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Remboursement anticipé de la dette extérieure : Les sages décisions du gouvernement
Publié dans Le Maghreb le 23 - 12 - 2013

Baromètre du développement national, relance économique, instrument de valorisation, outil de promotion de la production nationale, aisance financière, les qualificatifs ne manquent pour désigner ce qu'est devenue l'Algérie, après presque quinze ans. En comparaison aux autres pays du continent, l'Algérie selon tous les rapports économiques établis par les instances internationales présente un bilan économique favorable et ce, grâce à sa stabilité politique et à une planification économique bien ciblée. L'avantage pour l'Etat algérien c'est d'avoir clôturer en un laps de temps court la série des remboursements par anticipation de sa dette extérieure auprès de 17 créanciers. Un signal fort apte à rendre meilleure la situation économique et financière du pays, selon les experts du FMI. Selon les mêmes appréciations "de pareille déduction, le remboursement effectué par l'Algérie va favoriser la mise en place de systèmes financiers et bancaires domestiques solides et améliorer le crédit de l'Etat. Ce paiement anticipé de la dette algérienne est perçu comme une bonne manière, bonne gouvernance de préparer l'avenir en tant que "nation créditrice" et de faire son entrée dans le marché financier international.
Le gouvernement, conscient du poids de la dette extérieure sur le processus de développement, a pris la décision de l'amorcer, à la faveur de l'aisance financière dont jouit le pays. Il s'agit d'un traitement de fond de ce dossier, comptant, pour ce faire, sur les bonnes relations de coopération unissant l'Algérie à ses partenaires et aux institutions financières internationales.
L'Algérie est parvenue, ainsi, à la reconversion d'une partie de cette dette en investissements et au remboursement anticipé, entamé en 2004, d'une grande partie de cette dette. C'est résultats traduisent le soutien de la communauté internationale aux réformes économiques initiées par le président Abdelaziz Bouteflika, dénotent également de la crédibilité de l'Algérie regagnée au plan international, et qui ont été de nature à drainer plus d'investissements. Ce remboursement de la dette extérieure a certes, sérieusement affecté le Trésor public, outre qu'il s'effectuait au détriment du développement et des services publics, astreignant l'Etat de procéder à un réajustement structurel sévère dont les retombées ont été négatives sur le front social. Mais, il fallait faire ce sacrifice pour se détacher définitivement des injonctions du FMI et de la Banque mondiale.
L'Algérie a, en effet, procédé, de 1986 à 2005, au remboursement de plus de 114,5 milliards de dollars dont 82,5 milliards de dollars de principal et 32 milliards de dollars d'intérêts. La dette extérieure du pays est passée de 30,47 milliards de dollars en 1998 à 12 milliards de dollars fin mai 2006 alors que 2012 a été l'année du recouvrement total de l'indépendance financière. Grâce à ce volontarisme l'Algérie a définitivement renoncé à tout emprunt étranger, comptant exclusivement sur ses potentialités nationales dans la mise en œuvre de ses programmes de développement
"La véritable indépendance pour toute nation est dans sa capacité à gérer ses richesses, à optimiser ses potentialités, à diversifier ses ressources et à répondre à ses besoins essentiels.
Elle doit gagner le plus grand degré d'autosuffisance, d'équilibre et de sécurité, seuls garants de son autonomie et de sa souveraineté, en la préservant de toute forme de pression et de chantage" (Dixit Abdelaziz Bouteflika).
Aujourd'hui, l'Algérie dont les réserves de change sont à plus de 210 milliards de dollars, semble avoir remporté une importante bataille financière et même de négocier en toute puissance une place au Conseil d'administration du FMI. Elle a de ce fait consolidé sa position de pays prêteur après avoir traîné les boulets de la dette presque durant quatre décennies. Pour preuve, au mois d'octobre 2012, le FMI s'est vu accorder un prêt de 5 milliards de dollars, soit 3,8 milliards d'euros, faisant de l'Algérie un membre créancier du FMI.
Une première pour un pays du continent africain.
Il s'agit selon nombre de financiers d'un "renversement de situation salutaire qui n'aurait jamais pu avoir lieu si le président Abdelaziz Bouteflika avait écouté certains experts qui ne partageaient pas son point de vue favorable à un remboursement anticipé de la dette extérieure". C'est le moins que l'on puisse dire. En fait, ce sont les sages décisions prises remboursement anticipé de la dette extérieure, et la constitution d'une épargne publique substantielle au niveau du Fonds de régulation des recettes, qui ont permis à l'Algérie de poursuivre sans dommage majeur son intense processus de développement économique et social.


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