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"L'Etat a mis en place des dispositifs uniques au monde en termes de fonds et de soutien à l'emploi des jeunes " Mme Françoise Agli, vice-présidente de SEVE au Maghreb :
Propos recueillis par Meziane Atmani Maghreb : SEVE s'investit aussi dans le rapprochement de l'université avec le monde des entreprises ? Mme Françoise Agli : Oui ! Nous tentons de rapprocher l'université avec les entreprises et de tisser des relations de partenariats en quelque sorte entre le savoir et le travail. C'est important pour nous de rapprocher des étudiants du monde du travail pour leur offrir des passerelles en vue de rejoindre l'entrepreunariat, notamment. Nous avons toujours à cœur, à la SEVE, de rencontrer la jeunesse. à la veille de la fête de la jeunesse, le 5 juillet. Nous ne cesserons jamais de répéter que la jeunesse c'est l'avenir d'un pays. Donc c'est important pour nous de venir ici, à l'Université des sciences et technologies Houari Boumediene, pour ouvrir des débats constructifs avec les jeunes étudiants et étudiantes, surtout lorsque le thème se rapporte à leur avenir et devenir professionnel. C'est une première en termes de rencontres entre notamment, les associations des femmes chefs d'entreprise et les étudiants et étudiantes. Il faut absolument en faire d'autres ici et ailleurs dans d'autres universités d'Algérie. Notre but est de vulgariser les techniques de création d'entreprises et de faire une approche sur l'entrepreneeuriat pour faire ce qu'ils devraient faire et les assister pour qu'ils y parviennent. L'Etat a mis en place des dispositifs uniques au monde en termes d'insertion professionnelle et de soutien à l'emploi des jeunes. Je doute qu'aucun pays au monde n'a mis autant de fonds et dispositifs pour leur permettre de se lancer dans l'entrepreuaeuriat pour leur bien-être personnel mais aussi pour participer au développement économique du pays. En quoi consiste la rencontre d'aujourd'hui ? C'est une rencontre de sensibilisation sur l'esprit entrepreneurial et les opportunités de création d'entreprises telles qu'elles sont prévues dans les dispositifs des lois algériennes en vigueur. Et ce en présence de M Ferroukhi Merzak, responsable de l'observatoire de l'insertion des diplômés de l'USTHB et de Mme Yasmina Kerboua-Ziari, maître de conférences et consultante à SEVE. Nous avons donné des explications sur le dispositif de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes). La Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage) est un autre dispositif qui s'adresse à des personnes plus âgées. Le débat a été ouvert avec les jeunes qui sont motivés pour créer leurs propres entreprises. Les échos que nous avons reçus sont édifiants à plusieurs titres. Les jeunes étudiants et étudiantes ont écouté avec beaucoup d'attention et d'intérêt. Ils veulent prendre leur avenir en main. Ils ont des projets intéressants en termes d'idées réalisables pourvu qu'ils soient assistés et accompagnés durant la période de maturation et de réalisation sur le terrain des investissements et de management. Ils sont en effet porteurs de vrais projets innovants et réalisables en conformité avec les besoins de l'économie nationale. Nous allons le faire à notre niveau pour qu'ils puissent réaliser leurs idées et leurs rêves. Une trentaine de projets ont déjà été identifiés durant cette rencontre. Nous allons nous revoir en principe à la rentrée universitaire pour voir comment apporter notre contribution en fonction des projets qui sont déjà maturés ou en phase de maturation.
