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L'Onudi mise sur 30% des besoins d'ici 2030
Energies renouvelables
Publié dans Le Maghreb le 05 - 06 - 2011


Le directeur de l'Organisation des Nations unis pour le développement industriel a déclaré, jeudi dernier, que la part des énergies renouvelables doublerait d'ici 2030, dans le cadre du projet contribuant au ralentissement du changement climatique. Le nouvel objectif est de porter à 30% les approvisionnements énergétiques renouvelables d'ici 2030 ", a précisé Kandeh Yumkella. Actuellement les énergies renouvelables n'approvisionnent que 13% des besoins mondiaux en énergie. Et c'est en grande partie grâce au bois de chauffage utilisé dans les pays en développement, les énergies hydroélectriques, éoliennes, solaires ou encore géothermiques jouant un rôle moins important. L'objectif fixé par l'Onudi ne pourra être atteint que si des collaborations entre le public et le privé ont lieu. Le montant du projet n'a pas encore été déterminé. Cependant, l'entreprise italienne Sorgenia (CIR Group) s'est alliée au fonds KKR sur le marché de l'énergie éolienne en France. La société suisse de capital-investissement Partners Group devrait également se joindre à eux. Les actifs de la co-entreprise seront composés des parcs existants de Sorgenia, qui affichent 153 MW de capacités nettes (dont 149 MW détenus totalement) et 95 MW de capacités autorisées ou en développement. En parallèle, Sorgenia continuera à développer ses propres projets dans les énergies renouvelables en France. L'entreprise transalpine prévoit de porter de 234 à 450 MW ses capacités éoliennes en Italie et en France entre 2010 et 2016. La valorisation de la co-entreprise a été fixée à 236 Millions d'Euros (dont 8 ME conditionnés à une autorisation pendante). Sorgenia recevra 60 ME en numéraire et profitera d'un effet positif de 150 ME sur son bilan. Non loin de là, en Suisse, le débat vient d'être relancé sur le véritable potentiel de ce pays en énergies renouvelables. En effet, le défi est de taille. La consommation suisse d'électricité se chiffre à 62 térawattheures (TWh). 35 sont fournis par l'hydraulique, 25 par le nucléaire et moins de 1 par les énergies renouvelables. En 2050, si rien n'est fait, la consommation nationale se montera à 86 TWh. Sans oublier qu'entre-temps, la Suisse devrait sortir du nucléaire. D'ici là, il faudrait donc trouver 59 TWh. Est-ce bien réaliste? Dans le projet que Doris Leuthard a présenté la semaine passée, il y a deux grands axes. D'abord, l'économie d'énergie (24 TWh) devrait permettre de stabiliser la consommation. Reste donc à trouver des alternatives au nucléaire. Et là, le Conseil fédéral propose un mix entre différentes énergies renouvelables pour un total qui dépasse les 27 TWh. Au Parlement, qui débattra de la sortie du nucléaire ce mercredi, plus personne ne conteste ce potentiel des énergies renouvelables. D'ailleurs, théoriquement, il serait bien plus élevé. Mais c'est l'irrégularité de la production de bon nombre de ces énergies qui inquiète, surtout à droite. "Le nucléaire produit de l'électricité en ruban, c'est-à-dire de manière constante et prévisible, explique Jacques Bourgeois (PLR/FR). Cela permet de repomper l'eau des barrages la nuit. L'industrie a besoin de cette stabilité. Ceux qui pensent remplacer cela par les énergies renouvelables, très fluctuantes, ne sont que des doux rêveurs." " Il est vrai qu'il faut trouver la bonne combinaison de ces énergies qui ont différentes propriétés, rétorque Roger Nordmann (PS/VD). Mais nous avons la chance d'avoir des barrages en Suisse. Ils permettent de réguler les fluctuations des énergies renouvelables. Il suffit de repomper l'eau dans les lacs d'accumulation dès que nous avons un surplus d'électricité. Je vous rappelle que les barrages peuvent assurer à eux seuls un mois et demi de consommation nationale et que grâce aux projets d'amélioration des turbines, ces installations pourront assurer presque à elles seules la consommation instantanée." Pas de quoi rassurer les milieux économiques. "Faire remonter l'eau dans les barrages n'assurera que quelques pour cent de l'approvisionnement, assure Jean-Pierre Bommer, secrétaire de la Fédération romande pour l'énergie. Cela ne résoudra pas le problème: le nucléaire assure plus de la moitié de nos besoins de base en janvier et en février. Il faudrait encore analyser le problème de manière complète. Toute décision me paraît précipitée, irresponsable et inquiétante." Présidente d'Ecologie libérale, Isabelle Chevalley (VD) l'admet: "On ne sait pas tout aujourd'hui, mais ce n'est pas un vrai problème. Les solutions, il suffit de les chercher. Et puis, ne sous-estimons pas les capacités du pompage-turbinage. Selon Alpiq, on remonte actuellement une partie de l'eau la nuit avec les éoliennes allemandes." Et la Vaudoise de corriger: "En janvier 2010, au pic de la consommation, le nucléaire fournissait 43% de l'électricité utilisée. En août, au creux de la consommation, c'était 25%. Ce sont les statistiques officielles. On est loin des 60% dont parlent certains milieux." Christian van Singer (Vert/VD) enchaîne: "Nous savons qu'entre les possibilités d'économies et le potentiel du renouvelable, nous pouvons remplacer deux fois les capacités du nucléaire. Prenons une décision de principe pour investir autrement les 30 milliards de francs nécessaires pour d'éventuelles nouvelles centrales. Pour le reste, faisons confiance à l'économie et à la technologie ".

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