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Selon le DG de la PME, 800 brevets d'inventions déposés chaque année auprès de l'INAPI: 3000 porteurs de projets se sont présentés devant les centres de facilitations
" Il faut distinguer les innovations qui sont réalisées par les entreprises dans le sens de l'amélioration de l'organisation, de gestion ou du produit lui-même, d'une part, où ne se posent pas en principe de problèmes et les inventions brevetées qui rencontrent certes diverses contraintes pour leur traduction sur le terrain économique sous de forme de projets réalisables concrètement "explique M. Ammour Brahiti, DG de la PME au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement (MIPMEPI), en marge de la conférence internationale sur " Innovation-Creativité-Durabilité : vers un système d'innovation et de promotion de l'entrepreneuriat innovant en Algérie ", organisée hier à Alger par le MIPMEPI avec le concours du programme de développement économique durable (DEVED) de la GIZ en Algérie et dont les travaux reprendront aujourd'hui avant les recommandations prévues en fin de journée. "Nous regrettons néanmoins le manque d'efforts dans la valorisation des projets et l'accompagnement des inventeurs " a-t-il ajouté. Le DG de la PME n'a pas manqué de souligner dans ce sens l'exposition de 80 inventions algériennes dans le cadre du salon national des innovations et inventions qui prend fin aujourd'hui au Palais des Expositions d'Alger. "Nous avons pris en charge les problèmes soulevés par les inventeurs en mettant en place notamment une équipe pluridisciplinaire pour recueillir leurs doléances avec des orientations concrètes, c'est-à-dire le déposant d'un brevet au niveau de l'INAPI (Institut national de la propriété intellectuelle) qui doit, en même temps du dépôt du brevet, avoir la capacité d'orienter cet inventeur vers divers dispositifs de soutien et d'accompagnement crées par les pouvoirs publics à cet effet " dira M Brahiti qui cite les centres de facilitations qui sont des structures d'animation locale dans chaque wilaya. Ces centres accompagnent, dit-il, les porteurs de projets pour formaliser leurs business plans et les mettre dans une situation de création d'entreprises en termes de formalités administratives et techniques. Il cite en outre comme deuxième dispositif de soutien, les pépinières d'entreprises qui hébergent les porteurs de projets mais surtout, dit-il, les inventeurs qui ont souvent les problèmes de locaux. " Il s'agit d'un module équipé d'outils nécessaires qui leur permettent développer la réalisation de leurs inventions d'une façon opérationnelle et dans une situation d'activité. " Et l'accompagnement de l'inventeur porte en moyenne sur une durée de deux ans" explique-t-il les mécanismes de soutien et d'accompagnement des inventeurs par les pouvoirs publics algériens. 33 structures d'accompagnement local sont crées et dont plusieurs sont opérationnelles au jour d'aujourd'hui, selon M Brahiti. " 3000 porteurs de projets et inventeurs se sont créées présentés devant les centres de facilitations et pépinières d'entreprises. Et à partir de là, plusieurs businessplans ont été réalisés et entreprises créées " annonce le DG de la PME qui met l'accent sur plutôt cette nouvelle démarche " innovante " mise en place en Algérie depuis trois ans par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Mais l'accès au foncier qui pose encore problème sera de plus en plus flexible et attractif à l'avenir selon M Brahiti qui précise la création de 36 nouvelles zones industrielles tout le long de l'autoroute Est-Ouest. Lors des débats des questions importantes ont été soulevées par des experts et directeurs de centres de recherche ainsi que des porteurs de projets qui ne trouvent pas souvent d'issues positives pour leur concrétisation, selon les interventions de certains. Selon d'autres intervenants, il y a aussi les enjeux liés aux lycées et centres de formation technique qui doivent être reliés aux centres de recherche sous forme de convention et d'accord pour améliorer et faire avancer dans de meilleures conditions les projets de recherche en Algérie en termes notamment de création de nouvelles entreprises technologiques. Mais un tel entrepreneuriat innovant ne peut se développer que dans un cadre institutionnel adéquat et une politique incitative à l'innovation, à la créativité et au changement.