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Transsaharienne : Lancement des travaux, en 2014, du tronçon reliant Asamaka à Arlit au Niger (223 km)
Publié dans Le Maghreb le 12 - 10 - 2013

On se rappelle bien qu'en avril 2001, le ministre des Travaux publics à ce moment-là, M. Amar Ghoul, avait mis en exergue, à Alger, l'importance de la route transsaharienne (Alger-Lagos) et son impact sur le développement économique et la sécurité dans le sud algérien et les pays voisins. Intervenant en marge de la 54ème réunion du comité de raccordement de la route transsaharienne, composé de représentants de pays concernés par le projet (Tunisie, Algérie, Niger, Tchad, Mali et Nigeria), M. Ghoul avait alors indiqué que "cette infrastructure se veut un facteur de stabilité, d'échange et d'amitié entre les peuples de la région et tend à valoriser les potentialités et richesses locales".
Et dans un contexte de continuité et pas plus tard que jeudi dernier, le secrétaire général du Comité de liaison de la transsaharienne (CLRT), M. Mohamed Ayadi, avait souligné à Sétif que le projet de route transsaharienne reliant l'Algérie à Lagos (Nigéria), s'intègre de façon idéale avec le schéma directeur d'aménagement du territoire.
La transsaharienne se fond également dans la politique générale d'intégration régionale, pour encourager les échanges et les liaisons avec l'Afrique profonde, a ajouté M. Ayadi qui animait une conférence-débat sur ce méga-projet au siège de la société des études techniques de Sétif.
M. Ayadi a indiqué que ce projet stratégique, dont la conception remonte au début des années 1970, "avance globalement de façon satisfaisante" en dépit de quelques obstacles, notamment la conjoncture actuelle au Mali.
Evoquant le couloir principal entre Alger et Lagos, sur une distance de 4.500 km, M. Ayadi a indiqué qu'il ne reste qu'un tronçon de 223 km dans le Niger, dont les travaux seront lancés en 2014. Ce segment d'un coût de 140 millions de dinars pour lequel le montage financier est en cours, relie Asamaka sur la frontière algérienne, à la région d'Arlit au Niger.
Encore faut-il rappeler que les deux tronçons Tamanrasset-Timiaouine et Tamanrasset-Tinzaouatine d'une longueur de 800 km montrent l'importance de cette nouvelle infrastructure pour la wilaya de Tamanrasset "devenue un pôle africain qui comprend une université desservie par une route transsaharienne outre les ressources en eau disponibles grâce au projet de transfert des eaux In Salah-Tamanrasset" inauguré au débbut de l'année 2011.
Le tronçon traversant le territoire algérien est estimé à 3 000 Km. Ce "projet continental sera consolidé par le projet de réalisation du gazoduc transsaharien (Algérie-Nigeria), ce qui contribuerait à conforter la place de cette wilaya en tant qu'espace d'échange positif et de circulation".
D'aileurs toutes les études avaient relevé l'importance de cette route transsaharienne notamment sur le plan économique. D'autre part, le tronçon tchadien qui a bénéficié d'un financement, sera réalisé "plus tard" compte tenu du retard de la partie de cette route située en territoire malien, a ajouté le même responsable, précisant que l'Algérie a fourni tous les moyens de réalisation. Le tronçon entre Alger et la frontière nigérienne (2.400 km) étant entièrement achevé, il ne reste à réaliser que le tronçon Tinezouaten-Timiaouine dont les travaux viennent d'être lancés, a souligné M. Ayadi.
Au cours de sa conférence intitulée "Tracer et mettre en œuvre une politique cohérente de développement des grands axes de transport transafricains, dans le cadre du soutien à l'intégration africaine à l'échelle continentale", le secrétaire général du CLRT a affirmé que ces grands axes, pris en charge dans le cadre de l'initiative du partenariat pour l'Afrique (NEPAD), seront lancés au début de l'année prochaine, au cours du sommet africain qui réunira les chefs d'Etats, prévu à Dakar (Sénégal).

L'ouverture au privé
Le sommet africain a précisé le secrétaire général du Comité de liaison de la transsaharienne (CLRT), M. Mohamed Ayadi, sera couronné par un forum ouvert au secteur privé, au cours duquel des échanges d'opinion sur les possibilités de financement de ces projets destinés à rattraper les retards dans les domaines de l'économie et des infrastructures de base, seront prévus. Faut-il noter, au passage que la société des études techniques des travaux publics de Sétif qui a abrité cette rencontre, constitue l'un des cinq bureaux nationaux d'études dans ce secteur vital. Elle emploie 176 travailleurs dont 80 ingénieurs. Ainsi et parmi ces grands projets transafricains, M. Ayadi a cité la route qui reliera Dakar à Djibouti via N'djamena sur une distance de 8 715 km, le projet de fibre optique entre l'Algérie et le Nigeria en passant par le Niger, le gazoduc Nigéria-Algérie, long de 4 200 km, d'autres projets routiers d'une longueur totale de 56 000 km et le projet de l'axe routier devant relier le Caire (Egypte) à Dakar (Sénégal). Tous ces projets destinés à combler les retards accumulés par l'Afrique dans le domaine des équipements et des infrastructures, nécessite de résoudre l'équation du financement, a souligné le conférencier, mettant l'accent sur l'insuffisance des axes routiers qui reste, selon lui, l'une des causes de l'arriération économique actuelle en Afrique. Bien que peuplée par un milliard d'habitants, l'Afrique, qui occupe 30 millions de km2, ne représente que 3 % des échanges économiques internationaux, contre 13 % seulement d'échanges bilatéraux. Les coûts des transports représentent 50 % de la valeur de la production, d'où le problème du transport qui se pose souvent avec acuité.
M. Ayadi a appelé les bureaux d'études et les entreprises algériennes à participer aux efforts d'ouverture et de développement de l'Afrique, estimant que l'Algérie représente un exemple de sérieux dans la conduite des projets, en particulier des projets routiers de la transsaharienne.
L'intervention du SG du CLRT a été suivie par de riches débats portant sur les projets d'intégration africaine, la place de l'Algérie dans cette stratégie, la rentabilité des opérations proposées dans le cadre du NEPAD.


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