine, à la veille de cette rencontre. "Ils ont pris quelques mesures limitées (...) nous pensons que davantage doit être fait", a-t-il insisté. La politique de change de la Chine est en permanence critiquée par les Etats-Unis, qui accusent Pékin d'être responsable de leur déficit commercial colossal et ne cessent de demander la réévaluation du yuan. Pour les Américains, le renminbi (du nom officiel de la monnaie chinoise) est sous-évalué, un élément qui donne un large avantage de compétitivité aux entreprises chinoises en matière d'exportation. Dans un contexte où l'offre internationale excède la demande, la Chine devrait stimuler sa consommation intérieure au lieu de continuer à augmenter sa capacité d'exportation, estiment les experts américains. Pour eux, la Chine est considérée à tort comme un élément stabilisateur de l'économie mondiale, car le statut international du dollar américain est souvent remis en cause par l'endettement énorme du pays. Or, la devise chinoise est loin d'être prête à prendre la relève. Autant l'une que l'autre ont un effet déstabilisateur. La première en raison de son programme de stimulation économique, qui est axé non pas sur une augmentation de la consommation intérieure, mais plutôt sur des investissements dans les infrastructures (routes, réseaux électriques ou ferroviaires) et sur l'augmentation des limites globales de prêts que peuvent consentir les banques chinoises. En fait, des montants importants sont destinés au financement de l'augmentation de la capacité productive du pays, alors que le reste est investi dans les actifs financiers. Cette démarche mène à une hausse de la capacité d'exportation notamment vers les Etats-Unis et l'Europe. Outre leur capacité de production, les chinois achètent beaucoup de matières premières, de sociétés qui en produisent et d'équipements pour leurs nouvelles infrastructures, un moyen de se préparer à la reprise. A court terme et à l'échelle internationale, l'impact de ce programme de stimulation économique est d'augmenter la croissance au profit des fournisseurs mondiaux d'équipements et de matières premières.
La Chine devrait plutôt privilégier des mesures qui accroîtront la demande intérieure de consommation et réduiront le taux d'épargne de ses habitants, au lieu d'augmenter son offre, car si la consommation compte pour 70% du PIB américain, elle ne représente que 35% du PIB en Chine. L'arrivée de l'euro a considérablement réduit le nombre de grandes monnaies internationales et les rapports entre les trois grandes zones monétaires que sont l'Asie avec le yen et le yuan, l'Amérique avec le dollar et l'Europe avec l'euro se compliquent davantage, constatent des analystes. En effet, le yuan est dévalué de 40 % environ par rapport au dollar, qui s'est lui-même dévalué de 30 % par rapport à l'euro depuis un an. En revanche, le yuan détient l'avantage monétaire qui donne lui une valeur inférieure de 70 % environ par rapport à l'euro. La seconde politique déstabilisatrice est reliée à la faiblesse de la devise chinoise. Dans le cadre d'une politique d'exportation, le yuan continue d'être fixé face au dollar américain, mais celui-ci se déprécie, ce qui fait que la devise chinoise se déprécie aussi face aux autres devises asiatiques, à l'euro et au dollar canadien. De plus, le gouvernement chinois, par sa politique de diversification de ses énormes réserves en devises étrangères, achète des euros massivement, de telle sorte que cela fait apprécier la valeur de la monnaie unique face au yuan.
Dans une situation de fort surplus commercial, cette politique est comparable aux dévaluations compétitives des devises de nombreux pays pendant les années 30, alors qu'on connaissait aussi une période de surplus d'offre dans le monde. L'ambassadeur de Chine en Algérie, Liu Yuhe, a affirmé mardi que Pékin a engagé des réformes dans sa politique de change et que "la valeur du yuan a augmenté de 25% depuis 2005".
La Chine est pressée depuis des mois par ses partenaires commerciaux, dont les Etats-Unis, de laisser s'apprécier sa monnaie par rapport au dollar. Ceux-ci font valoir que la faiblesse du yuan confère un large avantage de compétitivité aux produits chinois. Mais Pékin a catégoriquement, et de nombreuses fois, rejeté toute éventualité de réévaluation brutale de sa monnaie, affirmant que cela mettrait en péril ses industries exportatrices et des millions d'emplois.


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