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Question de niveau ?
Publié dans Le Maghreb le 10 - 04 - 2011


Une question importante. Il y a des universitaires algériens qui se sont installés au Canada. Ils sont des docteurs ou de spécialistes, mais n'exercent pas dans des fonctions à hauteur de leurs diplômes acquis en Algérie. Ils sont donc dévalorisés. Pourtant, ils acceptent cette dévalorisation. Pourquoi alors ne reviennent ils pas ? Valorisés pour continuer leurs études et dévalorisés car on les oblige à refaire les études faites en Algérie pour ensuite reconnaître les spécialités faites sur place au Canada. Durant les années 70, des étudiants étrangers étaient attirés par nos universités. Il fut un temps, pas trop lointain puisqu'il s'agit de la décennie 70, où pour faire des études de médecine, par exemple, les étudiants des pays voisins choisissaient les universités algériennes. Pourquoi s'en est il fallu qu'aujourd'hui on parle d'échec de l'enseignement supérieur et que l'on répète à l'envie que l'université fabrique des chômeurs ? Nos universités, dit-on, ont accumulé trop de retard. Oui, il est vrai que quoi qu'on puisse dire de la qualité de nos diplômes, nos universitaires sont pourtant bien appréciés à l'étranger et y approfondissent des études en se retrouvant souvent en position de majors de promotion dans bien des disciplines. Des formations acquises dans des écoles prestigieuses. Nos universités et grandes écoles étaient fortement appréciées. C'était l'époque où les hiérarchies sociales étaient liées aux diplômes. Un Professeur d'Université était un Grand Monsieur. C'était également l'époque où nos enseignants du primaire étaient très respectés dans les villages. Oui, on veut bien accepter le contrat selon lequel l'enseignement a accumulé trop de retard. Mais, par rapport à quoi? Au changement de nature des emplois ? Serait-ce les diplômes fournis par les universités algériennes qui mènent vers le chômage ou alors serait ce la politique d'abandon des industries et de tous les secteurs tels celui du tourisme qui ne fournissent pas les emplois en nombre pour recruter des universitaires ? Serait-ce l'université qui est en régression et pourquoi, ou serait-ce notre politique économique, commencée depuis les années "socialistes" qui aurait assez accumulé de défaillances et de décisions erronées pour que le pays se retrouve aujourd'hui incapable de créer des emplois durables sanctionnés par des CDI ? Or, nous pourrions dire qu'il ne faudrait pas jeter la pierre au système d'enseignement supérieur ou au système éducatif mais plutôt au système politique qui fonctionne de façon à rendre même impossible la relance de l'économie pourvoyeuse de pouvoir d'achat et d'emplois ? Quand on parle de système politique, il ne s'agit pas des hommes et des femmes en place ou des hommes et des femmes à mettre en place, car n'importe qui sera intronisé réagira comme ceux qui l'ont précédé. Prenons par exemple les profils de sociologie et de sciences politiques. Quels postes de travail pour des niveaux diplômés d'une licence ? De tels diplômés trouvent leur emploi dans les pays occidentaux et pas dans le notre…

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