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Les BRICS réactualisent la lutte pour un nouvel ordre économique mondial revendiqué en 1974 par l'Algérie
Publié dans Le Maghreb le 19 - 07 - 2014


L'ancien ordre économique et financier mondial, c'est- à -dire l'ère persistante de la domination du FMI et de la Banque mondiale (BM) ainsi que le système financier créé par les accords de Bretton Woods avec le dollar en tant que monnaie dominante, est de plus en plus remis en cause. Le Brésil, l'Inde, la Chine, la Russie et l'Afrique du Sud (BRICS), ce qui est aussi appelé le "Sommet du Brésil", se penche avec lucidité sur cette question. Leur projet de création d'une monnaie qui leur est propre au sein d'une banque de développement censée constituer une alternative au FMI et la BM, deux institutions financières internationales contrôlées par les grandes puissances et à leur tête les Etats-Unis, suscite beaucoup d'espoirs et d'intentions à se défaire des plans sélectifs de ces institutions financières internationales, souvent au service des pays riches aux dépens du Tiers- monde. L'avènement de ce regroupement des BRICS est, selon nombre d'experts, l'illustration des changements profonds dans la structuration de la géopolitique contemporaine. C'est peut-être aussi la réactualisation contemporaine des cinq lignes d'action pour amorcer le développement dans un contexte mondial, revendiquées par feu Houari Boumediene en avril 1974 devant l'Assemblée générale des Nations unies, au titre de la lutte pour la mise en œuvre d'un nouvel ordre économique par la communauté internationale. Les lignes de force de cette stratégie de développement, à mettre historiquement sur le crédit de l'Algérie, se retrouvent reflétées par le Plan d'action adopté par les BRICS sous un angle nouveau répondant à l'actuelle conjoncture politique, économique et financière mondiale: "Le droit de l'Iran au nucléaire civil, l'appel à un cessez-le-feu immédiat en Syrie, la condamnation de l'extension illégale des colonies juives en territoires palestiniens, la préoccupation par les situations de conflit en Afrique, le mécontentement par l'organisation économique et sociale existant dans le monde et enfin l'insistance pour trouver une solution de remplacement à l'organisation mondiale, qui s'est constituée depuis la Seconde Guerre mondiale". Ces revendications soulevées en permanence par les BRICS ne sont-elles pas identiques à celles étalées en 1974 par feu Houari Boumediene devant l'Assemblée générale des Nations unies et ne versent-elles pas dans le même combat appelant à la transformation de la conjoncture internationale, et n'incitent-elles pas l'Algérie à se joindre aux BRICS ? Le réalisme de la stratégie économique de l'Algérie consiste, justement depuis 1974, à refuser de se complaire dans des illusions, que ce soit celles qui entraînent l'abdication ou celles que peut entraîner l'utopie de la mondialisation. Témoin de cela, la décision volontariste prise en 2006 par le président Abdelaziz Bouteflika d'amorcer le remboursement par anticipation de la dette extérieure de l'Algérie. L'Algérie a traversé des épreuves difficiles sous l'injonction directe du FMI et de la BM dans les années 90, pour comprendre aujourd'hui la portée d'autonomie que visent les BRICS. Des visées qui sont aussi propres à l'Algérie afin de faire prévaloir des objectifs de libération économique, financière, de progrès et d'affirmation de soi-même. Aussi, la rapidité des événements qui se succèdent sur la scène internationale, commande à l'Algérie, en tant que pays émergent, de s'arrimer au "Sommet du Brésil" et de participer ainsi à la nécessité d'une démocratisation des rapports internationaux, d'où dépendra un équilibre économique plus stable et une foi renouvelée et également partagée dans l'avenir du tiers-monde. Pour nombre d'experts, l'Algérie est le seul pays arabe et méditerranéen à pouvoir être admis au BRICS en tant que partenaire respecté et crédible, pour une relation plus équilibrée avec l'Europe et une relation davantage paritaire dans les relations internationales. "Son positionnement du fait de son histoire et sa culture politique sera nécessairement différent de celui de l'Arabie saoudite, qui assume un rôle de figuration au G20". Ensemble, les pays du BRICS représentent une force influente et en perspective, "ils pourront tout à fait lancer un défi aux pays du G8. Le G8 possède un puissant levier qui définit à un fort degré la vie sur la planète par le biais du FMI, de la BM et de la Banque de la reconstruction et du développement. La création de la Banque du développement par les BRICS permettra d'éviter le diktat du G8 et de créer une structure capable de contribuer au développement ultérieur des pays des BRICS". A propos, en perspective, il est supposé, selon les mêmes experts, de créer un secrétariat virtuel des BRICS. En même temps, il n'y a pas de projets de former une alliance militaro-politique. "La tentative de transformer les BRICS en une alliance militaro-politique serait un pas en arrière, vers la mentalité de blocs du temps de la Guerre froide. Probablement, aux Etats-Unis ou en Europe, d'aucuns souhaiteraient le retour à cette période avec sa logique d'opposition et de dissuasion. Cependant, les pays des BRICS n'y sont pas intéressés puisque leur regard est tourné vers l'avenir".

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