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"Nous sommes à la recherche de partenaires algériens"
Robert Crepeaux, directeur technique au Syndicat interhospitalier de Bretagne au Maghreb
Publié dans Le Maghreb le 10 - 04 - 2011

En marge du Salon international hospitalier et médical (SIHEM) qui a fermé ses portes, hier, au Palais des expositions (Pin maritimes), nous avons rencontré M. Robert Crepeaux, directeur technique au Syndicat français interhospitalier de Bretagne qui a bien voulu accorder un entretien à notre quotidien. Le pavillon français représente le plus grand nombre d'entreprises spécialisées et exposantes à cette manifestation organisée par l'agence de communication Events en partenariat avec Ubifrance Algérie. Il a insisté essentiellement sur les nouvelles technologies de gestion des hôpitaux et des dossiers des patients qui sont introduites en France. Il est à la recherche de partenaires algériens pour les introduire en Algérie au niveau des hôpitaux...
Le Maghreb : En quoi consiste la nouvelle technologie de gestion des dossiers de patients ?
Robert Crepeaux : Nous sommes une structure qui édite des logiciels dans le domaine du système d'information médicale avec tout ce qui concerne les applications informatiques nécessaires dans les hôpitaux. Donc nous pouvons parler des dossiers médicaux informatisés, des systèmes permettant aux médecins de prescrire des médicaments, aux laboratoires de prescrire des examens complémentaires et de soins. Et puis nous aidons avec nos systèmes informatiques les soignants à administrer les médicaments, les soins et faire des prélèvements indiqués. D'un bout à l'autre de la chaîne, plus aucun papier sur la table. Toutes les données sont saisies dans un système informatique médical. Il y a donc une sécurité complète du circuit de la prise en charge du patient. Depuis trois mois, l'un des systèmes est mis sur le marché en France. 20 établissements hospitaliers français allant de 200 lits jusqu'au niveau des CHU, comme celui de Lille disposant
3 000 lits, sont équipés de ce système informatique. Notre produit peut donc s'adapter à la taille des établissements avec toutes les facilités voulues comme gestion et accès aux données. Et il y a actuellement 15 autres projets d'équipement d'établissements hospitaliers qui sont en cours de négociations en France.
Est-ce que vous êtes présent en Algérie ?
Nous sommes venus au mois de novembre 2010 en Algérie dans le cadre d'une mission exploratoire pour rencontrer les responsables algériens et voir les hôpitaux en termes de besoins et d'équipements existants. Nous avons visité quelques hôpitaux d'Alger, comme celui de Kouba, de Blida ainsi que des cliniques privées. A l'issue de ce voyage, nous avons remarqué l'expression d'un intérêt manifeste pour nos solutions technologiques de la part des responsables algériens. Nous allons donc continuer à investir en venant notamment dans les salons organisés en Algérie, pour aller à la rencontre des professionnels afin de leur proposer nos solutions avec plus de précisions par rapport à ce que nous avons fait jusqu'à présent. Nous ne sommes pas encore donc implantés. Et c'est pourquoi nous cherchons des partenaires algériens dans le secteur de la distribution. Les organisations hospitalières algérienne et française sont très proches en termes notamment de coopération et d'échanges d'expériences scientifiques et médicales.
Ces solutions sont-elles usitées à l'étranger ?
Nos technologies qui sont utilisées en France sont aussi utilisées dans de nombreux hôpitaux européens et occidentaux. Pourquoi ? C'est par ce qu'il s'agit d'une technologie de l'Internet avec toutes les facilités d'accès et de simplifications qui existent sur l'Internet en termes notamment de recherches et de communication. Et puis il s'agit de solutions où nous avons travaillé tout ce qui concerne la saisie de données. Nous avons ainsi développé les saisies tactiles avec de grands écrans et des saisies vocales qui permettent une dictée numérique ou une reconnaissance vocale. Ce qui permet le transfert immédiat des données qui sont versées dans le dossier du patient. On peut ainsi transmettre les données d'un médecin à un autre par voie de l'Internet. L'information revient ainsi moins chère, plus fluide et plus sûre avec ces logiciels mis en fonction en France il y a seulement trois ans.
Qu'en est-il du transfert de savoir-faire et de la formation ?
C'est ce que nous voulons faire ici en ciblant l'Algérie. Nous voulons d'abord trouver des prestataires locaux pour les former, soit sur place en Algérie, soit en France. Nous allons les qualifier nous-mêmes en termes de formation et de normes. Nous tenons compte de certaines spécificités propres à chacun des pays, comme l'identification et noms patronymes des patients. Ce qui nécessite, bien entendu, l'adaptation des logiciels. Notre idée est de transférer notre savoir faire dans le cadre d'une structure de coopération entre l'Algérie et la France où 20 hôpitaux regroupant 3 000 lits travaillent avec nous depuis le mois de juin 2010. Nous voulons donc mettre en place en Algérie et dans d'autres pays africains francophones ayant les mêmes organisations de santé que les nôtres, une telle structure de gestion numérique des dossiers médicaux. Notre technologie s'adapte aussi bien pour une clinique disposant 90 lits qu'aux CHU de 3000 lits. Les conditions de vente sont d'ailleurs liées à la taille de la structure et de la ressource financière de l'établissement hospitalier.
Cela coûte combien ?
Il y a un coût en France et il y a un coût hors France. Nous ne pouvons pas pratiquer les mêmes coûts en Algérie ou au Maghreb que ceux en vigueur en France. Les coûts des logiciels pratiqués en France correspondent au niveau économique du pays. Nous sommes prêts à entamer des discussions avec les responsables algériens pour adapter les coûts au niveau économique de l'Algérie. Par exemple un établissement d'une capacité de 1 500 lits, le prix en France sera de l'ordre de 150 000 euros environ. Pour l'Algérie le coût sera moindre, bien entendu. On s'adapte aux capacités économiques des pays. C'est pour cela que nous voulons trouver des prestataires locaux pour réduire les coûts. Dans le cas contraire, l'installation des équipements reviendra plus chère, si on comptabilise les frais de déplacement des techniciens français, ce que nous ne voulons pas envisager. Et c'est pourquoi nous avons décidé de participer au Salon international hospitalier et médical d'Alger (SIHEMA) pour trouver des partenaires algériens.
Entretien réalisé par Meziane Atmani


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