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USA : La première journée de paralysie s'achève dans l'impasse au Congrès
Publié dans Le Maghreb le 03 - 10 - 2013

Les républicains de la Chambre des représentants américaine n'ont pas pu faire adopter avant-hier trois mini-lois de finances visant à rouvrir certaines agences fédérales, au premier jour de la paralysie de l'Etat, un nouvel échec, symbole de l'impasse politique.
L'administration gérant les parcs et monuments nationaux, le National Park Service; une partie du département des Anciens combattants, chargé des aides aux anciens militaires; et la capitale Washington, qui n'a pas d'autonomie budgétaire, avaient été sélectionnées dans la journée de mardi par les républicains pour le redémarrage de leurs opérations. Mais la majorité requise de deux tiers nécessaire pour l'examen en urgence n'a pas été obtenue en raison de l'opposition de démocrates lors de trois votes successifs. La Maison -Blanche avait annoncé auparavant que le président opposerait son veto à ces mesures si elles étaient adoptées par le Congrès. "Cette approche au coup par coup n'est pas sérieuse, ce n'est pas une façon de gérer un Etat", a déclaré une porte-parole de la Maison- Blanche, Amy Brundage. Le Sénat semblait en outre enclin à rejeter la nouvelle stratégie républicaine, pour la quatrième fois en cinq jours.
"Encore une idée timbrée", a commenté Harry Reid, chef de la majorité démocrate. "Et que fait-on avec le reste de l'Etat fédéral?" "On ne nous forcera pas à choisir entre les parcs, la recherche contre le cancer, la surveillance des maladies, la sécurité sur les routes, le FBI", a-t-il dit, en réitérant son exigence d'une loi de finances incluant l'ensemble de l'Etat fédéral et d'une durée de six semaines. Mardi matin, de nombreux élus républicains s'étaient émus de voir un groupe de vétérans de la Seconde Guerre Mondiale contraints de forcer les barrières fermant l'accès à un monument en plein air à la mémoire du conflit, à Washington. Le porte-parole de John Boehner, président de la Chambre, a dénoncé l'attitude "hypocrite" de Barack Obama. "Le président ne peut pas continuer à se plaindre de l'impact de la cessation des activités fédérales sur les anciens combattants, les visiteurs des parcs nationaux et le District of Columbia (la ville de Washington) et en même temps mettre son veto contre des lois qui les aiderait", a dit Michael Steel. Les républicains de la Chambre réclamaient parallèlement la convocation de l'équivalent d'une commission mixte paritaire, composée à égalité de sénateurs et représentants, pour forger un compromis budgétaire. Mais les démocrates ont rejeté cette demande mardi comme une énième manœuvre dilatoire. Aucun élu ne s'avançait sur un éventuel scénario de sortie de crise. "Quand ça commencera à faire un peu mal, les gens commenceront à se parler", a estimé le sénateur républicain Tom Coburn, prédisant une impasse prolongée. M. Coburn jugeait possible que le débat sur le budget fusionne dans les prochaines semaines avec celui relatif au plafond de la dette, qui doit être relevé avant le 17 octobre pour éviter un défaut de paiement national. "Tout est désormais lié", a lui aussi affirmé Richard Durbin. Au Capitole, les bureaux se sont vidés en milieu de journée. Le sénateur Saxby Chambliss a expliqué que seuls quatre de ses 30 collaborateurs resteraient à ses côtés. L'ancien candidat républicain à la présidentielle en 2008 John McCain a quant à lui prédit que "cela ne pourra pas durer très longtemps, les Américains sont très en colère". "Ils pensent que nous sommes fous", a reconnu le représentant républicain Peter King.

Pas de délai au-delà du 17 octobre pour relever le plafond de la dette
Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a indiqué que le Congrès n'aurait pas "de temps supplémentaire pour agir" et relever le plafond de la dette des Etats-Unis au-delà du 17 octobre. Après ce jour, qui marque la date à laquelle les mesures exceptionnelles utilisées par le gouvernement américain pour éviter le défaut de paiement seront épuisées, "il nous restera 30 milliards de dollars de trésorerie pour honorer les engagements de notre pays", écrit le secrétaire au Trésor dans une lettre au Congrès. Ce montant est "bien en-dessous" de ce que peut parfois dépenser le Trésor en une seule journée, c'est-à-dire jusqu'à 60 milliards de dollars, poursuit-il dans son courrier, pressant une nouvelle fois les élus "d'agir immédiatement". Le jour même où les services fédéraux étaient partiellement fermés en raison de l'impasse entre élus démocrates et républicains sur le budget, le Trésor a commencé à user des dernières mesures exceptionnelles qui permettent aux Etats-Unis de ne pas être en défaut de paiement, a indiqué Lew. Le Congrès, dominé par les républicains à la Chambre, a la prérogative de relever le plafond de la dette, actuellement situé à 16 700 milliards de dollars, et refuse de le faire dans une intense bataille avec l'administration Obama. "A partir d'aujourd'hui, le Trésor a commencé à utiliser ses dernières mesures exceptionnelles", comme la suspension des investissements dans des fonds de retraite publics, écrit Lew, confirmant que ces mesures seraient épuisées le 17 octobre. "Ces mesures (...) ne fournissent pas de délai supplémentaire au Congrès pour agir", poursuit-il ajoutant que la fermeture partielle du gouvernement ne change rien à ses projections "à moins qu'elle ne persiste sur une période prolongée". Si le Trésor épuise ensuite ses 30 milliards de dollars de trésorerie, il sera "impossible aux Etats-Unis d'honorer leurs obligations financières pour la première fois de leur histoire", prévient M. Lew. Plus que la paralysie budgétaire et la fermeture des services fédéraux, l'impasse sur la dette constitue une menace sérieuse pour l'économie américaine. A l'été 2011, un précédent blocage politique sur le plafond de la dette avait paralysé Washington, conduisant l'agence de notation Standard and Poor's à priver les Etats-Unis de leur prestigieux "triple A", gage de solvabilité maximale pour les marchés financiers.


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