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Où en sommes-nous dans la lutte contre la corruption
Publié dans Le Maghreb le 26 - 05 - 2011


On a souvent insisté sur le fait qu'une affaire de corruption ne se fait savoir que par des dénonciations. Mais quelle protection contre les règlements de compte et les revanches? Il existe parfois des cas de dénonciations anonymes qui ouvrent sur des enquêtes, mais dans la plupart des cas, les dénonciations anonymes ne sont pas prises en compte. Pourtant, il ne s'est pratiquement pas passé un seul jour sans que les populations ne parlent de la corruption et de l'inefficacité de la lutte contre ce fléau. La lutte contre la corruption est évoquée comme obligation ou mission à mener par les pouvoirs publics. Si à partir de l'expression de telles intentions la corruption demeure toujours aussi vivace dans les discours alors qu'il apparaît qu'elle défie les pouvoirs publics, et qu'elle prospère même, il y a bien dans ce cas un obstacle qui assure indirectement ou directement l'impunité à ses auteurs. Où pourrait-il se trouver cet obstacle ? La différence se trouve non pas dans les aspirations mais dans les valeurs morales. S'enrichir ? Oui mais comment. Qu'est-ce qui incite à la corruption et comment et par quoi lutter contre ce phénomène ? A chaque fois qu'il faudrait justifier un déficit, une déviation, les officiels et les non officiels s'engagent dans une course à des argumentations qui concernent les textes, parfois l'environnement international, mais occultent les adaptations des hommes et des femmes. On parle souvent de défis à relever pour ce qui concerne la corruption, mais qui doit s'en charger en tant qu'acteurs ? Pourquoi le fait de "casser" le monopole du commerce extérieur était-il considéré, de par le passé, comme l'une des dimensions les plus importantes et les plus moralisatrices des réformes, car il était escompté la baisse de la corruption ? Si ce monopole qui brassait des milliards de dollars de l'époque pouvait n'enrichir que peu de responsables liés aux importations, la fin du monopole public a multiplié par centaines (ou dizaines de milliers) le nombre d'importateurs qui devaient se partager le commerce extérieur, soit celui des importations, c'est-à-dire l'enveloppe en devises qui provenait des banques et multiplier ainsi le nombre d'opérateurs sur-exposés à la corruption. Dès lors qu'on avait cassé le monopole du marché extérieur pour transférer cette mission étatique aux entreprises privées, ce qui revient à dire que les moyens financiers en devises sont mis à la disposition d'hommes d'affaires, on n'avait fait que transférer l'appât du gain facile et choisi qui deviendra riche en lui octroyant des autorisations d'importations. Un tel gain facile et sans risque pour les importateurs ne peut qu'irriter ceux qui veulent investir dans la production nationale. Compte tenu que l'argent se ramasse facilement et sans risque par l'engagement dans les importations, il ne devait en sortir que l'orientation des opérateurs ( ou hommes d'affaires) vers le secteur des importations. Les réformes ainsi menées sur ce thème particulier avaient fait l'objet d'une dénonciation du Président lors d'un discours qu'il avait prononcé.

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