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La couverture en matière de sécurité reste insuffisante
Ali Tounsi, DG de la sûreté nationale
Publié dans Le Maghreb le 23 - 07 - 2007

Depuis un certain temps, la DGSN a opté pour une politique de renforcement de ses structures de proximité pour être à l'écoute du citoyen et prendre en main sa sécurité, avec l'adhésion et la participation de ce même citoyen aux côtés de la police.
M. Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale, évoquant hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, cette démarche, a souligné qu'une action de sécurité préventive ou répressive ne pouvait se faire avec facilité et avec beaucoup d'efficacité sans la participation citoyenne. "Nous avons donc adopté cette prise de proximité comme politique de développement de nos structures et de la formation. Les cadres chargés de mettre en place la police de proximité dans des structures appropriées ont reçu une formation spéciale". Il évoquera, à cet effet, la formation dans le domaine psychologique. Il relèvera au passage l'apport de la femme algérienne qui a été recrutée massivement dans les rangs de la police. "La femme a joué un rôle très important dans cette police de proximité". Le DG de la Sûreté nationale affirme que des résultats probants ont été enregistrés en matière de police de proximité, particulièrement dans le domaine de la lutte contre la petite délinquance. Dans d'autres aspects de la délinquance et de la criminalité, "cette politique porte ses fruits. Elle a bien débuté pour atteindre des formations beaucoup plus professionnelles, beaucoup plus technique. Cela nécessite des formations par des spécialistes et l'utilisation de moyens modernes et efficaces contre les crimes (grand banditisme, criminalité financière, criminalité terroriste)". Il y a actuellement, selon les statistiques officielles, 1 policier pour 500 Algériens. Un sous-effectif qui fait dire à M. Ali Tounsi qu'"avec les orientations de M. le président de la République, nous allons couvrir tout le territoire algérien par des structures de sécurité pas uniquement de la police, mais également de la Gendarmerie nationale et d'autres services aptes à garantir la sécurité au sein de la population algérienne". Il note que les études établies montrent que le nombre de policiers et d'agents de sécurité qui sont sur le terrain, "était nettement inférieur, comparé à d'autres pays. Les ratios sont connus, il y a 1 policier pour 30 habitants". Il indique, dans ce cadre, qu'"un programme a été mis en place pour recruter des policiers pour couvrir l'ensemble du territoire national". Il révèle que ce programme porte sur le recrutement annuel de 15 000 policiers sur une période de trois à cinq ans, c'est-à-dire le temps qu'il faut pour arriver à "un chiffre que nous avons estimé idéal, à savoir 200 000 policiers qui doivent être répartis sur l'ensemble du territoire national". Parlant de la professionnalisation du corps de la police, M. Tounsi souligne qu'elle interviendra à travers les formations de très haut niveau. Il annonce que la DGSN dispose de "9 000 places pédagogiques dans ses écoles, comme il y a d'autres formules pour pouvoir élever le niveau professionnel de nos hommes". Le patron de la DGSN précise dans ce contexte, que des contacts ont été pris avec beaucoup de pays qui ont une police performante pour des échanges d'expérience. Il explique que, outre des policiers, il y a des magistrats qui participent également à la formation ainsi que toutes les spécialités de l'armée, "on arrive à former des cadres de valeur très appréciable et sur la base de notre action sur le terrain". Evoquant le statut de la police actuellement en examen au niveau du gouvernement, M. Ali Tounsi, a pris partie pour les impératifs qui doivent être inculqués dans l'esprit des futurs policiers. "Nous serons astreints à des servitudes très dures dans les recrutements à travers des sélections très sévères (formation physique, militaire, technique, scientifique). Toutes ces formations vont être astreintes à des efforts incommensurables. Les policiers qui seront sur le terrain auront l'obligation d'être 24h/24 à la disposition des problèmes de sécurité", dira-t-il. Sur le plan de la carrière du policier, le nouveau statut lui apportera une rémunération appréciable, une protection sociale très importante pour lui et sa famille. Il n'aura pas à penser à ses problèmes de logement, de transport, de scolarisation etc. Il aura tous les moyens pour prendre en charge ses problèmes, explique M. Ali Tounsi. Il dira qu'en ce qui concerne la lutte contre le trafic et la consommation des stupéfiants, c'est une mission qui concerne tout le monde. "La police, n'est pas seule à être concernée. La police est un organe répressif. Elle fait un travail préventif et d'étude en informant le gouvernement et les autorités concernées par ce phénomène. Il y a dans tous les pays comme ceux de l'Amérique latine, les Etats-Unis ou ceux de l'Europe, un problème de trafic de stupéfiant. Celui-ci est pris en charge par une Centrale relevant du chef du gouvernement, chez nous, cela a été fait récemment. La police, la Gendarmerie nationale et les autres services de sécurité sont, bien sûr, le bras armé de la justice et sont à sa disposition". Ali Tounsi estime que les pays voisins de l'Algérie ne font pas les mêmes efforts. "La coopération régionale dans la lutte contre la drogue a commencé et porte ses fruits. Le crime de la drogue est un crime transnational. L'Algérie ne veut pas lutter seule contre ce phénomène. Il y a les producteurs, les consommateurs, les transitaires, c'est une coopération internationale qui est très efficiente dans le monde entier". Pour le patron de la police, l'Algérie, n'a jamais sous-estimé la lutte contre le terrorisme. "Même s'il reste quinze terroristes, ce sont toujours des terroristes. Ils sont très difficiles à saisir surtout lorsqu'ils sont dans les maquis. Ils ont toujours de la famille des amis pour les alimenter et les renseigner". Il affirme que la lutte contre ce phénomène a pris un nouveau départ. "Tous les services de sécurité sont concertés. La coordination se fait de mieux en mieux. Les interventions se font de manière de plus en plus efficace. On peut dire actuellement que les terroristes sont pratiquement traqués. Maintenant, ils sont obligés de choisir très vite, périr ou se rendre".

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