Dans un chaudron festif, l'Equipe de France a bien réagi après sa défaite contre le Brésil. Les hommes de Deschamps ont dominé logiquement le Danemark (2-0). La défaite logique concédée face au Brésil a certainement donné des maux de tête à Didier Deschamps… et du travail aux joueurs. Après cette petite gifle, il fallait réagir et surtout corriger les erreurs. DD décide de changer la quasi-totalité de son onze. Seuls Varane (capitaine ce soir), Schneiderlin et Griezmann sont reconduits. Ce dernier, accompagné de Payet, orchestre les offensives des Bleus, qui dominent le premier acte. Les deux hommes sont impliqués dans l'ouverture du score, quand le Marseillais remet au Madrilène en une touche de balle dans la surface de Schmeichel. Griezmann se heurte au portier de Leicester, mais le ballon revient sur Lacazette qui allume en force et marque son premier but en sélection… à Geoffroy-Guichard (1-0, 14e). Les Bleus étouffent ensuite leurs adversaires, et enchaînent les occasions: Giroud deux fois (21e, 22e) et Payet, d'un enroulé merveilleux (25e), ne trouvent le cadre de Schmeichel. Ce dernier sortait, juste avant, une parade magnifique devant Lacazette, lancé par Payet (24e)… l'échéance n'est que repoussée. En effet, Kondogbia fait un festival dans la défense danoise, il repique dans l'axe avant de servir intelligemment d'un extérieur pied gauche Giroud, qui croise en force devant le portier adverse (2-0, 38e). L'Equipe de France maîtrise son sujet, largement plus que jeudi dernier, et s'amuse dans un Geoffroy-Guichard des grands soirs. La seconde période est largement moins rythmée et les Bleus maîtrisent moins le ballon. Les Danois poussent, et sont plus tranchants, sans toutefois mettre Ruffier réellement en danger. Le portier de l'ASSE sort deux parades, coup sur coup, devant Jorgensen (64e) et Bendtner (65e). Deschamps a surtout profité de la rencontre pour faire tourner, donner à nouveau du temps de jeu à Fékir, entré en cours de route, et pour voir ses joueurs appliqués, sérieux et solidaires jusqu'au bout. Certes l'adversaire était moindre, mais la performance est réussie, les nouveaux s'intègrent bien (Kondogbia, Fékir…) et certains s'affirment comme des alternatives crédibles (Trémoulinas, Schneiderlin, Payet). Une victoire qui fait du bien, qui rassure et qui laisse présager de belles choses, surtout d'un groupe qui continue de grandir et de s'étoffer. Depuis longtemps, l'Equipe de France n'avait pas eu autant de bons joueurs à sa disposition...
Zidane sélectionneur des Bleus ? Ça reste "son ambition, son objectif" Zinedine Zidane a indiqué qu'il avait "cet objectif, cette ambition" d'être un jour sélectionneur de l'équipe de France, dimanche sur Canal+ lors d'un questions-réponses avec des abonnés de la chaîne. "J'étais joueur de cette équipe (de France), oui ça serait bien, un jour (de l'entraîner), mais pour le moment il y a un entraîneur en place (Didier Deschamps) qui fait un boulot formidable, mais oui j'ai cet objectif, cette ambition", a expliqué Zizou, dimanche sur Canal Plus. Le Ballon d'Or 1998 a confirmé des propos qu'il tient déjà depuis de nombreuses années. Oui, l'ancien numéro 10 de l'équipe de France a envie de tenir les rênes de l'équipe de France, comme Michel Platini l'a fait avant lui entre 1988 et 1992. "J'ai le temps, je n'ai pas d'objectif à court terme, je suis bien à Madrid, j'ai un président (Florentino Perez) qui me fait confiance", a ajouté l'ancien meneur de jeu qui entraîne actuellement l'équipe réserve du Real Madrid. Et, acessoirement, Didier Deschamps a encore trois années de contrat devant lui.
