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La part du réel et de l'imaginaire dans un texte
Troisième rencontre algéro-européenne des écrivains
Publié dans Le Maghreb le 15 - 06 - 2011


Quelle est la part du fictif et du réel en littérature ? Vague question qui nécessiterait selon le texte, de profondes recherches. Une chose, " la création c'est faire de la fiction avec du réel " disait Simone de Beauvoir. " L'autofiction dans la littérature contemporaine " était au centre d'un débat à Alger, qu'ont animé des hommes de lettres algériens et européens, dans le cadre de la troisième rencontre algéro-européenne des écrivains. Treize écrivains d'Algérie, d'Autriche, de Belgique, d'Espagne, de Finlande, de Grèce, de Roumanie et de Suède, ont partagé leurs expériences dans le domaine de l'écriture, tout en mettant l'accent sur la part du fictif et du réel dans leur écriture. Deux thèmes principaux, "Le roman personnel et le récit de fiction, quelle place pour l'autobiographie" et "Le Moi imaginaire, les frontières du fictif face à la réalité" ont été retenus pour la rencontre, organisée par la Délégation de l'Union européenne en Algérie et les services culturels de ses Etats membres. Les écrivains participants ont tenté d'apporter des éclairages sur la définition du concept "autofiction", d'expliquer sa relation étroite à l'autobiographie et de mettre en avant les spécificités de ce genre littéraire, en illustrant leurs propos par leurs propres œuvres ainsi que celles d'autres auteurs contemporains. Ils étaient unanimes à confirmer que l'autofiction posait un problème "extraordinaire" au lecteur et lui rendait difficile la distinction entre la réalité et l'imaginaire de l'auteur. Les valeurs que doit transmettre l'écriture autofictionnelle, son rapport à la catégorie autobiographique et la place du Moi dans l'écriture littéraire, autant de problématiques parmi d'autres ont été soulevées par les écrivains présents. L'écrivain Anouar Benmalek qui a axé son intervention sur le thème "L'autofiction en tant que synonyme d''autoscalpel', ou comment écrire malgré soi sur la mort des siens et de soi-même", a été bref et catégorique. Selon lui, l'autofiction n'est pas un terme récent, seulement "son existence médiatique est rendue possible grâce ou à cause des excès de ce genre littéraire ces derniers temps". Il a estimé que l'autofiction peut être considérée comme une caricature d'un genre littéraire lié étroitement à l'autobiographie. Et d'ajouter : "L'autofictionneur triche, mais si cette tricherie est bien faite elle devient une belle littérature". Quant à Yamilé Ghebalou, lauréate récemment du prix Tahar Djaout décerné par l'association, Tusna, (savoir) pour son roman, " Liban ", celle-ci s'appuie sur la notion des champs réflexifs à travers l'analyse du jeu de l'autofiction de quatre œuvres (deux Algériennes et deux Européennes), elle privilégiera l'idée qu'il n'existe pas dans le texte de frontière explicite entre le narrateur et le lecteur, évoquant l'investissement total du moi par rapport à la réalité historique tout en affirmant que l'autofiction est une nouvelle tendance qui a émergé après celle du nouveau roman, et qu'il n'existe pas de relation entre l'écriture des Mémoires par exemple, qui est un genre littéraire qui obéit à une certaine objectivité des faits.

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