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Le calcul des risques pour investir
Publié dans Le Maghreb le 30 - 01 - 2013


On a parlé ces derniers temps de l'évaluation des risques. Des risques à évaluer dans quel système économique ? En réalité, le système politique a sa part dans l'évaluation des risques. Le risque n'est pas le même dans une économie où tout repose sur la dépense publique, en économie protégée ou en économie de marché. Même l'impulsion à donner à l'industrie n'est pas la même, selon que l'on soit entré en économie de marché, ou qu'on demeure encore en économie dirigée. Le ministre de l'industrie voudrait bien procéder à un " choc " qui réveille les consciences et les mobilise autour du développement. C'est louable comme intention, mais cela est il jouable quand on ne compte que sur nos investisseurs nationaux plus particulièrement en absence d'investisseurs étrangers qui nous aideront à accélérer l'acquisition de compétences qui nous préparent pour les horizons de complète levée de nos barrières douanières ? Une entreprise qui entre dans l'économie de marché, a besoin qu'à chaque instant, il lui soit disponible l'ensemble des facteurs qui contribuent à l'analyse des risques. Et pourtant, un nouveau métier, celui de l'analyse des risques, tarde à entrer en Algérie alors qu'aussi bien l'économie de marché que même l'activité politique partisane dans le contexte de la concurrence entre partis politiques devraient en être demandeurs. Prenons par exemple le secteur privé. Tant qu'elles n'ouvrent pas leur capital pour continuer à demeurer des entreprises familiales, tant qu'elles ne fusionnent pas pour augmenter leur taille et mettre en commun leurs moyens et leur complémentarité, le risque est toujours certain que ces PME soient balayées par les entreprises étrangères, ou multinationales très compétitives en termes de prix et de qualité. Toujours pour ce qui concerne le secteur privé, les patrons ne parlent pas des risques en termes de nécessité d'investir dans l'évaluation des risques. Dans l'ancien système politique ou l'ancien système économique, avec un marché protégé et des prix administrés, il n'y avait pratiquement pas la nécessité d'introduire le calcul des risques puisqu'on travaillait dans un système d'absence d'incertitudes. Tout était rentable, tout projet agréé ne pouvait souffrir de concurrence tellement l'Etat lui-même veillait à n'accorder des autorisations d'investir que dans des domaines dit non saturés. A ce jour d'ailleurs, cette habitude a perduré, ou plutôt est reconduite, notamment par exemple dans le secteur privé du transport. Mais, cela serait-il nécessaire d'introduire le risque dans l'évaluation des projets en phase de recherche des financements ? Dans le marché des bourses, en vue de l'achat des actions, la question n'est pas d'actualité car il n'y a pas de marché des actions. Les entreprises publiques ont leur capital détenu par l'Etat, c'est à dire ses représentants que sont les SGP. Le calcul des risques devrait intéresser les entreprises publiques et privées. Mais, les entreprises publiques n'en sont pas ou plus à investir dans de nouveaux produits ou dans des projets d'expansion ou alors à acheter des actions d'autres entreprises publiques et où s'imposerait alors d'évaluer les risques qui se présentent inévitablement. Les entreprises publiques, pour la plupart, sont en attente de leur privatisation totale ou partielle comme nouvelle forme d'investissement ou de partenariat. Seule pratiquement Sonatrach, a les moyens de son ambition, sur le territoire national et même et surtout à l'étranger en proposant d'acheter des parts d'actions des entreprises étrangères qui œuvrent dans le domaine de l'énergie, à savoir le gaz et le pétrole. Certainement que Sonatrach possède elle-même les moyens d'évaluer les risques dans sa conquête du capital d'autres entreprises.

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